Les jardins d'Hélène

La 37 ème heure - Jodi Compton

7 Septembre 2007, 20:44pm

Publié par Laure

Traduit de l’américain par Jean Esch

 

37eme-heure.jpgSarah Pribek est agent de police à Minneapolis ; où elle travaille au service des personnes disparues. Son mari Shiloh, policier également, est en partance pour Quantico où il va suivre une formation pour entrer au FBI. Entre sa collègue et amie en arrêt maladie depuis le viol et meurtre de sa fille et le sauvetage in extremis d’une jeune fille suicidaire, Sarah tarde à réaliser que son mari a bel et bien disparu. Il n’est jamais arrivé en Virginie pour son stage. Or chacun sait dans ce métier que les 36 premières heures sont capitales pour retrouver une personne disparue… Mais alors pourquoi Sarah attend-elle plus de 48h avant de lancer les recherches ? Déjà le titre ne tient plus ! (Et par là même le postulat du roman.)

J’avoue que j’ai peiné à lire ce livre et je me suis vraiment forcée à le finir. Lent, long et poussif, il ne s’y passe pas grand-chose. Pas de suspense, pas d’angoisse, juste le récit d’un quotidien longuement délayé. Seules les 60 dernières pages relèvent un peu l’ensemble, avec une fin totalement inattendue et à contre-courant d’un roman policier habituel. Une fin très discutable d’un point de vue déontologique d’ailleurs, mais ce premier roman est aussi le premier d’une série avec l’enquêtrice Sarah Pribek, aussi la fin pas totalement fermée laisse-t-elle envisager une suite à la vie personnelle de l’héroïne.

Peu convaincue, je m’en tiendrai à ce seul premier volume, bien loin de l’idée que je me fais d’un policier rythmé et efficace.

Lu fin juillet dans le cadre du Grand Prix des Lectrices de Elle pour le jury de septembre, ce polar nous était proposé avec celui de Régis Descott, Caïn et Adèle. Mon choix n'a pas été majoritairement partagé puisque c'est la 37 ème heure qui a été retenue par les lectrices. 

Ed. des deux terres, mars 2007, 315 pages, prix : 21,50 €
Ma note : 2/5
Barème Elle : 8/20 (de 8 à 10 : passable)

Voir les commentaires

Edith Thomas, passionnément résistante - Dorothy Kaufmann

6 Septembre 2007, 05:30am

Publié par Laure

Lu dans le cadre du Grand Prix des Lectrices de Elle 2008 pour le jury de septembre. La synthèse étant parue dans le Elle de cette semaine (n° du 3 septembre), je m'autorise à mettre à présent mon commentaire en ligne. Le prix Elle dispose d'un barême de notes précis et obligatoire. Cette biographie  a remportée les suffrages des lectrices du jury de septembre au détriment de l'autre document proposé, Pour l'amour d'un guerrier.

Arrêté à la page 90 (sur 266)
Note barème Elle : 14/20

 

passionnement-resistante.jpgParler de ce livre m’est délicat. Je ne suis pas allée au bout. Le temps qui passe trop vite (et m’empêcherait de rendre mon commentaire à l’heure) est une mauvaise excuse. Voilà, je crois tout simplement que ce livre n’est pas « grand public », mais qu’il intéressera bien davantage un public spécialisé, universitaire, littéraire ou historien, ou mieux encore, tout passionné d’histoire littéraire.

Difficile de mettre une note à un ouvrage qui en mérite certainement une excellente tant il est documenté et pointu, mais je suis bien obligée de la tempérer si je prends en compte la démotivation qu’il a suscitée chez moi.

Historienne médiéviste, écrivain, diariste et journaliste, contemporaine de Sartre et Beauvoir, maîtresse de Dominique Aury, l’auteur d’histoire d’O, Edith Thomas (1909-1970) fut une femme engagée tant en littérature qu’en politique, et il est étonnant de voir que sa biographe est … américaine ! Justice lui est sans doute rendue à travers cette biographie (genre que je reconnais ne pas lire d’habitude), mais livre trop fouillé et documenté, trop précis pour toucher à l’universel et capter mon attention sur 250 pages. Dommage. (Pas un livre de plage en juillet !J)

Néanmoins, quelques réflexions très intéressantes sur la pratique du diarisme vs la fiction autobiographique.


Autrement littératures, décembre 2006, 266 pages, prix : 20 €

 

Voir les commentaires

Pour l'amour d'un guerrier - Brigitte Brault et Dominique de Saint Pern

6 Septembre 2007, 04:37am

Publié par Laure

pour-l-amour-d-un-guerrier.jpgDominique de Saint Pern a prêté sa plume à Brigitte Brault pour recueillir son expérience et son histoire surprenante en Afghanistan. Journaliste dans une délégation régionale de France 3, Brigitte Brault prend sur ses RTT pour partir en Afghanistan, où elle monte un cours de « camerawomen » pour les jeunes afghanes. J’ai beaucoup aimé le premier tiers du livre, où elle rencontre le commandant Massoud, assassiné peu après par des terroristes qu’elle a côtoyés sans le savoir, et se bat pour former de jeunes afghanes au métier de reporter. Cette femme a une volonté de fer et un grand courage, ainsi qu’une grande passion qui lui permettent d’œuvrer intelligemment pour la « libération » de la femme afghane. Au cours de son expérience et de ses déplacements, elle rencontre Shazada Mohmand Khan, un chef de tribu pashtoune qui règne sur les Mohmands, dont elle tombe éperdument amoureuse. Il est marié et père de 7 enfants. Plus tard, il sera élu au parlement de Kaboul. Dès lors l’auteur s’attache à nous narrer cette histoire d’amour impossible, mais néanmoins vécue au profit d’arrangements, de concessions, et de tolérance. Brigitte se convertit à l’Islam par amour, mais n’est pas encore prête à subir le sort des femmes voilées recluses et totalement à la merci de leur mari. Comment surmonter le choc des cultures et des traditions, l’amour peut-il tout ? Cette seconde partie du livre m’a lassée, je l’ai trouvée assez répétitive et un peu trop sentimentale, une guimauve dégoulinante qui ne prend pas suffisamment de recul. Il ne s’agit donc plus d’un témoignage sur l’Afghanistan mais d’une banale histoire d’amour, aussi compliquée soit-elle.

Un autre point m’a choquée dans le récit : l’auteur se plaint à deux reprises de ne gagner que 1000 euros par mois (ce qui résulte de son choix), ce qu’elle qualifie de trop peu et de difficile. J’ignore quel est le niveau de vie en Afghanistan et quel était le coût de la vie là-bas au moment de son expérience, mais des salaires à 1000 euros en France, il y en a énormément, et celles qui les subissent n’ont pas vraiment le loisir de s’en plaindre !

 

Nota : livre lu fin juillet / début août dans le cadre du Grand Prix des Lectrices de Elle 2008 pour le jury de septembre. La synthèse étant parue dans le Elle de cette semaine (n° du 3 septembre), je m'autorise à présent à mettre mes critiques en ligne.
Deux documents nous étaient proposés à la lecture, c'est Edith Thomas, passionnément résistante qui a remporté les suffrages dans cette catégorie pour le mois de septembre. A suivre pour les 3 romans et les 2 polars sélectionnés !

Grasset, mars 2007, 332 pages, prix : 17,90 €

Ma note :2,5/5
Crédit photo couverture : éd. Grasset et Amazon.fr

 

Voir les commentaires

Le diable de Milan - Martin Suter

5 Septembre 2007, 04:50am

Publié par Laure

Traduit de l’allemand par Olivier Mannoni

 

diable-de-milan.jpgVoici un roman étrange et énigmatique, qui vous happe dans son mystère dès les premières pages. Sonia Frey fuit un mari violent et démarre une nouvelle vie en se faisant embaucher comme masseur-kinésithérapeute dans un hôtel de luxe, le Gamander, à Val Grish, petit village montagnard suisse. Dès son arrivée, des événements inquiétants se produisent, un ficus qui perd ses feuilles en une nuit, des balises qui sont jetées dans la piscine, un oiseau noyé dans un aquarium… Qui peut en vouloir à la propriétaire qui tente de faire renaître l’hôtel de ses cendres ? Qui au village cherche à s’en prendre au personnel ? Tout au long du roman, de curieux SMS sont échangés entre Sonia et son amie Malou. Quel passé conjugal Sonia cherche-t-elle réellement à fuir ? Pourquoi son ex mari a-t-il été arrêté ?

L’auteur prend tout son temps pour installer et développer une intrigue à la tension dramatique montante et diablement efficace ! Je regrette peut-être quand même une fin aussi peu spectaculaire après toute cette montée de l’angoisse. D’autant que les événements étranges qui se réalisent les uns après les autres sont les commandements d’un vieux conte local intitulé le diable de Milan

Un auteur réputé (la face cachée de la lune, Lila lila) que je découvre par ce roman et que je ne manquerai pas de continuer à lire au fil de mes trouvailles.

 

Sortie en poche du Diable de Milan annoncée pour le 15 novembre 2007.

 
PS : cet article est le 500 ème du blog ! (en 1 an 1/2 d'existence)

Christian Bourgois, août 2006, 310 pages, prix : 25 €

Ma note : 4/5

Crédit photo couverture : Bourgois éd. et Amazon.fr

Voir les commentaires

Contre-enquête sur la mort d'Emma Bovary - Philippe Doumenc

4 Septembre 2007, 05:29am

Publié par Laure

contre-enquete-eb-doumenc.jpgYonville l’Abbaye (Normandie, France), le 24 mars 1846 à deux heures de l’après-midi, Emma Bovary, 25 ans environ, décède par empoisonnement à l’arsenic. Aux deux médecins appelés à son chevet, le docteur Canivet et le professeur Larivière, elle a le temps de dire : « assassinée, pas suicidée ». Et comme chacun sait (nous dit le roman), en une seule prise, l’arsenic n’est presque jamais mortel. De plus, elle a des traces d’ecchymoses ici et là. Le commissaire Delévoye et son jeune assistant Remi, dépêchés de Rouen, vont mener l’enquête. Et l’on retrouve ainsi tous les personnages du roman de Flaubert, une belle flopée de suspects !

Tout le talent de Philippe Doumenc est d’avoir su retrouver cette écriture flaubertienne, un style fidèle et délicieux. Le lire est un régal ! Certes il prend quelques fantaisies libertines, attribuant notamment à Homais une fille de 16 ans quelque peu aguicheuse, il replace dans le contexte le jeune Flaubert, tout cela est très plaisant ! A lire donc comme un excellent exercice de style, qui ne vous donnera qu’une envie, relire Madame Bovary (pour ma part, ma dernière lecture remonte 1) au lycée 2) à la fac où en cours de littérature comparée j’étudiais l’adultère dans le roman à travers Flaubert, Tolstoï (Anna Karénine), et Theodor Fontane (Effi Briest), sans doute mes meilleurs souvenirs de cours par la magie d’une jeune professeur passionnante !)

 

Actes Sud, mai 2007, 186 pages, prix : 18 €

Ma note : 4/5

Crédit photo couverture : éd. Actes Sud et Amazon.fr

Voir les commentaires

La fille du docteur Baudoin - Marie-Aude Murail

3 Septembre 2007, 05:25am

Publié par Laure

fille-docteur-baudoin.jpgAttention, gros coup de coeur en vue ! Il y a une richesse incroyable de pistes à explorer dans ce roman (dit « pour ados ») de Marie-Aude Murail.
Violaine Baudoin, 17 ans, vit au sein d'une famille aisée et sans problèmes. Son père est médecin, sa mère dirige un laboratoire d'analyses médicales. Son frère vit sa vie d'ado et sa petite sœur Cerise est craquante comme beaucoup de gamines. Parce qu'elle n'a pas voulu passer pour une fille « coincée », Violaine se retrouve enceinte d'un garçon dont elle n'est pas amoureuse. A qui se confier ? Sa meilleure amie, Adélaïde l'aide et l'accompagne dans ses démarches. Parce qu'elle ne peut se confier à son père, elle se rend au planning familial où elle rencontre par hasard l'associé de son père, le jeune Vianney Chasseloup, généraliste humaniste qui nous rappelle sans hésiter le docteur Sachs, de Matin Winckler. Même plaisir de lecture dans les narrations de consultations : le jeune Vianney qui écoute et prend son temps et se contente souvent d'une dose de bon sens en guise d'ordonnance, le docteur Baudoin aguerri qui soigne à coup d'analyses à faire au labo de sa femme bien sûr, et d'ordonnances inutiles de médicaments fourgués par la jolie visiteuse médicale.
Bref, des tas de pistes, vous disais-je : un regard juste sur la médecine et ses travers, le résilience du Dr Chasseloup qui se sort d'une enfance atroce, les soucis sérieux d'une adolescente à l'heure du choix (IVG ou pas), les relations amicales, amoureuses aussi, les relations complexes avec les parents, etc. Et tous ces personnages sont attachants. Tantôt très mature et responsable, Violaine affronte avec courage ses soucis, avec des réflexions très pertinentes, tantôt encore dans l'enfance ou juste en train d'en sortir, elle a des préoccupations bien naturelles d'adolescente. Un très très bon roman, que je n'ai pu lâcher avant la fin. Un seul bémol : l'histoire d'amour finale me semble inutile et d'ailleurs peu crédible, mais sans doute ajoute-t-elle au romantisme attendu par la lectrice un peu midinette, l'adolescente pas encore femme et plus tout à fait enfant. Bref, un « livre jeunesse » d'une grande intelligence, bien fichu du point de vue de l'histoire, et qui se dévore tout seul. Les jeunes filles (et les vieilles mères de famille !) en redemandent !

A proposer dès 13-14 ans, aux filles de préférence...

EDL, coll. Medium, sept. 2006, 260 pages, prix : 10,50 €
Ma note : 4,75/5
Crédit photo couverture : L’école des loisirs et Amazon.fr

 

Voir les commentaires

Désolation et destruction - Sophie Tasma

2 Septembre 2007, 09:54am

Publié par Laure

desolation-et-destruction.jpgEmma est une jeune adolescente de 14 ans qui vit seule avec sa mère, depuis le départ de son père après une aventure adultère. Emma est une enfant sage, très bonne élève, assez renfermée. Elle se raccroche à son souvenir du bonheur familial passé dans la maison, à sa relation fusionnelle avec sa mère, aux visites annuelles à la grand-mère italienne. Son seul ami est son professeur de gymnastique, un être sombre et renfermé, une relation simple entre deux êtres solitaires ; il a la vingtaine et ils ne se voient que dans des cafés ou des lieux publics, pour ne pas être accusé de détournement de mineure.

Tout bascule dans la vie d’Emma quand arrive le nouveau compagnon de sa mère, Harris, avec sa fille Hélène, âgée de 16 ans. Hélène est une ado dévergondée à l’opposé d’Emma, mais elle souffre surtout d’avoir perdu sa mère dans un accident de voiture et de ne s’en être jamais remise.

Le poison s’instille lentement, une relation perverse va naître entre les deux jeunes filles, la folie de l’une perturbant la fragilité de l’autre.

Un court roman pour deux portraits d’adolescentes tout en délicatesse, auquel une violence sourde n’échappe pas. Deux adolescentes très différentes mais chacune avec ses fantômes et « perdue » dans la vie. Le personnage de Virgile ajoute au drame de l’histoire. Deux portraits très bien vus, tout deux dans la douloureuse réalité de la vie.

 

Ed. de l’Olivier, sept. 1997, 142 pages, prix : 13,57 €

Ma note : 4/5

Crédit photo couverture : éd. L’Olivier et Amazon.fr

Voir les commentaires

Pension alimentaire - Eric Neuhoff

1 Septembre 2007, 16:34pm

Publié par Laure

pension-alimentaire.jpgLe narrateur est un éditeur de romans étrangers dans une grande maison, qui connaît bien ce petit monde germanopratin à l’ego démesuré dont la vie tourne autour des ragots de bistrots bien célèbres. Il divorce de sa deuxième épouse, Camille, à peu près au même moment qu’il perd son père. Mais ce qui est insupportable pour lui, plus encore que le manque de ses deux fils Oscar et Hector, c’est d’apprendre, deux ans plus tard, que leur mère vit avec son ex ami Pierre Maurin, un individu aussi vulgaire que peu fréquentable. L’essentiel du livre consiste d’ailleurs à dresser un portrait de ce quinqua qui travaille dans la pub, « Monsieur Vingt Briques Par Mois », un type imbu de lui-même, qui se moque de tout et de tous, et qui ne vit que par et pour l’alcool et la baise tarifée. Les vomissures et les boîtes à partouze, ça va on a compris, dommage que l’auteur soit aussi répétitif là-dessus. Une façon sans doute de montrer combien ce « gros porc » (il n’y a pas d’autre terme) n’a rien à faire dans la  vie de ses deux gamins. Qui dit divorce dit souvent relations conflictuelles avec l’ex, et pour un homme, il n’est souvent plus rien d’autre qu’un payeur de pension alimentaire. Prends les insultes en pleine poire mais n’oublie pas de payer le premier du mois. Les pages sur ce que ressent cet homme à la perte de ses enfants, sur la fin de son couple et sa solitude toute neuves sont rares, mais sonnent justes. Avant d’acheter ce livre, je ne sais plus où j’avais entendu que les propos de ce livre sont si caustiques et virulents qu’ils sont certainement authentiques. Alors autobiographique ou non ? A vrai dire peu importe, tant les mots personnels sont universels, quand il s’agit de dire la fin d’un amour et la douleur de voir ses enfants élevés ailleurs par une ex qu’on ne reconnaît plus. Je regrette simplement que ces pages excellentes soient rares, au profit d’une description toujours plus vile de cet ex ami qui le remplace. J’y vois une volonté  pour le narrateur dans ce portrait sordide et sans pitié une ultime volonté de ne pas sombrer, de ne pas devenir comme lui : pour un homme qui divorce, l’alcool et le sexe ne sont-ils pas des remèdes faciles aux désillusions de l’échec ?

Face à cet étalage de secrétions et débordements du corps, les propos du narrateur en souffrance n’en ont que plus de valeur. Dommage toutefois que la fin tombe un peu vite. On se surprend aussi souvent à penser qu’il y a une vie en dehors de ce parisianisme nombriliste, et sur ce point, le livre est agaçant. Et quand je lis tous ces verres aux Deux-Magots, chez Lipp ou à la Closerie (des Lilas), j’ai l’impression de lire le blog des 3 compères. Restons naïfs et feignons de croire que la littérature n’est que du plaisir donné au lecteur, et non des dégueulis d’huîtres au champagne trop chèrement payés pour caser untel à l’émission de tel autre, ou arracher tel poulain à l’éditeur voisin. Tiens, Neuhoff serait-il des trois ?

Donc, un livre sur le divorce, à condition de le lire entre les lignes !

 

p. 12 « On dit que les gens changent. C’est une façon de signifier que les maris se lassent de leur femme et vice versa. »

result.png


Albin Michel, août 2007, 134 pages, prix : 12,50 €
Ma note : 3,5/5
Crédit photo couverture : éd. Albin Michel et Amazon.fr

Voir les commentaires

<< < 1 2