Quinqua, bibliothécaire, avec thé et chats. Je dépose ici les marques que mes lectures ont tracées.
blabla
L'équilibriste
Billet spécial pour toi Mosquito, qui es loin ce week-end, et qui attends des nouvelles de la petite terreur :
oh oh, un truc sympa pour grimper...
euh, c'est plus difficile que ce que je croyais !
au secours, je veux descendre ! quelqu'un vient me chercher ?
je vais essayer autre chose :
là je suis trop fort, allez, je vais jusqu'en haut !
non non, surtout, ne pas regarder en bas !
j'ai gagné ! je suis tout en haut !
(si quelqu'un peut m'aider à redescendre maintenant ?)
Une petite nouvelle ...
Elle a 7 semaines, Mosquito l'a appelée Chaussette. Oui je sais.... quel nom... la faute à ...
Chaussette est épatante : litière trouvée et comprise dès le premier soir, croquettes aussi, bon, elle fait pas trop la différence entre celles pour chaton et celles de la grande, celle-là même qui n'est pas aussi ravie que Mosquito :
Et ça fait des heures que Chaussette joue avec une feuille morte tombée du ficus...
Le passage de l'ange
Elles sont adorables mes filles...
Alors que ce matin je me levais à 5 h pour aller me geler pendant 7 heures d'épreuves écrites dans une halle splendide (hum) loin de chez moi pour ça (et seulement 5 postes) :
c'est-y pas beau ? (28 ° dehors, moins de 15° dedans le matin !)
elles m'avaient posé ça sur la table cette nuit :
(et je sais combien il leur en a coûté car une réussite signifierait des changements dont elles n'ont pas envie ! )
Voilà, maintenant on va pouvoir reprendre une vie normale jusqu'en 2014 (date du prochain concours ?) et je vais peut-être pouvoir remettre le nez dans un roman...
Enlève ton masque
Parce que je n'en abuse pas, pour une fois, une brève de bib...
Ce matin dès l'ouverture, une enfant (12 ans me dira l'écran) me tend sa carte de bibliothèque, sans un mot. Je reste un brin surprise, elle ne rend pas de livres sinon je lui aurais dit que nous n'avons pas besoin de sa carte pour les retours mais je peux la garder le temps qu'elle choisisse, j'essaie donc de comprendre pourquoi elle me tend sa carte ainsi :
- Tu veux savoir s'il reste des livres sur ta carte ?
Sa mère, à ses côtés, répond à sa place :
- Non il lui faut un livre de masques africains.
Je passe outre le fait que je communique en général de manière plus aimable et moins sèche avec mes lecteurs et leur propose gentiment d'aller voir avec elles dans le rayon arts premiers, art africain. Je leur sors quelques livres, leur suggère de les feuilleter et de laisser sur la table ce qui ne les intéresse pas. L'enfant ne semblant pas savoir quoi faire des livres que je lui tends, je lui dis :
- On va utiliser l'index, cherchons à "masques". Tu as un exposé à faire ? tu dois travailler sur l'histoire des masques africains ?
Réponse de la mère :
- Elle doit trouver une photo, donner la date, et dire ce que c'est.
Je leur montre quelques photos légendées, en ajoutant :
- Bien, je vous laisse regarder, vous devriez trouver quelques exemples dans ces livres ...
La mère regarde, en retient deux :
- On va voir avec ça, peut-être que ça ira.
Je suis censée être devin : fournir l'exposé clés en main sans qu'on m'adresse le moindre mot... même Goo*gle a besoin que vous lui demandiez quelque chose avant de répondre, non ?
Et le merci devait être en option j'imagine.
On fait un chouette métier, si si.
Le vrac du dimanche (7)
Une semaine de soleil au bord de l'eau :
les regarder courir et sauter et les écouter rire ...
départ pour une balade au trot et au galop sur la plage
Anne-Claire a droit à un plus grand
Notre quotidien...
(oui j'étais toujours la dernière, bon prétexte pour les photographier )
Et pourtant, 4 machines ont déjà tourné, y en a bien 4 encore au moins... les draps, les serviettes de toilette et de plage, ça fait du volume !
(photos toujours prises avec un vieux téléphone à défaut de nouvel APN pour le moment !)
Comme si je n'en avais déjà pas assez !
Cet après-midi avec ma grandinette, nous sommes allées faire un tour là :
où se tenait la bisannuelle foire aux livres au profit d'Amnesty International.
Vous connaissez mon aversion pour les vieux bouquins sales qui puent, mais parfois on trouve des trucs état neuf ou état correct, ou des vieilleries pour lesquelles on fera une exception pour une raison bien précise.
Parfois aussi l'état est moyen, mais le bouquin a un vrai truc intrigant, et à 50 ct, on se dit que c'est du jetable, pas d'état d'âme.
Ma pêche :
(bon OK, il y en a qu'on a déjà au boulot mais ça m'évitera des les monopoliser, le roman du terroir est pour une de mes bénévoles, et le Barbéry parce que prêté jamais rendu je ne l'avais pas lu)
La moisson de ma fille :
(je me demande même si on ne les a pas déjà, mais bon)
et la cerise sur le gâteau, le clin d'oeil de la minette qui part en voyage scolaire mardi matin pour 10 jours, déniché par elle-même :
et qui n'a bien sûr de sens que par sa date d'édition :
(2ème trimestre 1948)
Au final :
16 livres pour 10 euros. oui, dix euros.
(bon la théorie c'était 50 ct le poche 1 € le grand format, ça aurait dû faire 12 €, mais quand on en achète une pile, ils arrondissent )
Au détour du Salon...
(du Livre de Paris, 2011)
Les auteurs scandinaves étaient entre autres à l'honneur, mais comme d'habitude sur la journée professionnelle du lundi, les auteurs, d'où qu'ils viennent, sont déjà (presque) tous rentrés chez eux. Point de course à la dédicace, mais des conférences (auxquelles je n'arrive jamais à assister, je me débrouille sans doute mal entre mes horaires de train et mes envies de fouiner), type "saurons-nous accueillir les nouvelles générations dans nos bibliothèques ?" Sur cette journée pro désormais réduite par les organisateurs à 1/2 journée (ce qui signifie qu'à partir de 14h, c'est la cohue des pros toujours là, des scolaires qui débarquent, et des "vrais gens" revenus voir les auteurs qui curieusement réapparaissent à partir de 15/16h, et qu'il est alors impossible d'approcher le moindre stand, même en l'absence de Marc Lévy / Jean-Pierre Coffe, au choix, celui qui vous arrange)
(quelques Framboise dans la Bleue, Stock)
Pour le coup, l'arrivée à 9h30 était tout ce qu'il y a de plus agréable : pas un chat, furetons tranquilles et papotons avec qui nous voulons. J'avais oublié qu'à Paris et sur les Salons en particulier il y a un truc pénible : un thé bof et un muffin industriel pas tout à fait décongelé : 6,20 €. Pour ce prix-là j'en ai 3 ici, mais bon, c'est le jeu. Je vous passe le sandwich baguette à 5,90 € (qui en coût de fabrication doit avoisiner les 0,60 €, allez 1 € si on compte le temps de travail du vendeur qui l'a assemblé), je vous passe aussi que j'ai passé une sale soirée et nuit, parce qu'un de ces deux trucs-là devait pas être au top bactériologique.
Venons-en à la littérature, on était là pour ça (oui j'avais aussi envie de passer 15 lignes à étrangler tous ceux qui se postent à l'entrée pour vous revendre à 5 € une invitation gratuite d'éditeurs, alors que le badge pro par définition gratuit n' est pas fait pour les chiens, ducon. Surtout quand ducon m'alpague à la sortie pour me demander si je veux bien lui laisser le mien, histoire qu'il le refourgue (5 € toujours) à un pseudo innocent.
A défaut d'une énième conférence sur le livre numérique que je ne peux absolument plus voir en peinture (ça sent la préparation de concours ?), j'avais choisi de participer à une rencontre d'auteurs, interview croisée entre Tatiana de Rosnay et Dominique Dyens, animée par Héloïse d'Ormesson. Rencontre hélas réservée aux seuls libraires. Pourquoi, j'en sais rien, puisque de toute façon j'ai pu m'y inscrire aussi (il faut croire que mes arguments étaient honnêtes puisque j'ai réussi à amadouer le service d'enregistrement), mais surtout, rencontre qui aurait pu intéresser tout le monde, à commencer par les lecteurs.
La rencontre était très agréable, dans un salon VIP du Salon, quand on a eu réussi à faire taire les bruits de casserole du service restauration d'à côté. C'est passé trop vite, parce qu'on les aurait bien écoutées davantage encore, ces deux auteurs ! Comme nous sommes des gens bien élevés (et très timides, aussi), nous avons laissé oeuvrer la photographe pro du Salon et personne n'a sorti son APN ou son téléphone. On était là pour écouter, poser des questions, dire notre admiration, pas remplir un tableau de chasse du plus grand nombre d'auteurs en photo (oui ça aussi, tous les ans je vous le ressors, mais des conversations avec des auteurs qui en ont marre de se retrouver sur facebook ou des blogs sans qu'on leur ait même demandé leur avis ou leur accord, j'en ai eu pas mal. On n'est pas au zoo quoi). On me rétorque en général : mais ce sont des personnages publics... Ah, et alors, ça dispense de la politesse avant de les mitrailler ?
Mille mercis donc :
- à Héloïse d'Ormesson et à son équipe (nous avons chacune reçu un cadeau : un petit sac contenant le roman de Dominique Dyens (sortie le 31 mars) et celui de Tatiana de Rosnay ou Isabelle Delloye, et un assortiment de marque-pages des nouveautés de la maison,
- à Dominique Dyens que je rencontrais pour la première fois (et dont j'ai toujours aimé les romans depuis la femme éclaboussée), et qui m'a fait passer une nuit très courte la veille, car innocemment je commençais son roman Intuitions (oui je l'avais reçu avant aussi, du coup je donnerai mon doublon à la bibliothèque), me disant que je le poursuivrais dans le train du matin, juste pour avoir une idée du livre avant de la rencontrer, sans prévoir qu'en fait je ne pourrais pas le lâcher avant la dernière page, il devait être 2h du matin, qu'ensuite je n'ai pas réussi à m'endormir illico (parce que quand même, il y avait quelque chose de brillant là-dessous ! je vous en reparlerai !) et que le réveil sonnait à 6h. Je ne vous dis pas ma tête de déterrée (Merci à Dominique aussi pour la dédicace !)
- à Tatiana de Rosnay, pour sa fidélité (on s'est connu avant Sarah) et son petit-mot sur le marque-page avant mon départ,
A part cela, un Salon classique, où l'on arpente des allées vingt fois et où l'on rentre avec un mal aux pieds terrible même si on a chaussé des ballerines confortables, on en revient avec des kilos de pub et de catalogues, on essaie d'être raisonnable sur les achats, on croise quelques collègues et on parle boulot parce qu'on se voit plus facilement ce jour-là à Paris que le reste de l'année à travers le département, etc.
Mes emplettes :
Raisonnable, non ? (le roman québécois à lui tout seul vaut 28 €, sans être très épais, ça calme )
Quelques cadeaux complémentaires : un carnet "Lettres nordiques, invité d'honneur du 31ème salon), un recueil de poèmes nordiques toujours, et les fameux crayons Libfly. (fameux parce que j'avais adoré l'idée de les recevoir avec des ouvrages à critiquer, et que donc j'en ai déjà quelques uns à la maison)
Et le livre emporté dans le train le matin n'a pas beaucoup été ouvert (mais je vais me rattraper) parce qu'à l'aller comme au retour, entre la nuit courte et la journée à piétiner sur le Salon, j'ai fait comme mes voisins : j'ai somnolé.
(Je n'ai toujours pas racheté d'APN, les photos sont donc toujours aussi mauvaises, faites rapidement au téléphone)
(occupé)
Où le plus peureux n'est pas toujours celui qu'on croit...
(2011)
Opération nettoyage de cage, Mosquito oeuvre pour le rapprochement des genres. Dame Chat aimerait bien dormir tranquille. Qu'on lui fiche la paix !
(2011)
Et c'est pas un cochon d'Inde qui va y changer quelque chose. Dame Chat va ficher le camp dormir ailleurs. Le flegme a remplacé l'instinct chasseur de sa jeunesse
(2007)
Oui je sais, vous désespérez, vous qui avez linké ce blog sur des portails netvibes de CDI et de CRDP, oui je sais, c'est désespérant.