Les jardins d'Hélène

polars - thrillers

Un pour deux (la trilogie Twain tome 1) – Martin Winckler

5 Mars 2010, 16:01pm

Publié par Laure

un pour deuxRené et Renée, jumeaux que tout oppose dans leur caractère, tiennent une agence de protection rapprochée, l’agence Twain Peeks. (Toute allusion à une série télé est bien sûre autorisée). Ils vont se trouver mêlés à des meurtres, des magouilles, des enquêtes, et nous étonner en même temps par leur très déroutant secret.

Ce premier volet de la trilogie Twain est foisonnant : c’est bourré de clins d’œil et de références, j’avoue, côté enquête policière, la construction morcelée, différents locuteurs,  je me suis un peu perdue, mais ça ne m’a pas gênée, parce qu’au final, ça ne me semble pas être l’essentiel. Winckler s’amuse, et nous avec (et encore, je n’ai sans doute pas perçu toutes les allusions, n’étant pas, contrairement à l’auteur, une pro des séries télé américaines.)

On retrouve également tout ce qui fait le corps de ses autres romans : la fidèle ville de Tourmens (qui a ici des allures plus parisiennes que l’ordinaire mix Tours/Le Mans) qui déborde de caméras de surveillance, administrée par un maire petit et nerveux, Francis Esterhazy, ancien policier, dont l’épouse Clara Massima est une ancienne mannequin (ah bon, ça vous dit quelque chose ? mais non, c’est de la fiction !), les avortements clandestins, les trafics de laboratoires pharmaceutiques, les interventions chirurgicales illicites, ... bref si vous connaissez un peu les romans de Winckler, vous y retrouverez plein de sujets déjà abordés par ailleurs.

L’intrigue et le livre sont construits de façon complexe, avec beaucoup de ramifications, on touche un peu à tout, dans tous les sens, au policier, au fantastique, aux épisodes de séries télés et aux classiques du cinéma, c’est presque trop riche et trop fouillis, mais au final c’est un livre de détente, presque un jeu, je n’ai pas du tout les mêmes exigences que j’ai d’ordinaire pour un roman… Je me laisserai volontiers tenter par les deux tomes suivants (déjà parus), à prendre comme une récréation entre deux autres lectures.

 

Le livre présenté par l’auteur lui-même : ici

 

Calmann-Lévy, coll. Interstices, mars 2008, 280 pages, prix : 17,90 €

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Crédit photo couverture : © Nejib Belhadj Kacem et éd. Calmann-Lévy

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Dans les bois - Harlan Coben

7 Janvier 2010, 07:41am

Publié par Laure

Je crois que j'ai un problème avec Coben, auteur de thrillers idôlatrés la plupart du temps, mais non vraiment, je persiste à trouver ça très moyen, mal écrit, facile et peu novateur.

J'avais lu son premier « ne le dis à personne », je ne retrouve pas mon commentaire, (sinon Amazon qui a enregistré mon 3 étoiles/5), ce qui est certain, c'est que Guillaume Canet en a fait une adaptation cinématographique bien meilleure.


dans les boisMais revenons à mon deuxième essai de lecture de cet auteur :

Présentation de l'éditeur : (oui, je n'ai même pas le courage de résumer moi-même)

« Eté 1985, New Jersey. Paul Copeland est animateur d'un camp de vacances à la lisière des bois. Une nuit, il abandonne quelques heures son poste. Quatre jeunes en profitent pour s'éclipser, dont sa sœur, Camille. On ne les reverra plus. Seuls deux corps seront retrouvés. On attribuera leur mort à un tueur en série qui sévissait dans la région. Vingt ans plus tard. Paul est devenu procureur. Alors qu'il plaide dans une affaire de viol, il est appelé à identifier un corps. Stupéfait, il reconnaît formellement Gil ferez, un des disparus. Pourquoi les parents de Gil s'obstinent-ils à nier son identité? Et si Gil a été en vie tout ce temps, se pourrait-il que Camille le soit aujourd'hui? Bien décidé à faire la lumière sur le drame qui n'a jamais cessé de le ronger, Paul va replonger dans les souvenirs de cette terrible nuit... »


Dans les bois se veut un page-turner formaté facile à lire : beaucoup de dialogues, chapitres courts, intrigues qui s'entrecroisent, révélations finales qui se bousculent et se démultiplient dans les toutes dernières pages, peu crédibles ou grotesques dans ce titre-ci, bref, ce sont près de 500 pages souvent répétitives et qui n'ont pas réussi à me captiver plus que cela. Je suis allée au bout histoire de connaître la fin, mais sans enthousiasme, et au final, cela m'a semblé bien long pour pas grand-chose...


Pocket, mars 2009, 490 pages, prix : 7,80 €

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Crédit photo couverture : éd. Pocket

 

 

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Le contrat - Donald Westlake

28 Décembre 2009, 22:00pm

Publié par Laure

Traduit de l'américain par Daniel Lemoine.


le-contrat.jpgEn plein divorce houleux et financièrement éprouvant, Bryce Proctorr, écrivain célèbre et à succès, peine à fournir un nouveau manuscrit à son éditeur. Wayne Prentice, lui, va bien en amour, écrit toujours des romans, mais sa notoriété n'est plus aussi bonne depuis que ses livres se vendent mal, et son éditeur ne veut plus le publier. Que vont donc faire deux écrivains dont l'un a un éditeur mais pas de roman et l'autre un roman mais pas d'éditeur ? Passer un contrat bien sûr ! C'est l'offre que va faire Bryce Proctorr à son « collègue » : publier son manuscrit sous son nom, en partageant le copieux à-valoir. Il y a tout de même une clause inattendue au contrat : Wayne devra tuer l'embarrassante femme de Bryce.


Et le lecteur plonge dans un univers noir mâtiné d'humour, où les choses semblent aller d'elles-mêmes, sauf dans les réactions des auteurs.... Dès lors s'amorce un renversement que l'on sent venir et qui n'offre au final que peu de surprise. Malgré une première partie très prenante et assez instructive sur les ventes de romans aux Etats-Unis, on espère davantage de l'intrigue et reste donc un peu dans l'attente. Mais le rythme est prenant, on avance donc vite quand même !


C'est le premier roman que je lis de Westlake, décédé au début de l'année 2009. Il y a un paquet d'autres titres à découvrir, c'est une bonne chose ! Et je découvre également dans les pages liminaires que l'auteur a publié aussi sous le pseudonyme de Richard Stark, de quoi faire sourire quand on repense à l'intrigue et à la stratégie de Wayne Prentice pour renaître vierge de tous chiffres de ventes !


Les avis d'Amanda, et de Cuné


1ère publication en 2000.


Rivages / Noir, novembre 2007, 315 pages, prix : 8,40 €

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Crédit photo couverture : Pix, et éd. Rivages.

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Ténébreuses - Karin Alvtegen

27 Octobre 2009, 17:55pm

Publié par Laure

Si j’avais beaucoup aimé les romans noirs de Karin Alvtegen jusqu’à présent (voir Honteuse et Recherchée), autant le dire tout de suite, celui-ci m’a un peu déçue. Peut-être pas le bon moment pour le lire, tout simplement. Car si l’on est toujours dans le roman noir psychologique, je l’ai trouvé plus fouillis que les autres, je me suis un peu perdue d’un soir sur l’autre dans les personnages et les allers-retours passé / présent. C’est pourtant ce qui donne du ressort et de l’intérêt à l’intrigue, mais pour moi ça fonctionne moins bien avec celui-ci.

Le roman s’ouvre sur l’abandon d’un enfant dans un jardin public. Puis saut dans le temps, une femme décède, Gerda Persson, 92 ans passés. Apparemment, aucun rapport. Sans famille, c’est à Marianne Folkesson, employée par les services sociaux, qu’il appartient de retrouver des proches pour organiser les funérailles et donner ses biens. Des romans saccagés d’un certain Axel Ragnerfeldt, prix Nobel de Littérature, retrouvés dans le congélateur de Gerda sont une première piste. Gerda a en effet travaillé pendant des années dans sa famille comme employée de maison. Et peu à peu, ce sont de sordides secrets de famille qui remontent à la surface, qui s’emberlificotent sur deux générations, et détruisent tout sur leur passage.

Au final, c’est quand même assez brillant, retors, bien construit, mais non, ce n’est pas mon préféré de l’auteur. Comme toujours chez Karin Alvtegen, la psychologie des personnages est complexe et bien travaillée, les rapports de couple et de génération père / fils prennent une grande place dans ce livre, les apparences sont trompeuses, le sordide (dans la manipulation des relations) n’est pas loin, c’est peut-être le rythme qui est moins prenant ici… Mais ça reste pas mauvais du tout !

 

L’avis mitigé d’Ys, que je rapprocherais du mien, et celui de Cuné, qui l’a trouvé vraiment très bien ! 

 

Ed Plon, coll Roman noir, fév. 2008, 314 pages, prix : 20 €

Existe en poche, 7 euros.

Etoiles :

Crédit photo couverture : éd. Points Seuil.

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L'enfant sans nom - Amy MacKinnon

9 Août 2009, 06:52am

Publié par Laure

Traduit de l’américain par Carine Chichereau

 

Clara exerce le métier de thanatopractrice, souffrant d’un lourd passé, elle est solitaire et tout entière dévouée à son métier. L’embaumement des morts et leur embellissement pour leur dernière rencontre avec leurs proches sont toute sa vie, avec sa passion pour les fleurs, qu’elle cultive avec dévouement et dont elle connaît la signification secrète pour chaque espèce.

Sa routine se voit bouleversée par l’arrivée d’une petite fille, Trecie, qui vient jouer régulièrement dans le funérarium, drôle de choix pour une enfant ! De même une enquête ancienne va se rouvrir et une affaire de pédophilie remonter à la surface. Clara se trouve bien malgré elle au cœur de l’enquête.

 

Je ne suis pas aussi enthousiaste que les lecteurs dont j’ai pu lire les avis sur la blogosphère. (cf liens plus bas). J’ai trouvé ce roman assez long, lent et ennuyeux pour le peu qui s’y passe.

Dès le début me sont revenus les souvenirs de mes premières (et anciennes !) lectures de Patricia Cornwell et Mary Higgins Clark : en lieu et place de Scarpetta, médecin légiste qui nous gratifiait de descriptions détaillées d’autopsies, on a Clara, thanatopractrice qui nous décrit longuement comment elle vide les corps de leurs fluides et les remplace par des produits conservateurs, puis comment elle habille, coiffe, maquille, etc. Mary Higgins Clark, pour la pseudo histoire d’amour, car même si c’est moins glamour chez Amy MacKinnon, on devine gros comme une maison le sentiment réciproque qui naît à l’apparition de Mike dans l’enquête.

Les personnages sont intéressants, mais l’intrigue l’est moins. Elle patine aussi, manque d’entrain. La fin qui s’étire sur une bonne dizaine de pages est insupportable d’ennui et de longueur. Tout est convenu et attendu, donc je suis déçue, oui !

 

Les lectures de Clarabel, Fabienne, Joachim

 

Fleuve noir, avril 2009, 290 pages, prix : 18,90 €

Etoiles :

Crédit photo couverture : ©Kamil Vojnar / Getty Images et éd. Fleuve noir

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Les feuilles mortes - Thomas H.Cook

19 Juillet 2009, 07:40am

Publié par Laure

Traduit de l’américain par L.

 

Le jeune Keith a quinze ans lorsqu’il garde pour une soirée la fille de voisins. Banal baby-sitting si le matin au réveil, la fillette n’avait tout simplement disparu. Tous les soupçons vont se porter sur l’adolescent renfermé et secret. Mais le pire est le doute qui va s’immiscer dans l’esprit de son père : et si son fils était coupable ?

L’enquête policière qui aboutira à la vérité passe au second plan d’un roman où le soupçon d’un père prend tout le devant, avec tout l’engrenage psychologique que cela implique. Il a beau croire son fils innocent, comment interpréter tel ou tel signe ? Il se remémorera sa propre histoire familiale, et mettra en doute des vérités qu’il avait prises pour comptant. Connaît-on jamais ses proches ?

Une intrigue bien menée qui tient brillamment la route du roman noir psychologique, et qu’on ne peut s’empêcher de lire d’une traite pour dénouer le vrai du faux !

 

Lu entre autres par Solenn , Joëlle ; Dominique Poursin, …

 

Gallimard, série noire, août 2008, 274 pages, prix : 22,50 €

Etoiles :

Crédit photo couverture : d’après photo © Andreas Lind / Link Image / et éd. Gallimard

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Millénium (la trilogie) - Stieg Larsson

26 Mai 2009, 15:38pm

Publié par Laure

Millénium, la trilogie suédoise culte, qui fait les beaux jours d’Actes Sud, et débarque au cinéma… Millénium… ou comment j’ai abdiqué au tiers du troisième tome… Millénium ou l’histoire d’une série un peu trop surestimée ?

Une lecture pour moi qui s’est étalée sur 14 mois (oui quand même), même si ça ne veut pas dire que j’ai mis 14 mois à les lire, non,  pas du tout : j’ai dû lire le tome 1 en une semaine, et longtemps après, j’ai traîné le tome 2 sur deux mois en pensant sérieusement l’abandonner, et longtemps après encore, j’ai gardé le tome 3 six mois, lisant beaucoup d’autres romans entre deux pages, finissant par me dire que non vraiment, c’était plus possible.

Ci-après les billets non retouchés, écrits au moment de ma lecture, et vous verrez que la désillusion (cf chute des notes) est surprenante :

 

Les hommes qui n’aimaient pas les femmes (Millénium 1) – Stieg Larsson

 

Traduit du suédois par Lena Grumbach et Marc de Gouvenain.

 

Que dire qui n’ait déjà été dit sur ce livre ?

A sa sortie, en 2006, je n’y ai guère prêté attention, je n’aimais ni le titre ni la couverture, à quoi bon… et puis petit à petit c’est devenu un phénomène. Qu’y a-t-il donc dans cette incontournable trilogie qu’il faut avoir lue ? J’ai peiné sur les 40 premières pages, des scandales politico-financiers, non vraiment, ce truc-là n’est pas pour moi. Et puis Lisbeth Salander est apparue, et là, je vous garantis qu’on ne peut plus s’arrêter. Inénarrable, c’est à lire, tout simplement ! Des heures garanties de plaisir et de suspense, sincèrement, des romans de cette qualité-là, on n’en croise pas tous les jours.

Alors si vous hésitiez encore, et bien vous avez tort ! Certes il est cher, mais c’est un investissement que vous ne regretterez pas !

 

(Lecture et billet datant de mars 2008)

 

Actes Sud, coll Actes Noirs, juin 2006, 574 pages, prix : 22,80 €

Ma note :

Crédit photo couverture : éd Actes Sud.

 

La fille qui rêvait d’un bidon d’essence et d’une allumette (Millénium, tome 2) - Stieg Larsson

 

Très honnêtement, j'ai peiné sur ce deuxième tome. J'ai failli l'abandonner à plusieurs reprises. Trop de longueurs, trop de répétitions, c'est délayé au possible pour toujours dire la même chose, les 300 pages centrales sont franchement pénibles. La fin est bonne, OK, juste totalement "trop", irréaliste, surréaliste même, mais ça fait le jeu des superhéros, on marche quand même...

Des coupes franches auraient été nécessaires alors que le texte in extenso dessert vraiment l'ensemble. D'où le 3 étoiles seulement.

 

(Lecture et  billet datant de novembre 2008)

 


Actes Sud, octobre 2006, 652 pages, prix : 23 €

Ma note :

Crédit photo couverture : © John John Jesse et éd. Actes Sud

 

La reine dans le palais des courants d’air  (Millénium, tome 3) – Stieg Larsson

 

J’ai fini par craquer au bout de 300 pages, malgré mon obstination à vouloir faire comme tout le monde : aduler cette trilogie. Mais ça fait 6 mois maintenant que ce livre traîne au pied de mon lit, que je le prends, lis quelques pages, le repose, passe à autre chose, le reprends, et ainsi de suite. Comme pour le tome 2, je n’en peux plus des longueurs interminables, des répétitions incessantes, et des personnages si nombreux dans les différentes polices qu’on s’y perd. Cette trilogie est pour moi largement surestimée, certes le 1er tome est très bon, mais les deux suivants nécessitaient des coupes. Je décide finalement de jeter l’éponge au bout de 300 pages (sur 710). Bien sûr j’ai lu quand même le procès de Lisbeth et la fin, soit quelques 200 pages de plus, les 200 dernières, mais en diagonale. Et bien sûr c’est toujours aussi attendu : les gentils gagnent et les méchants très méchants perdent, mais pour faire durer, on ajoute un tas de péripéties toutes plus irréalistes les unes que les autres, ça finit par vraiment lasser.

Quand bien même on nous sortirait un quatrième tome du disque dur de l’ordi de l’auteur décédé, je n’y accorderais je crois pas même un regard.

 

(Lecture et billet datant de mai 2009)

 

Actes Sud, septembre 2007, 710 pages, prix : 23 euros

Ma note :

Crédit photo couverture : éd. Actes Sud

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Honteuse - Karin Alvtegen

7 Avril 2009, 07:33am

Publié par Laure

 

Traduit du suédois par Philippe Bouquet


Du thriller 100% psychologique qui pousse au plus loin l'analyse de ses personnages et de leurs failles, de la culpabilité à la compassion, c'est un roman qu'on peine à lâcher l'auteur sait y faire !


Monika est médecin, et ne se remet pas de l'accident dans lequel a péri son frère alors qu'ils étaient adolescents. Lorsqu'un collègue rencontré dans un séminaire périra à sa place dans un accident de la route (c'est elle qui aurait dû repartir dans cette voiture), sa culpabilité atteint des sommets et elle va par tous les moyens tenter d'aider la veuve et l'orpheline. En parallèle, l'histoire de Maj-britt, une femme qui vit seule avec son chien et ne sort plus de chez elle, atteinte d'obésité morbide. Aidée par des aides à domicile, elle se plaît à les humilier, jusqu'à ce qu'une d'entre elles, Ellinor, s'accroche un peu plus que les autres et tente de percer sa carapace. Et lorsque sa meilleure amie perdue de vue lui écrit... de prison, c'est tout son passé qui lui revient.

Destins qui s'entrecroisent, terreurs du passé, culpabilité enfouie, volonté de se racheter, l'intrigue est menée de main de maître par l'auteur : complexe (au sens d'intéressante) et maîtrisée !

Si le personnage de Monika m'a parfois énervée, la manipulation est telle que de toute façon, il faut aller au bout !

Une auteure que j'avais découverte avec Recherchée, et que je compte bien continuer à lire !


Plon, septembre 2006, 303 pages,

ou Points, mars 2008, 347 pages, prix : 7 €

Ma note :

Crédit photo couverture : éd. Points / Seuil

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Tattoo girl – Brooke Stevens

27 Février 2009, 06:50am

Publié par Laure

Traduit de l’américain par Anne Mornet.

 

Une nuit dans le hall d’un centre commercial, un agent de surveillance trouve une jeune fille inerte, incapable de parler. Prise en charge par la police, on découvre rapidement que son corps a été entièrement tatoué d’écailles de poisson. Qui a bien pu la faire souffrir ainsi, et dans quel but ?

Lucy, une ancienne « grosse femme » qu’on exhibait dans un cirque et qu’on mariait à un nain à chaque représentation s’intéresse au sort de la jeune Emma et veut lui venir en aide, elle qui a connu toutes les moqueries et humiliations. La garde de l’adolescente lui est confiée, et l’enquête de Lucy commence.

 

Qualifier ce roman de « thriller » (c’est écrit sur la couverture) est à mon avis inapproprié : pas de suspense haletant ni d’entraînement rapide dans une enquête policière. Des passés douloureux, le monde curieux et peu exploité des « monstres » de cirque, des illuminés mystiques qui abusent de personnes faibles, c’est un roman qui partait d’idées originales mais qui se révèle décevant dans le sens où il manque cruellement de rythme et a voulu explorer trop de pistes à la fois.

 

Sélection 2009 du Prix des Lecteurs du Livre de Poche (à mon humble avis, en catégorie polars il n’a aucune chance !)

 

Le livre de poche n°31227, janvier 2009, 444 pages, prix : 6,95 €

Ma note :



Crédit photo couverture : © Leptosome et LGF

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Recherchée - Karin Alvtegen

26 Février 2009, 06:59am

Publié par Laure

Traduit du suédois par Philippe Bouquet

Les polars nordiques sont à la mode, je suis donc allée voir du côté de la suédoise Karin Alvtegen que je ne connaissais pas encore. Et ma foi c’est pas mal du tout, pas extraordinaire non plus mais plutôt bien mené.

Sibylla est devenue SDF après une rupture avec sa famille. Elle vit de combines en se faisant payer de bons repas et des nuits d’hôtels par des hommes esseulés et aguichés. Sauf que lorsque l’homme avec qui elle a passé la soirée est retrouvé sauvagement assassiné, tout tourne mal pour Sibylla qui est recherchée par tout le pays.

Fuite, errance, comment échapper à la traque policière tout en essayant quand même de démontrer son innocence ? Aidée d’un jeune garçon de 15 ans avec qui elle a sympathisé, Sibylla se bat pour retrouver le véritable assassin.

 

Petite-fille d’Astrid Lindgren (auteur de Fifi Brindacier), Karin Alvtegen a obtenu le prix 2000 du  meilleur roman policier nordique avec ce titre, qui a également été adapté au cinéma.

 

Plon, traduction française 2003, 269 pages, prix : 17 €

Existe en poche chez Points, 2005, 274 pages, prix : 7 €

Ma note :



Crédit photo couverture : éd. du Seuil / Points.

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