K.O. – Hector Mathis
Dans un contexte de chaos (K.O. ?) à Paris, qu’on imagine être des attentats, Sitam (Mathis ?) et la môme Capu réussissent à fuir, d’abord en banlieue puis à Amsterdam.
Le roman tient surtout par son écriture, riche et musicale. Les références au jazz et à l’atmosphère sonore du roman sont nombreuses.
Je n’ai pas adhéré à ce style et je ne dois la fin de ma lecture qu’à la brièveté du tout.
Comme au jeu des charades extrêmement tordues données en exemple, il est question, je trouve et je cite, de « priapisme par le langage ». Mais le langage, certes travaillé, ne fait pas tout. A trop soigner l’emballage au détriment du contenu, c’est l’ennui qui pointe.
Il faut dépasser la moitié du roman pour qu’enfin il se passe quelque chose, mais c’est trop tard, du moins pour moi. Le travail sur la langue a fini par être lassant et bavard.
Quant à la fin, soit je ne l’ai pas comprise, soit je conclurai par « tout ça pour ça ? »
Vous l’aurez compris, ce roman n’était pas pour moi !
Pourquoi je l’ai lu ? : Parce que c’est un premier roman qui s’annonçait comme LE coup de cœur de la blogosphère et des premières critiques parues sur le web.
Où et comment je l’ai lu ? : Sur liseuse, du 20 au 22 août, chez moi et en déplacement à Nantes, grâce à la plateforme de services de presse numériques Netgalley.
Buchet Chastel, août 2018, 208 pages, prix : 15 €, ISBN : 978-2-283-03148-3
Crédit photo couverture : © éd. Buchet Chastel