Dette de sang – Kevin Wignall
Traduit de l’américain par Nordine Haddad (traduction réalisée à partir de l’édition publiée aux États-Unis en 2015 sous le titre The Hunter’s Prayer chez Thomas & Mercer)
Ella Hatto, étudiante, passe quelques jours de vacances en Italie avec son petit ami. A la terrasse d’un café, elle est la cible de tueurs qui seront eux-mêmes abattus par un tueur à gages présent sur les lieux pour la sauver. Lucas, ce fameux tueur à gages, la mettra à l’abri avec son petit ami, et l’aidera à retrouver les commanditaires de l’assassinat, au même moment, de ses parents et de son frère.
Découvert grâce au challenge Netgalley, je pensais qu’un polar pouvait être l’occasion de passer un bon moment. Hélas ici l’intrigue ne fonctionne pas, elle est un peu trop inconsistante, tout comme la psychologie (absente) des personnages. De même l’enquête policière est inexistante. Alors quel est le but de ce roman ? Nous balader sur plus de 250 pages pour juste assister à des assassinats de sang-froid, sans autre motivation que la vengeance. Il manque cruellement d’un fond, de motivations, d’explications, et d’une écriture qui tienne un peu mieux la route (écriture ou traduction bancale ?) Passez votre chemin.
Thomas & Mercer / Amazon Media EU Sàrl, à paraître (juillet 2019), 267 pages, prix : 9,99 € en version papier ou 4,99 € en numérique ou gratuit sur abonnement Kindle, ISBN : 9782919803859
Crédit photo couverture: © theWorldofDOT, Milano Photos : © SkyNext/Shutterstock ©Steve Vidler / Alamy