Le jour de nos cent ans...
Il y a quelques jours, avec mon collègue artiste mime metteur en scène réalisateur tout ça tout ça né le même jour que moi mais pas la même année donc est-ce vraiment le même jour etc., nous fêtions à nous deux nos 100 ans réunis. C’est un peu le rituel de fin d’année, on convie les bénévoles qui œuvrent tout au long de l’année au bon fonctionnement de la bibliothèque et du centre culturel, chacun apporte un plat et on a à manger pour quinze jours (On me souffle dans l’oreillette que si en plus il faut apporter quelque chose, ce n’est plus une invitation. Bah si, allez, seule compte la bonne humeur, et si on était riches dans la culture, ça se saurait. Fi du point d’indice gelé depuis trois ans et des fiches de paie qui ne font que baisser pour rattrapage de cotisations pour équité, le coût de la vie lui, il n’est pas gelé depuis trois ans hein, bon, on a dit seule compte la bonne humeur.)
Donc… les coquins participants nous avaient réservé une surprise : il nous a fallu souffler 100 bougies alignées sur le devant de la scène, ça n’impressionne pas qu’un peu, une largeur tout entière de scène de salle de spectacle ! Chacun à un bout et on se rejoint au milieu. Non chacun souffle le nombre de bougies qui lui correspond. Euh, on a vite oublié cette option. Il y a quelques photos, mais je ne sais pas qui les a
Il y a eu le cadeau de circonstance :
(et je sais comme c’est difficile d’offrir un livre à une bibliothécaire : mais non, il suffit de séparer livres qu’on achète pour le travail et qu’on n’a pas le temps de lire – et certainement pas tous !, et livres personnels qu’on peut trimballer partout et garder indéfiniment, donc bien sûr que ce livre m’a fait plaisir, et sincèrement je ne l’ai pas déjà lu)
Les cadeaux des uns et des autres :
(des fleurs magnifiques, le dernier CD d’Alex Beaupain et le dernier roman de Dominique Dyens)
Puis le chat chaussette dans un joli pochon (merci Estelle ! vous savez, Estelle de la pochette de la liseuse) qui a fait des jalouses à la maison et qui est plus sympa que le vrai parce qu’il ne me réveille pas la nuit (bon d’accord le vrai et ses ronron sont irremplaçables), et le chat Michel de Leslie Plée (merci mes filles !) qui me régale le soir en ce moment (et oui les journées sont si remplies qu’il me faut plus de 4 jours pour lire une BD)
Merci à vous aussi, lecteurs blogueurs et auteurs notamment, qui m'avez laissé des messages sur Facebook
Et demain matin je repars à Nantes (360 km AR, tout en étant au bureau à 14h, hum !) chercher l’aîné qui quitte l’internat avant de réemménager à la rentrée dans un appart en coloc avec deux copains qui passent en MP* et lui en PSI (sans l’étoile mais il sait combien je suis fière de lui, 16 heures de maths et 12 de physique - à la louche, j'en sais rien - par semaine moi j’aurais jamais pu), on aurait préféré l’internat mais il n’y a pas de place pour tous, les élèves de première année sont prioritaires, on le savait.
La deuxième n’est pas en reste, Terminale l’an prochain, et Mosquito passe en 5ème (avec latin moribond – qui a dit « comme ce blog » ?) et si le soleil daignait se montrer (gris pluie 14° encore) on pourrait presque penser aux vacances…