Les jardins d'Hélène

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Partir, un film de Catherine Corsini (2009)

3 Août 2010, 06:05am

Publié par Laure

 

Avec Kristin Scott Thomas, Sergi Lopez, Yvan Attal

Durée : 1h25

 

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Le synopsis d'Allociné :

Suzanne a la quarantaine. Femme de médecin et mère de famille, elle habite dans le sud de la France, mais l'oisiveté bourgeoise de cette vie lui pèse. Elle décide de reprendre son travail de kinésithérapeute qu'elle avait abandonné pour élever ses enfants et convainc son mari de l'aider à installer un cabinet. A l'occasion des travaux, elle fait la rencontre d'Ivan, un ouvrier en charge du chantier qui a toujours vécu de petits boulots et qui a fait de la prison. Leur attraction mutuelle est immédiate et violente et Suzanne décide de tout quitter pour vivre cette passion dévorante.

 

Le film s'ouvre sur un coup de feu, qui nous dit donc la fin, enfin pas totalement, on a une chance sur deux. Il faut donc remonter l'histoire. Ce n'est au final qu'une banale histoire d'adultère compliquée par un mari possessif et manipulateur, mais qui tient par la force de l'interprétation de Kristin Scott Thomas, qui porte à la perfection cette passion amoureuse et sa difficulté à la vivre. L'ensemble est classique et se laisse voir, sans apporter d'originalité particulière, c'est déjà beaucoup vu et revu. La fin est pour moi décevante, car elle n'ose pas aller au bout et s'arrête avant les conséquences...

 

(bon, pour faire le repassage, c'était pas mal)

 

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 Kristin Scott Thomas et Sergi Lopez © Pyramide Distribution

 

 

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Un conte de Noël, un film d'Arnaud Desplechin (2008)

31 Juillet 2010, 07:00am

Publié par Laure

 

Avec une Pléïade de têtes d'affiches françaises : Catherine Deneuve, Jean-Paul Roussillon, Mathieu Amalric, Anne Consigny, Melvil Poupaud, Emmannuelle Devos, Chira Mastroianni, etc.

 

Durée : 2h25

 

conte-de-noel.jpgLe synopsis :

"À l'origine, Abel et Junon eurent deux enfants, Joseph et Elizabeth. Atteint d'une maladie génétique rare, le petit Joseph devait recevoir une greffe de moelle osseuse. Elizabeth n'était pas compatible, ses parents conçurent alors un troisième enfant dans l'espoir de sauver Joseph. Mais Henri qui allait bientôt naître, lui non plus, ne pouvait rien pour son frère - et Joseph mourut à l'âge de sept ans. Après la naissance d'un petit dernier, Ivan, la famille Vuillard se remet doucement de la mort du premier-né. Les années ont passé, Elizabeth est devenue écrivain de théâtre à Paris. Henri court de bonnes affaires en faillites frauduleuses, et Ivan, l'adolescent au bord du gouffre, est devenu le père presque raisonnable de deux garçons étranges. Un jour fatal, Elizabeth, excédée par les abus de son mauvais frère, a "banni" Henri, solennellement. Plus personne ne sait exactement ce qui s'est passé, ni pourquoi. Henri a disparu, et la famille semble aujourd'hui dissoute. Seul Simon, le neveu de Junon, recueilli par sa tante à la mort de ses parents, maintient difficilement le semblant d'un lien entre les parents provinciaux, la soeur vertueuse, le frère incertain et le frère honni..."

 

Je n'ai que très moyennement aimé ce film français torturé et compliqué pour pas grand-chose, essentiellement dans sa réalisation en kaléidoscope et narration très théâtrale, trop écrite, notamment lorsque les personnages viennent réciter leur texte devant la caméra. C'est voulu, certes, moi je trouve ça lourd et barbant. Ils en tiennent tous une sacrée couche dans cette histoire (qui n'a pas grand-chose à voir avec Noël mais il fallait bien un prétexte pour réunir ceux qui se haïssent sous un même toit), seul le personnage joué par Emmanuelle Devos apporte un peu de fraicheur et de fantaisie à l'histoire, si on ne la considère pas tout simplement aussi ravagée que les autres. Et puis 2h30 c'est bien trop long pour toujours redire essentiellement la même chose...

 

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Etreintes brisées, un film de Pedro Almodovar (2009)

30 Juillet 2010, 19:42pm

Publié par Laure

 

Avec Penelope Cruz, Blanca Portillo, Lluis Homar

Durée : 2h09

etreintes-brisees.jpgSynopsis d'Allociné : "Dans l'obscurité, un homme écrit, vit et aime. Quatorze ans auparavant, il a eu un violent accident de voiture, dans lequel il n'a pas seulement perdu la vue mais où est morte Lena, la femme de sa vie. Cet homme a deux noms : Harry Caine, pseudonyme ludique sous lequel il signe ses travaux littéraires, ses récits et scénarios ; et Mateo Blanco, qui est son nom de baptême, sous lequel il vit et signe les films qu'il dirige. Après l'accident, Mateo Blanco devient son pseudonyme, Harry Caine. Dans la mesure où il ne peut plus diriger de films, il préfère survivre avec l'idée que Mateo Blanco est mort avec Lena, la femme qu'il aimait, dans l'accident.
Désormais, Harry Caine vit grâce aux scénarios qu'il écrit et à l'aide de son ancienne et fidèle directrice de production, Judit García, et du fils de celle-ci, Diego. [...]"

 

Encore un somptueux film d'Almodovar, riche, puissant, extrêmement travaillé sans que l'artifice transparaisse trop, malgré un début peut-être un peu long ou confus, j'ai aimé cette histoire d'amour tragique racontée par le biais des souvenirs, des retours en arrière, du surgissement du passé dans le présent, Pénélope Cruz y est somptueuse, tous les acteurs y sont également très bons, et le scénario joue par la mise en abyme l'éloge du cinéma tout court. Et quand on croit connaître le dénouement survient toujours un nouvel élément. Un bien bon moment !

 

(Merci à Véro qui me l'a offert pour mon anniversaire !)

 

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La journée de la jupe, un film de Jean-Paul Lilienfeld (2008)

5 Juillet 2010, 13:11pm

Publié par Laure

 

Avec Isabelle Adjani, Denis Podalydès, Yann Collette, Jackie Berroyer

Durée : 90 min

 

journee-de-la-jupe.jpgSophie Bergerac, prof de français dans un collège difficile de ZEP, pète les plombs lorsque pour la énième fois un cours dégénère, mais cette fois, elle a une arme en main...

 

Que dire d'intelligent lorsque l'on ressort un peu groggy d'un tel film ? Ce qui fait peur, c'est qu'on sait tous que cette réalité-là est possible dès demain, qu'on en n'est pas loin... Si l'on part d'une vision un peu caricaturale qui fait sourire (le proviseur, les collègues), on se retrouve très vite face aux réalités du quotidien, et face aux bonnes questions. Il est très dur d'être enseignant aujourd'hui, même si bien sûr ce qu'on voit dans le film n'est pas le lieu commun de tous les établissements ni de toutes les villes. Néanmoins tout bascule, plus ou moins vite selon les endroits.

 

Formidable Isabelle Adjani (César 2010) dans ce rôle de prof à bout de nerfs, formidables jeunes aussi ! Le huis-clos est oppressant et monte en tension, le passage avec les parents de la prof particulièrement révélateur et émouvant, et la fin... ces trois élèves filles en jupe... j'en ai encore des frissons.

 

Un scénario intelligent (que de questions abordées, notamment sur la responsabilité et la complaisance dans la victimisation), une interprétation magistrale, dommage que ce film n'ait pas eu l'ampleur de diffusion qu'il aurait mérité. Le DVD est à tout petit prix un peu partout, il est encore temps de se rattraper.

 

Merci à Anne qui par le biais d'un échange par mail parti d'un roman, m'a donné l'envie de le commander !

 

Ma grande de 13 ans 1/2 a beaucoup aimé aussi, et Mosquito qui passait de temps en temps dans les parages y jetait un oeil inquiet, mais je ne lui avais pas proposé de le regarder avec nous. Mais tous les élèves devraient le voir... dès la classe de 4ème peut-être.

 

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Un prophète, un film de Jacques Audiard (2009)

21 Mars 2010, 07:38am

Publié par Laure


Avec Tahar Rahim, Niels Arestrup, …

Durée : 2h30


un-prophete.jpgSynopsis : "Condamné à six ans de prison, Malik El Djebena ne sait ni lire, ni écrire. A son arrivée en Centrale, seul au monde, il paraît plus jeune, plus fragile que les autres détenus. Il a 19 ans.
D'emblée, il tombe sous la coupe d'un groupe de prisonniers corses qui fait régner sa loi dans la prison. Le jeune homme apprend vite. Au fil des " missions ", il s'endurcit et gagne la confiance des Corses.
Mais, très vite, Malik utilise toute son intelligence pour développer discrètement son propre réseau..."


LE film aux 9 Césars, dont ceux de Meilleur film, Meilleur réalisateur, Meilleur acteur pour Tahar Rahim, Meilleur acteur dans un second rôle pour Niels Arestrup.

Lorsqu'il arrive en prison, le jeune Malik n'a que 19 ans, il a l'air candide, il est naïf et illettré. Dans l'enceinte carcérale s'affrontent deux clans, les Corses et les Arabes, la mafia corse dominant sous le personnage de César, très bien joué par Niels Arestrup. En échange d'un service (un assassinat dans les murs !), Malik va bénéficier de la protection de César, et petit à petit, prendre discrètement la place du maître.

Film aussi violent que surprenant, aussi dérangeant qu'admirable. Certaines scènes sont franchement dures, dans cet univers clos, noir et étouffant. Après 2h30 on en ressort vraiment étourdi, mais captivé. Jolie démonstration, malgré le réalisme violent, de l'ascension rendue possible par la connaissance, car c'est en passant par l'apprentissage (dans tous les sens y compris scolaire) et l'observation que Malik accédera au pouvoir. L'élève dépasse le maître, les moyens sont effrayants et condamnables, mais le résultat stupéfiant. Jamais film n'aura fait pénétrer aussi longtemps dans l'univers âpre et corrompu d'une prison.

 

C'est dérangeant, mais bien construit, et bien fichu, avec quelques scènes plus "oniriques" quand Malik vit ses flashs qui lui vaudront le surnom de "Prophète". A voir, incontestablement.

 

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L'échange, un film de Clint Eastwood (2009)

19 Février 2010, 07:20am

Publié par Laure

Avec Angelina Jolie, John Malkovich

Durée : 141 min


l-echange.jpgLos Angeles, 1928. Christine Collins (Angelina Jolie) élève seule son fils, tout en travaillant dans un central téléphonique. Alors qu'elle s'est organisée pour que son fils reste un peu seul en son absence une journée, à son retour, il a disparu. La police ne s'inquiète guère de l'affaire : « ils reviennent toujours, on verra dans 24h ». Le lendemain, l'enquête démarre et reste morte pendant cinq mois, où on lui ramène en train un petit garçon, qu'on dit être le sien. Mais une mère ne peut pas se tromper, non cet enfant n'est pas le sien. Et là sur le quai de gare commence toute l'abominable manipulation qui vous scotche malgré vous au fauteuil. Christine se battra pour faire entendre sa vérité, mais la police ne supporte pas qu'on ternisse son image : internement d'office et intimidation toujours plus violente. Avec le soutien de quelques uns, elle poursuivra sa lutte, en passant par toutes les horreurs possibles. La puissance d'un système face à la bonne foi d'une mère, tout dans cette histoire et jusqu'à certaines scènes (l'hôpital psy, et d'autres, je ne veux pas tout dévoiler), est effroyable.

Je n'aime pas spécialement Angelina Jolie (mon dieu, cette bouche !) mais elle incarne si bien le rôle, avec force et présence dans cette lutte aussi vaine que terrifiante. D'autant plus effroyable que le film est tiré d'une histoire vraie.


Excellent.

 

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La folle parenthèse, Liane Foly (2008)

18 Février 2010, 07:01am

Publié par Laure

Spectacle enregistré au théâtre Marigny en juin 2008.

Durée : 2h


B001DD0I3M.jpgLiane Foly nous offre un one-woman show mis en scène au cabaret de Pedro, « le gay-tapant », où elle va revisiter les incontournables voix de la chanson française, québecoise, du cinéma, de la politique, etc.

ça commence assez moyen, dans un humour assez gras et court, avec des imitations assez courtes aussi, qui font la prestation un peu légère. L'écriture du spectacle peine un peu. Et les allusions à sa muse Mumu (Muriel Robin), qu'on nous montre sans cesse dans la salle, commencent à fatiguer. L'ensemble prend meilleure forme dans la deuxième heure du spectacle, même si le liant entre deux personnages est souvent mauvais ou inconsistant, bien souvent rattrapé par ses musiciens. En fait Liane Foly est à son meilleur quand elle ne cherche pas forcément à faire rire, juste quand elle imite, en forçant parfois les traits, certes. Elle se révèle excellente, et c'est un peu tard hélas, dans les rappels, à la toute fin du spectacle, dans son imitation de Dalida.

Une bonne prestation quand même, que j'ai découverte grâce au colis surprise de Dame C. (merci !)



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Je l’aimais, un film de Zabou Breitman (2009)

20 Janvier 2010, 10:27am

Publié par Laure

Adapté du roman éponyme d’Anna Gavalda.

Durée : 1h52

Avec : Daniel Auteuil, Marie-Josée Croze, Florence Loiret Caille

 

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Chloé (Florence Loiret Caille), quittée par son mari, se réfugie avec ses deux filles chez Pierre, son beau-père (Daniel Auteuil), pour y pleurer son désespoir et y taire sa souffrance, parce que c’est ainsi dans cette famille, on ne fait pas de vagues, on garde ses malheurs pour soi. Il suffira d’une nuit à Pierre pour raconter à Chloé l’amour de sa vie, ce choix qu’il n’a pas fait, ce qui aurait pu être et ce qui a été… et aider ainsi Chloé à regarder le jour à nouveau.

Fidèle au roman d’Anna Gavalda (lu en 2002), c’est un film qui paraît lisse et convenu, sans grands éclats mais fort quand même, dans sa dernière partie surtout. Un drame de l’intériorité sur un classique trio amoureux. Mais dans la sobriété s’exprime le sentiment et toute la réalité d’une histoire, celle d’amour surtout, entre Daniel Auteuil et Marie-Josée Croze. Un classique en quelque sorte, bien porté par les deux acteurs principaux.

 

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Australia, un film de Baz Luhrmann (2008)

5 Janvier 2010, 07:22am

Publié par Laure

Avec Nicole Kidman, Hugh Jackman, ...
Durée : 2h38
(oui quand même, mais dans son canapé, parfait !)

australia.jpgSynopsis : Lady Sarah Ashley, une aristocrate anglaise hautaine et renfermée, arrive au coeur des paysages sauvages du Nord de l'Australie pour y rejoindre son mari qu'elle soupçonne d'adultère, et qui tente - sans succès - de vendre l'immense domaine qu'ils possèdent sur place : Faraway Downs.
Elle ne tarde pas à découvrir que l'exploitation est au bord de la ruine et menacée par son propre contremaître, Neil Fletcher, un homme sans scrupules de mèche avec un puissant éleveur, prêt à tout pour précipiter la chute du domaine et s'en emparer.
Pour sauver Faraway Downs, Sarah n'a pas d'autre choix que de s'allier à un "cow-boy" local un peu rustre connu sous le seul nom de "Drover", et de parcourir avec lui des milliers de kilomètres à travers les terres aussi magnifiques qu'inhospitalières du pays afin de mener jusqu'à Darwin 1500 têtes de bétail.
Peu à peu transformée par la puissance et la beauté des paysages, touchée par la rencontre d'un jeune aborigène orphelin, Sarah découvre des sentiments qu'elle n'avait jamais éprouvés jusqu'alors.
Au terme de leur périple, la seconde guerre mondiale a rattrapé l'Australie, et la ville de Darwin doit désormais faire face aux bombardements japonais.
Pour la première fois de sa vie, Sarah sait pour qui et pour quoi se battre, et est prête à tout pour sauver ce qui compte désormais pour elle.

Mon avis : D'abord il y a l'Australie, grandiose, sublime, étonnante, impressionnante. Puis l'aventure d'un scénario tantôt dynamique tantôt glamour aucours duquel Nicole Kidman (lady Sarah Ashley) fera tout pour défendre son domaine et ses amours. Saga romanesque (sortez les mouchoirs dans la deuxième partie), sans grande surprise au final dans son déroulement mais époustouflante dans ses paysages, un très beau film, avec une belle place faite au peuple aborigène.
A voir et à revoir.

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PS : merci Clarabel !

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A bord du Darjeeling Limited, un film de Wes Anderson (2008)

25 Novembre 2009, 19:14pm

Publié par Laure

Avec Owen Wilson, Adrien Brody, Jason Schwartzman, ...
Durée : 1h47


Le synopsis d'Allociné : "Trois frères qui ne se sont pas parlé depuis la mort de leur père décident de faire ensemble un grand voyage en train à travers l'Inde afin de renouer les liens d'autrefois.
Pourtant, la "quête spirituelle" de Francis, Peter et Jack va vite dérailler, et ils se retrouvent seuls, perdus au milieu du désert avec onze valises, une imprimante, une machine à plastifier et beaucoup de comptes à régler avec la vie...
Dans ce pays magique dont ils ignorent tout, c'est alors un autre voyage qui commence, riche en imprévus, une odyssée qu'aucun d'eux ne pouvait imaginer, une véritable aventure d'amitié et de fraternité..."

Ce qui m'a plu d'emblée dans ce film, c'est le côté loufoque et décalé. On est souvent proche de l'absurde et du burlesque. Comme cette manie de toujours courir après son train, comme tout ce qui leur tombe d'imprévu sur le coin du nez. C'est drôle, coloré, original, ... vont-ils finir par règler leurs comptes avec leur mère et la mort de leur père ? Vont-ils enfin renaître à eux-mêmes et à la fratrie ? En tout cas ils nous amusent bien le temps de ce périple autant intérieur qu'extérieur, aux couleurs de l'Inde. Sympathique.


Etoiles :

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