Les jardins d'Hélène

Blanche-Nègre – Karine Fougeray

28 Février 2018, 19:00pm

Publié par Laure

Il y a quelques années (euh… en 2008 en fait, 10 ans déjà !), j’ai reçu Karine Fougeray pour son premier roman Ker Violette, et son éditrice Delphine Montalant l’accompagnait pour nous présenter sa maison d’édition.

 

Nos lecteurs avaient beaucoup apprécié cette rencontre (moi aussi évidemment !), j’avais beaucoup aimé le recueil de nouvelles de Karine Fougeray : Elle fait les galettes, c’est toute sa vie, ainsi que son roman. J’étais plus ou moins restée en contact via Facebook, j’avais dû revoir Delphine sur le marché de Montalivet, et Karine au Salon Etonnants Voyageurs à St Malo. De temps à autre, il m’arrivait de me demander si Karine publierait à nouveau.

 

C’est chose faite !

 

Et quelle belle couverture pour cette « Blanche-Nègre », petite fille africaine albinos, noire dedans et blanche dehors, rejetée de tous pour cette raison. Mais il n’y a pas que l’emballage, le roman est une vraie et belle réussite !

 

Dans une première partie très épurée mais magnifiquement écrite, en 1986, Charlotte Kerimer, 37 ans, est chargée des cours d’alphabétisation et d’écriture des ouvriers qui travaillent à la construction d’un nouvel aéroport international. Elle tombe amoureuse d’Adama, avant de repartir. Lorsqu’elle revient six mois plus tard, il est marié et père d’une famille nombreuse. Elle digère tant bien que mal sa déception. Sa femme meurt en couches dix ans plus tard, après avoir donné naissance à une petite fille à la peau blanche : la honte est sur la famille. Charlotte va adopter et élever cette petite fille qu’elle appellera Blanche-Nègre.

 

En 2008, des touristes descendent de la pirogue et viennent goûter une semaine de vacances ensoleillées. Certains d’entre eux ne se doutent pas encore que ces quelques jours bouleverseront leur vie. Cette partie centrale du roman est plus longue, on prend le temps de s’installer avec les personnages, de s’attacher à l’amitié entre la petite Suzanne et Blanche-Nègre. Mais derrière leurs jeux, leurs mots d’enfants, leurs différences qui s’apprivoisent, se cache un drame qui marquera tant les habitants que les vacanciers.

 

La dernière partie, qui retrouve la brièveté de la première, éclaire l’ensemble d’un nouveau (et terrible) regard.

 

On se laisse embarquer avec bonheur dans cette histoire qui derrière une apparente insouciance enfantine, révèle combien la différence d’une couleur de peau, combien la parole parfois naïve de l’enfance peuvent détruire des vies.

 

On y retrouvera aussi des thèmes chers à l’auteure tels que la mer, la richesse de ses fonds, la navigation, et les chevaux.

 

Un roman concis qui distille son sens profond au fil d’une construction habile et d’une écriture ciselée. On gardera longtemps en nous un peu de Blanche-Nègre, Suzanne, Khady et Tigane. De belles retrouvailles avec la plume de Karine Fougeray, qui crée aussi elle-même ses couvertures !

 

 

 

« L’aube était livide, mais le soleil se hissa en sang. » (p.23)

 

 

(et Merci à Delphine également pour sa fidélité !)

 

 

 

Ed. Delphine Montalant, février 2018, 114 pages, prix : 16 €, ISBN : 978-2-915779-24-0

 

 

 

Crédit photo couverture : © Karine Fougeray et éd. Delphine Montalant

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Si vulnérable – Simo Hiltunen

25 Février 2018, 18:02pm

Publié par Laure

Traduit du finnois par Anne Colin du Terrail

 

Le roman s’ouvre sur la scène d’un loup en train de dévorer les entrailles d’un élan. Un garçon de treize ans, dehors par moins vingt degrés, s’est enfui de chez lui parce que son père frappait une fois de plus sa mère ; armé d’un simple couteau, il va tuer ce loup. Il est prêt désormais, ce sera son père ou lui.

 

Le thème de la violence familiale est donné.

 

Lauri Kivi, journaliste au Suomen Sanomat à Helsinki, file sur une scène de crime. Un flic en activité a tué sa femme et ses deux enfants avant de se suicider. A moins que ce ne soit l’œuvre d’une personne extérieure ? Lauri n’aura de cesse de traquer un serial killer, mais se mettra lui-même en danger, par la proximité qu’il peut avoir avec les différents meurtres.

 

La première moitié du roman, après le prologue du loup qui ne trouvera son explication que tardivement dans le livre, s’attache essentiellement à décrire l’histoire familiale de Lauri, lui-même victime avec son frère Tuomas d’un père violent. Il n’est jamais très loin lui-même de basculer dans une brutalité sordide. Est-ce pour cela que ces drames familiaux, comme les nomme la police, l’intéressent tant ?

 

Il faudra du temps pour que la traque du meurtrier commence vraiment, et pour ma part, je trouve que le roman est très réussi dans sa description sombre de la violence qui se reproduit de père en fils, dans cette question sous-jacente de la possibilité de rompre ce cercle infernal ou non, la première moitié est un bon roman noir. Je le trouve en revanche moins réussi sur la partie policière / résolution de l’énigme, la première scène de l’arme cachée par Lauri est totalement irréaliste, on ne cherchera pas trop la crédibilité dans la façon dont l’enquête est menée. Il y a sans doute quelques longueurs, un déséquilibre entre description sociale de la maltraitance et roman policier. Allégé de quelques longueurs ce roman finlandais aurait pu être bien plus convaincant. Il reste néanmoins intéressant à découvrir et plutôt prenant.

 

 

Fleuve noir, février 2018, 592 pages, prix : 21,90 €, ISBN : 978-2-265-11645-0

 

 

 

Crédit photo couverture : © éd. Fleuve noir

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Oh, hé, ma tête ! – Shinsuke Yoshitake

23 Février 2018, 14:36pm

Publié par Laure

Texte traduit du japonais par Corinne Altan

 

Un petit garçon a la tête coincée dans l’encolure de son t-shirt (qui n’a pas ce souvenir d’enfance ?!), c’est la faute de sa maman trop pressée qui a tiré trop fort pour le conduire au bain.

Mais lui veut se débrouiller tout seul pour l’enlever ! Sans succès. Mais s’il restait définitivement bloqué, comment vivre comme cela ?

Il ne manque pas d’imagination ce p’tit bonhomme et c’est très drôle !

Jusqu’à la chute, tout aussi amusante.

 

 

Un album simple et plein d’humour sur l’autonomie des petits, la persévérance dans l’apprentissage ou l’essai. Le très du dessin est clair et simple, le choix de couleur restreint, mais ça fonctionne, dans l’épure et l’équilibre texte/image.

 

 

 

(Dès 3 ans)

 

 

© Shinsuke Yoshitake et éd. Kaléidoscope

 

 

 

 

© Shinsuke Yoshitake et éd. Kaléidoscope

 

 

 

 

Éditions Kaléidoscope (diff. L'école des Loisirs), février 2017, format à l’italienne 18 x 23 cm, prix : 11 €, ISBN : 978-2-877-67926-8

 

 

 

Crédit photo couverture : © Shinsuke Yoshitake et éd. Kaléidoscope

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Et soudain, la liberté – Evelyne Pisier, Caroline Laurent

18 Février 2018, 20:19pm

Publié par Laure

Et soudain, la liberté est la biographie romancée d’Evelyne Pisier et ses parents. C’est aussi l’histoire d’un projet littéraire original et intéressant.

 

Evelyne Pisier a confié son manuscrit à une jeune éditrice, Caroline Laurent, et lui a fait promettre de le finir après sa mort. La jeune femme a tenu sa parole.

 

Lucie (le double littéraire d’Evelyne) a grandi en Indochine, entre un père fonctionnaire colonialiste et raciste, et une mère féministe avant-gardiste.

 

Toutes deux, mère et fille, dans leur amour fusionnel, mèneront un combat permanent pour la liberté des femmes : indépendance, travail, contraception, droit à l’avortement, engagements politiques …

 

Le roman est entrecoupé par les interventions de Caroline Laurent. J’ai mis un peu de temps à me faire à ces coupures, qui interrompaient la fluidité romanesque, mais qui éclaircissaient aussi le travail entrepris.

 

J’ai finalement beaucoup aimé ces interventions qui dévoilent le travail éditorial, et beaucoup de résonances dans la vie personnelle de l’éditrice.

 

C’est un très beau roman – puisque c’est ainsi que le définit la maison d’édition – j’aurais peut-être aimé savoir quelle était la part réelle d’écriture d’Évelyne par rapport à celle de Caroline, mais j’ai aimé me plonger dans ce destin individuel qui n’omet pas une grande partie de l’Histoire du XX ème siècle, ainsi que le combat féministe pour la liberté de penser et d’agir. Quelle force ont eu ces deux femmes, mère et fille !

 

 

 

 

 

Lu dans le cadre du Grand Prix des Lectrices de ELLE 2018, catégorie Roman

 

 

 

 

 

Ed. Les Escales, domaine français, août 2017, 441 pages, prix : 19,90 €, ISBN :978-2-36569-307-3

 

 

 

Crédit photo couverture : © Hokus Pokus Créations, photo : Evelyne Pisier, 1964, © Una Liutkus / et éd. Les Escales

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17 février 2006 - 17 février 2018

17 Février 2018, 22:05pm

Publié par Laure

Ce blog a....

17 février 2006 - 17 février 2018

et l'illustration la plus pourrie de sa longue vie.

Aucun effort 😉

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Menace sur la bibliothèque (Super Lecture Boy) – Arnaud Alméras, ill. de Clément Devaux

16 Février 2018, 14:35pm

Publié par Laure

Derrière Super Lecture Boy se cache un garçon ordinaire : Thomas. Alors qu’il lit des BD à la bibliothèque avec son amie Rose, un phénomène étrange se produit. Tous les livres tombent en poussière sous l’effet d’une fumée rose parfumée à la fraise, projetée par un chien robot.

 

Aussitôt, Thomas se transforme en Super Lecture Boy, le super-héros de la lecture, armé de son gros dictionnaire. Il est aussi capable de lire à toute vitesse, deux pages en même temps, dans un livre fermé ou à travers les murs.

 

Voici le point de départ d’une aventure fantastique avec des machines, des méchants un peu bêtes, un chien robot nommé Attak, mais nul doute que le courage et l’intelligence de Rose et Thomas vaincront.

 

Un peu déçue par cette découverte de la série (qui comptait déjà un premier titre) car il est au final assez peu question de livres et de lecture, ou ils ne sont pas l’enjeu de l’histoire, ou alors de manière très éloignée (prétexte). Je m'attendais à ce que l'on parle davantage de livres. Ça fonctionne bien en revanche côté aventure fantastique.

 

Une typologie assez grande, une mise en pages aérée et de chouettes illustrations en couleurs rendent la lecture ludique et agréable.

 

 

A proposer à partir de 7-8 ans.

 

 

Nathan, coll. Premiers romans, février 2017, 54 pages, prix : 7,20 €, ISBN : 978-2-09-257124-8

 

 

 

Crédit photo couverture : © Clément Devaux et éd. Nathan

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Timoto n’est pas un tigre / Timoto sait déjà bientôt nager – Rémi Courgeon

13 Février 2018, 11:18am

Publié par Laure

Timoto n’est pas un tigre / Timoto sait déjà bientôt nager – Rémi Courgeon

Timoto est un petit tigre, à moins que ce ne soit un enfant ? En tous les cas, il ressemble fort aux enfants autour de nous : il s’invente des histoires, joue, vit de grandes aventures…

 

Voici les deux premiers albums de la série, pour les petits à partir de 3-4 ans.

 

Dans Timoto n’est pas un tigre, notre petit bonhomme joue à se transformer en d’autres animaux, partant du principe que le orange, sa couleur de tigre, c’est nul. Quelques bricoles trouvées dans la maison et le voilà devenu zèbre, girafe, aigle, serpent, mais ce n’est jamais simple. Et quand finalement, être un éléphant semble lui convenir, voilà Timoto pris au piège : « à table mon petit herbivore ! ». De la salade, beurk, je veux redevenir tigre !

 

J’aime beaucoup la fantaisie et l’humour de ce premier titre, ça fait du bien de retrouver son imaginaire d’enfant !

 

Dans le deuxième titre, Timoto sait déjà bientôt nager. Vous noterez bien sûr l’oxymore entre déjà et bientôt ! Timoto aime bien aller à la piscine : on peut jouer avec l’eau (et en ramener un peu à la maison), et ce petit bonhomme a un humour débordant quand il s’agit d’observer les détails. Il aime tellement ça qu’il s’entraine à la maison : il traverse toute la piscine sans respirer, en se faufilant sous le tapis, et il sait déjà nager sans bouée… mais aussi sans eau, à plat dos sur un tabouret. Qui n’a jamais joué à cela étant petit ?

 

Là encore j’aime la fraicheur et le ton malicieux de l’auteur, Timoto rejoint la vague des albums des p’tits plaisirs quotidiens. Simple mais efficace.

 

 

 

 

Quatre autres titres sont annoncés pour l’année 2018 :

- Timoto aime très beaucoup sa maman

- Timoto veut un vrai cheval

- Timoto y arrive presque tout seul

- Timoto a un meilleur copain

 

 

 

Nathan, janvier 2018, 32 pages, prix : 6.95 € chaque

ISBN Timoto n’est pas un tigre : 978-2-09-257687-8

ISBN Timoto sait déjà bientôt nager : 978-2-09-257688-5

 

 

 

Crédit photo couverture : © Rémi Courgeon et éd. Nathan

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L’essence du mal – Luca d’Andrea

11 Février 2018, 12:51pm

Publié par Laure

Traduit de l’italien par Anaïs Bouteille-Bokobza

 

 

Jeremiah Salinger est documentariste américain, marié à une femme originaire du Sud-Tyrol, dans la région des Dolomites, en Italie.

En faisant un reportage sur le secourisme en montagne, il se trouve piégé par une avalanche et sauvé de justesse. Lors de sa convalescence, il entend parler d’un fait divers survenu trente ans plus tôt, et va plonger aux tréfonds du mal pour élucider cette vieille affaire.

 

Le début (et plus largement la première moitié) est très bon : proche du roman d’aventure, avec juste ce qu’il faut de stress, de psychologie, d’intrigue qui se dessine. Mais le cœur du roman repose sur une idée tellement tirée par les cheveux et si peu crédible que plus on avance, plus c’est grotesque. Et tout se complique, trop, pour rendre la résolution du cas plus retorse, mais le lecteur a décroché, tout est trop forcé et invraisemblable. On va jusqu’au bout pour ne rien louper, mais c’est décevant.

 

 

Et il n’y a que moi que ça choque la St Nicolas le 05 décembre (p. 143) ? Pour avoir grandi dans l’est de la France où St Nicolas était très fêté et passait à l’école offrir des chocolats, pour moi, c’est encore et toujours le 06 décembre.

 

 

 

Lu dans le cadre du Grand Prix des Lectrices de ELLE 2018, catégorie Policier

 

 

 

 

 

Denoël, coll. Sueurs froides, octobre 2017, 455 pages, prix : 21,90 €, ISBN : 978-2-207-13578-5

 

 

 

Crédit photo couverture : © Constance Clavel, Image : © David Baker / Arcangel / et éd. Denoël

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La mise à nu - Jean-Philippe Blondel

5 Février 2018, 11:32am

Publié par Laure

« C’était très étrange. Je savais que j’étais chez Alexandre Laudin. Qu’il dessinait mon visage sous tous les angles à grands coups de fusain. Que j’avais cinquante-huit ans. Que j’étais divorcé, père de deux filles adultes. Que j’enseignais l’anglais depuis plus de trente-cinq ans. J’étais conscient du mur blanc en face de moi. De l’éclat de lumière que renvoyait la porte vitrée. Et pourtant, je n’étais plus tout à fait présent. (…) »

 

A quelques années de la retraite, Louis Claret, prof d’anglais, dresse le bilan de sa vie, et revient sur ses souvenirs lors de ses séances de pose pour un ancien élève devenu peintre, Alexandre Laudin.

 

On retrouve ce qui fait le cœur des romans de Jean-Philippe Blondel, un récit intimiste qui fouille les émotions, les souvenirs, les désirs et les joies. Mais de joies pas tant que cela dans cette mise à nu. Une très grande mélancolie, un peu de nostalgie, un récit très personnel, trop peut-être, j’ai le sentiment final de ne pas avoir saisi le projet de l’auteur dans ce roman, si déprimant (je suis encore assommée par la fin).

 

J’avais cette intuition en lisant les premières critiques que ce roman n’était pas pour moi. Il ne me tentait pas, moi la fidèle de toutes les publications de Blondel.

 

Ça arrive, je n’ai pas réussi à ressentir quoi que ce soit pour Louis ou Alexandre, et j’imagine que ce que j’aime dans le roman de l’intime, c’est l’effet miroir. Ces émotions universelles qui font résonance en soi. Je reste étrangère ici à tous les personnages et à leur histoire, le tableau des couleurs chapitrées ne me parle pas. Une mise à nu trop singulière ?

 

 

 

Extraits :

« On connait si peu ses propres enfants, au fond. On connaît si peu les autres, en général. On ne fait que projeter sur eux les fantasmes qu’ils nous inspirent. »

 

 

« […] ce que je cherche avant tout, à cette période de ma vie, c’est de la douceur. Une lucidité tendre, si vous voulez. Sans doute en raison de la fatigue et de l’émoussement. D’un affadissement général de ma personnalité. »

 

 

 

Buchet-Chastel, janvier 2018, 249 pages, prix : 15 €, ISBN : 978-2-283-03022-6

 

 

 

Crédit photo couverture :  ©  éd. Buchet-Chastel

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T'choupi a peur du noir - Thierry Courtin

2 Février 2018, 15:07pm

Publié par Laure

Déjà le 61ème album de T’choupi, le petit pingouin / personnage qui accompagne les enfants dans leurs préoccupations quotidiennes à partir de 2 ans.

 

T’choupi dort chez papi et mamie, mais il a peur du noir et des bruits de la nuit. Ses grands-parents vont le rassurer en lui expliquant ce que sont ces ombres, le grand sapin du jardin et ces bruits, le petit hibou qui lui dit bonne nuit.

 

C’est tendre et tout doux pour les petits, et les parents apprécieront les pages plastifiées indéchirables.

 

La nouveauté, c’est la version audio gratuite qui accompagne le livre (et qui fonctionne avec tous les anciens T’choupi qu’on a déjà, j’ai testé !) : il suffit de télécharger l’appli dédiée, sur tablette ou smartphone, de scanner la couverture, et d’écouter.

 

Pas d’images animées, juste la page de titre fixe qui s’affiche, et la version audio classique avec un petit « ding » à chaque fois qu’il faut tourner la page.

 

C’est donc bien pensé pour accompagner son enfant dans un premier temps en lui lisant l’album et en lui permettant ensuite de l’écouter autant de fois qu’il le souhaite. Il n’est pas nécessaire de rescanner la couverture à chaque lecture, il suffit de rechercher les couvertures dans l’historique de l’application.

 

Ça ne remplace en rien l’interaction avec le parent, le moment partagé, ça peut s’y ajouter si on le souhaite, mais ça n’a rien d’obligatoire non plus. L’album seul ne perd en rien de ses qualités habituelles.

 

 

Nathan, janvier 2018, 22 pages, prix : 5,70 €, ISBN : 978-209-258087-5

Crédit photo couverture : © Thierry Courtin et éd. Nathan

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