L'argent, l'urgence - Louise Desbrusses
J’ai trouvé une méthode efficace pour faire baisser ma PAL : j’abandonne rapidement tout livre qui ne m’emballe pas passionnément, même si c’est parfois cruel de ne pas lui laisser une plus grande chance, mais il y en a tant d’autres qui nous tendent leurs pages, n’est-ce pas…
Alors dommage pour ce premier roman de Louise Desbrusses qui m’est tombé des mains à la page 45 (sur 169) pour une simple question d’écriture : c’est illisible ! Dans un style télégraphique haché, la narratrice nous livre ses pensées sous forme de monologue intérieur qui suit le fil de la pensée, sans cesse corrigé. Sympathique sur deux pages, mais franchement épuisant sur la longueur. J’ai renoncé.
Je me contente donc de vous livrer la quatrième de couv’ qui est un extrait, pour vous donner une idée (je vous assure que c'est comme ça tout du long) :
« On est ce qu'on fait. On le fait. Puis on le devient. Vous allez chercher ce travail (vous détestez ce travail). Quand il s'agit d'être raisonnable, jamais vous n'hésitez. (N'hésitez vous pas ?). Non. Tenir. L'argent, l'urgence. Vous tiendrez, croyez-vous (croire, vous aimez). Tiendrez-vous ? Vraiment : tiendrez-vous. Tenir. Ne pas tenir. N'existe-t-il pas autre(s) chose(s). Pensez-y. (Y pensez-vous ?) Vos rêves, égoïstes, fantaisistes, irréalistes (qu'ils disent. Tous). Vos rêves. Laisserez-vous vos rêves. Agir. »
ainsi que le commentaire de la SDM sur Amazon, toujours assez laconique et sans concession :
« Une femme, dont le compagnon est un bon à rien, n'arrivant pas à gagner assez par son travail de création indépendante, doit s'engager dans une grande société pour corriger les incompétences. De là, une infernale expérience racontée violement. »
L’avis de Sylvie, qui a bien aimé
L’avis d’une autre blogueuse qui n’a pas aimé, pour les mêmes raisons que moi.
POL, janv. 2006, 169 p. ISBN 2-84682-124-0, prix : 16 €