Les jardins d'Hélène

Traverser la nuit - Martine Pouchain

6 Mars 2013, 09:57am

Publié par Laure

traverser-la-nuit.jpgIl est rare que je ne termine pas un roman jeunesse, je suis plutôt convaincue du genre que je trouve bien plus engagé que les parutions actuelles en littérature générale. Il y a longtemps que je n’avais pas alimenté la rubrique « les commencés jamais finis », pourtant, il y en a des romans que je commence et que je ne finis pas, mais ils ne valent souvent pas la peine d’en parler. Non, la rubrique n’a de sens que lorsque vraiment je m’attendais à un très bon roman et que, allez savoir pourquoi, avec moi et à ce moment-là, ça n’a pas fonctionné.

J’avais déjà lu et apprécié Martine Pouchain (la ballade de Sean Hopper, Johnny) et je suis habituellement curieuse de la collection Exprim’, mais là j’ai jeté l’éponge page 106 (sur 219), après moult interruptions, reprises, non vraiment, je m’ennuyais trop.

 

Vilor est un jeune flic de 25 ans qui travaille dans une bourgade du Nord de la France. Un enfant du village voisin, qui connaît tout le monde et que tout le monde connaît. L’ancien maire Jacques Jaron est découvert mort, assassiné, et Vilor va mener l’enquête. Mais bien plus qu’une enquête, c’est la vie du village qui est décrite, ses personnages, parmi lesquels l’envoutante Blanche, 17 ans, fille du défunt, qui ne laisse aucun homme indifférent, à commencer par Vilor…

Je pensais lire le déroulement d’une enquête, et en une centaine de pages je n’ai vu qu’anecdotes de campagne (et dans l’Ouest rural où je vis je connais bien), présentation de personnages, d’ailleurs le personnage central ne serait-il pas plus exactement cette Picardie rurale, avec son patois qu’on déchiffre lentement à la lecture mais qu’on imagine bien à l’oral et qu’on comprend sans peine ? (le petit lexique picard en fin d’ouvrage qui traduit les phrases en patois du livre n’est pas indispensable)

Le rythme est lent, très lent, trop lent.

Je suis allée lire la fin, « épilogue(s) » pour connaître mobile et coupable. Mais la première moitié n’a pas su me retenir. Ça arrive.

 

L’avis enthousiaste de Sophie / Fantasia 

 

Sarbacane, coll. Exprim’, mars 2012, 219 pages, prix : 15,50 €

Crédit photo couverture : © Florence Caplain et éd. Sarbacane

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F
<br /> Oh ben alors ? Remarque, ça m'arrive régulièrement, et avec des gros best-sellers... Parfois cela ne s'explique pas : c'est le miracle (positif ou négatif) de la littérature :-)<br />
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