Les jardins d'Hélène

les commences jamais finis

N'oublie pas d'être heureuse - Christine Orban

23 Janvier 2009, 13:01pm

Publié par Laure

J’ai aimé quelques uns des romans de Christine Orban, il y a longtemps. J’ai toujours suivi de loin ce qu’elle publiait, Fringues en 2002 ne m’avait pas attirée (et d'après les commentaires en ligne j'ai bien fait), serait-ce de la chick litt light à la française ? Et puis son essai en 2007, Petites phrases pour traverser la vie en cas de tempêtes… et par beau temps aussi, s’est bien vendu, le titre était joli, j’y ai jeté un œil en librairie : un recueil de citations qui là encore m’a semblé un peu léger, je ne l’ai pas acheté.

Christine Orban revient en 2009 avec un vrai roman au titre tentateur : N’oublie pas d’être heureuse. Belle perspective ! ça démarre dans l’enfance dorée de la vie au Maroc… mais las ! rarement il m’a été donné d’approcher un tel vide abyssal en littérature. C’est creux, c’est vide, il ne se passe rien, un recueil de bons souvenirs dans la douceur de vivre ? À peine. Un joli titre et quelques jolies phrases, un nom qui n'a plus rien à prouver ne suffisent pas à faire un roman. Il me tombe des mains définitivement à la page 58 (sur 217) et croyez-moi, je me suis un peu fait violence pour ne pas abandonner avant.

Et si ça s’arrangeait après ? ce serait dommage pour moi, mais si j’en crois le magazine Lire de février, inutile d’insister… (je n’ai pas trouvé l’article en ligne mais j’ai l’exemplaire papier au bureau, 0 étoile et une critique dans le même sens)

 

Albin Michel, janvier 2009, 217 pages, prix : 16 €

Crédit photo couverture : © Edouard Boubat / Rapho, éd. Albin Michel, et Amazon.fr

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Le couteau de Jenufa - Xavier Hanotte

5 Décembre 2008, 06:07am

Publié par Laure

Barthélémy Dussert est inspecteur de police à Bruxelles et spécialiste du poète anglais Wilfred Owen, qu’il traduit inlassablement. Alors que les services de police belges sont en pleine restructuration, Barthélémy enquête sur la disparition du romancier Laurent Legris, originaire du même village que lui. Parallèlement, il reçoit des extraits de manuscrit très étrange.  Jenufa, l'opéra de Leo Janácek, est omniprésent dans le texte, tout comme l’amour timide et secret de Dussert pour sa collègue Trientje. Où tout cela va-t-il nous mener ?

A vrai dire je n’en sais rien, j’abandonne ma lecture au bout de 200 pages (quand même !) car si l’histoire a des atouts (passion de la littérature, enquête dans une librairie, extraits de manuscrits, etc.), je n’accroche pas du tout à l’écriture de Hanotte. C’est trop lent, trop long, bavard, contemplatif… C’est bien davantage un roman d’atmosphère que d’action, et cette atmosphère ne réussit pas à me captiver. J’aurai essayé, mais pas réussi. On ne gagne pas à chaque fois.

 



Un article du Monde 
 

Le très bon article de Pascale Arguedas  


Belfond, août 2008, 378 pages, prix : 20 €

Crédit photo couverture : © Morgan David de Lossy / Corbis et éd. Belfond

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On s'y fera - Zoyâ Pirzâd

16 Octobre 2008, 09:56am

Publié par Laure

J’ai beaucoup aimé le dernier roman de Zoyâ Pirzâd paru à la rentrée de septembre chez Zulma : un jour avant Pâques, et comme je n’avais rien lu d’autre d’elle, c’est avec grand plaisir que j’ai accepté l’offre du Livre de Poche de recevoir ce livre en échange d’une critique.

Hélas, je n’y trouve ni le charme ni l’intérêt d’un jour avant Pâques. Je m’y ennuie d’ailleurs tellement que je l’abandonne au bout de 150 pages (sur 315).

De nos jours à Téhéran, Arezou est une femme moderne et indépendante : très prise par son travail dans une agence immobilière, elle vit seule avec sa fille adolescente et s’occupe aussi de sa mère jamais contente. Lors de la visite d’un appartement elle fait tomber son téléphone qui se casse, et l’homme à qui elle faisait visiter lui en enverra un neuf pour tenter une liaison. Se laissera-t-elle séduire ? [en fait je n’en sais rien]. Tout me semble lent, bavard et superficiel dans ce roman, l’intrigue manque réellement de consistance et rien ne traduit particulièrement l’atmosphère « iranienne » de ce récit. Dommage.

Beaucoup d’avis sur la blogosphère, ceux notamment de Lo (qui a abandonné aussi) et de Solenn, peu convaincue, mais qui vous donne plein de liens d’autres lectrices ;-)

Et celui de Clarabel ...

 

 

 

Le Livre de Poche n°31068, août 2008, 315 pages, prix : 6,50 €

Ma note : 2/5

Crédit photo couverture : © Isabelle Eshragi / Agence Vu  / et LGF.

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La maison des temps rompus - Pascale Quiviger

5 Septembre 2008, 06:04am

Publié par Laure

Premier échec pour moi dans ces débuts de lectures de rentrée littéraire. Clarabel a beaucoup aimé, Cuné aussi, partout je lis de belles choses sur ce livre mais je jette l’éponge la 50ème page. La première partie « le dedans du dehors » démarrait pourtant bien : une femme s’installe dans une maison isolée en bord de mer, l’ex propriétaire est partie du jour au lendemain sans donner signe de vie, tout s’est fait très vite. Et puis on ne sait plus très bien dans quelle fantaisie fantastique on se retrouve, peut-être que cette maison existe, peut-être pas. C’est mystérieux, mais là je pense encore que l’intrigue va dénouer ce nœud étrange. P. 42 : « à proprement parler, ma maison n’existe pas ». Hélas la suite part dans une tout autre direction, on ne sait pas qui parle, qui sont ces personnages, où et quand on se situe, bref je ne comprends rien et manque un peu de patience. Et comme la quatrième de couverture me dit que cette maison s'effacera au profit d'autres histoires, réelles ou fantasmées, j’avoue, j’abandonne. J’ai besoin d’une réalité tangible dans les romans, même totalement fantasmée.

Il y a quand même un point que je partage avec les copines : quelle horreur cette couverture ! (pardon au concepteur !)


 

D’autres lectures : Hélène, Clarabel, Cathulu, ...
 

Ed. du Panama, août 2008, 187 pages, prix : 18,50 €

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La chambre de la Stella - Jean-Baptiste Harang

2 Juillet 2008, 04:06am

Publié par Laure

150 petites pages à peine pour ce prix Inter 2006 qui paraît tout juste au Livre de Poche, et je n’ai pas réussi à aller au bout.

Dun le Palestel, au fin fond de la Creuse. La maison des grands-parents. Un secret de famille. Revisiter les souvenirs d’enfance en traversant la maison pièce par pièce. Je n’ai pas réussi à m’attacher à quiconque, je me suis ennuyée très vite. Abandonné à la page 66 / 152, lu la fin en diagonale pour connaître le secret, … tant pis, ça ne marche pas à tous les coups.

 

Lu (enfin, essayé) dans le cadre du Prix des Lecteurs du Livre de Poche 2008.

 

Le livre de poche n°30989, mai 2008, 152 pages, prix : 5 €

Crédit photo couverture : © D.R. et Librairie Générale Française.

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Zoli - Colum McCann

26 Février 2008, 13:53pm

Publié par Laure

zoli.jpgSi ce roman me tentait par bien des aspects (notamment l’histoire et les coutumes du peuple tzigane), je m’y suis aussi assez vite ennuyée. Comme s’il manquait un rythme, ou une densité aux personnages. Je suis restée extérieure à l’histoire, parfois un peu longue, sans vibrer avec Zoli ni les autres personnages, un peu déçue par cette lecture, donc. [Abandonné p. 127 puis feuilleté en diagonale.]

Lu (à moitié) dans le cadre du Grand Prix des Lectrices de Elle 2008, sélection romans.

Belfond, juillet 2007, 328 pages, prix : 21 €
Ma note : 10/20 (parce qu'il fallait bien en mettre une)
Crédit photo couverture : éd. Belfond et Amazon.fr

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Les vivants et les ombres - Diane Meur

9 Février 2008, 09:33am

Publié par Laure

vivants-et-ombres.jpgJe me faisais une joie de lire ce roman, un dense pavé de plus de 700 pages, publié chez cette éditrice que j’affectionne (Sabine Wespieser), roman pour lequel les critiques élogieuses ne tarissent pas.

Le point de vue est original puisqu’il s’agit d’une maison, qui retrace l’histoire d’une famille.

Très vite, je n’ai pas accroché au style, trouvant la narration fade et lisse, ennuyeuse. Je me suis forcée un temps, j’ai lu près de 250 pages, avant de le reposer, provisoirement. Définitivement. Je n’ai aucune envie d’y revenir. Je le fais avec d’autant plus de scrupules que ce livre est adoré partout. Je me donne toutefois le droit de ne pas penser comme tout le monde […] Ce n’est ici qu’un ressenti de lectrice, qui n’entachera en rien le succès de ce roman et le mérite de son auteure. Elle ne m’en voudra pas !

 

Lu en janvier dans le cadre du Grand Prix des Lectrices de Elle 2008, sélection romans.

 

Ed. Sabine Wespieser, août 2007, 711 pages, prix : 29 €

Ma note : 10/20

Crédit photo couverture : éd. Sabine Wespieser et Amazon.fr

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Reviens, papa ! - Jacqueline Wilson

15 Décembre 2007, 16:36pm

Publié par Laure

reviens-papa.gifLe soir de Noël, Emie surprend une conversation téléphonique entre son beau-père et la maîtresse de ce dernier, alors qu’elle croyait leur famille unie, sa mère, lui, et ses deux frère et sœur Vita et Maxie. L’homme quitte donc assez vite le foyer, et s’ensuivent des droits de visite qui se passent plus ou moins bien, Emie n’appréciant guère la nouvelle petite amie de son beau-père. Perturbée par la séparation, elle souffre de vomissements fréquents, et se retrouve vite soupçonnée d’anorexie. La grand-mère, vivant sous leur toit, ne se gêne pas pour persifler.

J’ai vite abandonné la lecture de ce roman jeunesse (enfin pas si vite que cela, p.136/316), le trouvant fade et insipide, sans intérêt aucun concernant ce que peuvent vivre des enfants confrontés à la séparation de leurs parents. Une sorte de bavardage stérile profondément inutile, qui n’analyse pas la situation. Les illustrations que je trouve franchement laides n’ont pas aidé, et je ne vois pas trop ce qu’elles apportent au livre.

Choisi au départ pour ma fille de 11 ans (qui n’a jamais voulu le lire, et finalement je la  comprends, c’était idiot de lui proposer ce livre alors que son père venait de partir), elle n’a à mon avis rien manqué.

 

Et pour vous prouver que je ne suis pas toujours d’accord avec Clarabel : son avis bien plus positif !

Conseillé dès 10 ans.
 

Folio junior, avril 2007, 316 pages, prix : 7 €

Ma note : 2/5

Crédit photo couverture : éd. Gallimard et Fnac.com

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Il n'y a pas de grandes personnes - Alix de Saint-André

23 Novembre 2007, 10:25am

Publié par Laure

pas-de-grandes-personnes.jpgJ’ai reçu ce roman dans la sélection « documents » du Grand Prix des Lectrices de Elle 2008, et est-ce la fatigue et la surcharge de travail en ce moment, je ne peux vraiment pas dépasser les 50 pages. D’autant que ce livre, pourtant bien accueilli par la critique, en compte bien 400 (pages).

Alix de Saint-André a une passion hors du commun pour Malraux et ses écrits, et une amitié sans pareille pour sa fille Florence. Le livre s’ouvre sur Alix, collégienne à Saumur, qui découvre les bonheurs de la lecture : « déjà trop grandes pour être des petites filles, mais pas encore assez vieilles pour être des jeunes filles, nous étions à l’âge où on lit. Délaissant les bibliothèques rouge et or, rose ou verte, nous dévorions tout papier imprimé sans images, surtout les livres de poche, faciles à planquer sous les bureaux pendant les cours. Il ne s’agissait pas, bien sûr, d’œuvres au programme, mais de bouquins qui arrivaient par la bande, par les copines ou les grandes sœurs. Plus ils étaient gros, mieux c’était. Les sagas familiales ou les pavés dits « romantiques » avaient la cote. […] Ces lectures dévorantes entraînaient des échanges, des prêts, mais rarement des discussions au-delà du qualificatif génial. […] On lisait à toute allure, en accélérant dans les tournants ; on prenait des livres comme on prend le train. » (page 12)

Avec une telle approche, on s’imagine déjà plonger dans un tourbillon de pages hommages à la littérature, et l’on salive d’avance devant les gourmandises promises, même si l’on sait qu’elles seront plus spécialement dédiées à André Malraux. Mais tout de suite on sombre dans un fouillis bavard, brouillon, essoufflant, qui enfile les digressions comme les perles sur un trop long collier. Anecdotes, citations, souvenirs, on ne sait pas trop de quel genre est ce livre, un « machin » aurait dit Malraux, mais pour ma part, il me fait fuir et le reposer sans regrets aucun.

 

Gallimard, mai 2007, 410 pages, prix : 20 €

Ma note : 7/20

Crédit photo couverture : éd. Gallimard et Amazon.fr

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Un appartement, une femme, un roman - Wilhelm Genazino

2 Octobre 2007, 08:50am

Publié par Laure

Traduit de l’allemand par Anne Weber

 

une-femme-un-roman.jpgCe qui m’a attirée dans ce livre, c’est le titre. Il allait forcément parler d’écriture et d’intimité. C’est avant tout un roman d’apprentissage, dont je ne connaîtrai jamais l’issue, puisque je l’abandonne à la page 72 (sur 177). A 17 ans, le narrateur est placé en apprentissage dans une entreprise de transport routier. Mais sa vocation, c’est l’écriture, il se rêve romancier. Il commence par des piges dans le journal local, un peu la rubrique chiens écrasés, enfin comptes-rendus des petites manifestations et fêtes locales. Voilà, je n’en saurai pas plus, ça se lit pourtant facilement, mais c’est un peu mortellement ennuyeux. Pas assez d’action, ou de rythme, c’est long comme un jour sans pain, dirait le proverbe.

 

La critique du Matricule des Anges

Ed. Christian Bourgois, fév. 2004, 177 pages, prix : 18 €

 

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