N'oublie pas d'être heureuse - Christine Orban
J’ai aimé quelques uns des romans de Christine Orban, il y a longtemps. J’ai toujours suivi de loin ce qu’elle publiait, Fringues en 2002 ne m’avait pas attirée (et d'après les commentaires en ligne j'ai bien fait), serait-ce de la chick litt light à la française ? Et puis son essai en 2007, Petites phrases pour traverser la vie en cas de tempêtes… et par beau temps aussi, s’est bien vendu, le titre était joli, j’y ai jeté un œil en librairie : un recueil de citations qui là encore m’a semblé un peu léger, je ne l’ai pas acheté.
Christine Orban revient en 2009 avec un vrai roman au titre tentateur : N’oublie pas d’être heureuse. Belle perspective ! ça démarre dans l’enfance dorée de la vie au Maroc… mais las ! rarement il m’a été donné d’approcher un tel vide abyssal en littérature. C’est creux, c’est vide, il ne se passe rien, un recueil de bons souvenirs dans la douceur de vivre ? À peine. Un joli titre et quelques jolies phrases, un nom qui n'a plus rien à prouver ne suffisent pas à faire un roman. Il me tombe des mains définitivement à la page 58 (sur 217) et croyez-moi, je me suis un peu fait violence pour ne pas abandonner avant.
Et si ça s’arrangeait après ? ce serait dommage pour moi, mais si j’en crois le magazine Lire de février, inutile d’insister… (je n’ai pas trouvé l’article en ligne mais j’ai l’exemplaire papier au bureau, 0 étoile et une critique dans le même sens)
Albin Michel, janvier 2009, 217 pages, prix : 16 €
Crédit photo couverture : © Edouard Boubat / Rapho, éd. Albin Michel, et Amazon.fr