Les jardins d'Hélène

rentree litteraire d'automne (2019)

La chaleur – Victor Jestin

26 Mars 2021, 11:16am

Publié par Laure

 

Léonard a 17 ans, et passe des vacances caniculaires dans un camping des Landes. Le roman s’ouvre sur le décès d’un jeune, qui s’étrangle dans les cordes d’une balançoire. Il est témoin, il ne fait rien. Pire, il enterrera le corps. Ne dira rien. Dès lors monte une tension dramatique qui dure un peu plus de 24h, parlera-t-il ?

Le roman donne à voir le mal-être de l’adolescent, la chaleur écrasante, la difficulté d’être soi quand on ne partage pas l’attitude du groupe, la violence des actes et des envies, la première relation sexuelle, la difficulté des relations familiales.

Un premier roman tendu à l’extrême, raconté à la première personne, qui distille une attente angoissante, et une certaine empathie pour ce jeune garçon qui ne goûte pas à l’insouciance générale qu’impose la jeunesse en vacances.

Une écriture très maitrisée, un roman bref mais efficace.

 

 

Premier roman – Prix Femina des Lycéens 2019

 

Flammarion, août 2019, 138 pages, prix : 15 €, ISBN : 978-2-0814-7896-1

 

 

Crédit photo couverture : © éd. Flammarion

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La tentation - Luc Lang

22 Avril 2020, 15:06pm

Publié par Laure

François Rey est un chirurgien aguerri, il quitte sa clinique lyonnaise pour un week-end de Toussaint dans son relais de chasse familial en Savoie. Il blesse un magnifique cerf à six cors, et au moment de l’achever, hésite, le charge dans son pick-up et l’opère pour le soigner et le rendre à la vie dans la nature. Au cours de sa chasse, il croit apercevoir sa fille apeurée sur le siège d’une voiture qui roule à vivre allure et fait une embardée pour éviter le cerf. Il s’inquiète quand il ne parvient à la joindre au téléphone.

 

Ses enfants sont grands, son fils est devenu trader à New-York et passe en coup de  vent, et sa fille fait médecine (longue tradition familiale) mais plus pour très longtemps, prise malgré elle dans le grand banditisme par son compagnon. Sa femme a sombré dans un mysticisme égoïste, elle s’absente régulièrement pour des retraites dans des couvents.

 

François est donc un homme solitaire, qui vit pour son travail et la nature, la chasse, la beauté animale. Il a un rapport très sensoriel à ce qui l’entoure. C’est un homme de l’art aussi, épris de musique sacrée et de peinture.

 

La construction de ce roman est très surprenante, réécrivant les scènes, mêlant les temps passé et présent, emportant le lecteur dans une sorte de roman noir haletant, mystérieux jusqu’à la dernière ligne. Où est la réalité ?

 

Regard de désillusion sur le monde financier d’aujourd’hui, où le travail ne vaut que par et pour l’argent, d’autant plus que cette désillusion vient de ses propres enfants, à qui il n’a pas réussi à transmettre ses valeurs.

 

J'ai beaucoup aimé, malgré mon peu d'appétence pour la chasse et la montagne !

 

 

 

 

Prix Médicis 2019

 

 

 

Stock, août 2019, 352 pages, prix : 20 €, ISBN : 978-2-234-08738-5

 

 

 

Crédit photo couverture : © éd. Stock

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Les livres d’Emmett Farmer – Bridget Collins

16 Mars 2020, 18:18pm

Publié par Laure

Traduit de l’anglais (Grande-Bretagne) par Dominique Defert

 

Emmett travaille à la ferme de ses parents et se remet d’une maladie qui l’a laissé très affaibli lorsqu’il reçoit une lettre le conviant à devenir apprenti enlivreur auprès d’une vieille dame, qui va lui enseigner les rudiments de son art et de la fabrication des livres dans son atelier.

Il lui est impossible de refuser. Ainsi démarre sa nouvelle vie auprès de Seredith. « La femme était vieille et squelettique, avec des cheveux blancs, un visage parcheminé, des lèvres presque aussi pâles que ses joues. »

 

Elle lui explique ainsi son métier : « On enlivre ce dont les gens ne veulent plus se rappeler. Ce qui est trop lourd à porter. On met leurs souvenirs là où ils ne peuvent plus faire de mal. Ils nous livrent leurs souvenirs. Et on les délivre. Voilà notre travail ! »

Elle exerce gratuitement, dans un souci altruiste, alors que d’autres ont vu l’intérêt d’un business dans cet art de la thérapie, proche de la fantasy dans ce roman bien évidemment, mais qui peut faire penser aux amnésies traumatiques, à la psychothérapie et à la psychanalyse.

 

Emmett apprend ce métier jusqu’à ce qu’il découvre un livre à son nom, montrant qu’il a lui-même été enlivré. Et c’est par le biais d’un retour en arrière que l’autrice nous livrera les souvenirs qu’il a enfermés dans son livre. Une belle histoire d’amour contrariée, et refusée par sa famille.

 

Les récits de fantasy ne sont pas ma tasse de thé, mais j’ai été séduite dès le départ par celui-ci, par l’écriture, l’histoire, les personnages secondaires qui gravitent autour d’Emmett. Et j’ai aimé l’idée que dans cette histoire, des faussaires attirés par le gain créentt de toute pièce de faux livres, fausses histoires d’enlivrés qu’on appelle alors … des romans !

 

Une sortie plutôt réussie de ma zone de confort !

 

Je vous le conseille si vous aimez les atmosphères mystérieuses sans date mais un brin denses et troubles, les histoires d’amour somme toute classiques et les sujets originaux…

 

Les Livres d’Emmett Farmer est le premier roman de Bridget Collins qui écrivait auparavant pour la jeunesse.

 

 

 

JC Lattès, octobre 2019, 526 pages, prix : 22 €, ISBN : 978-2-7096-6180-5

 

 

 

Crédit photo couverture : © Manon Bucciarelli et éd. JC Lattès

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Une histoire de France – Joffrine Donnadieu

27 Février 2020, 16:17pm

Publié par Laure

Joffrine Donnadieu n’avait pas encore trente ans quand paraissait ce premier roman fulgurant, aussi dérangeant que bien écrit, d’une construction maîtrisée qui laisse toute sa place à une écriture au scalpel, précise, qui évolue avec son personnage. Bref, le fond et la forme s’allient pour une histoire de France qui est autant celle d’un personnage (prénommé France) que celle d’une petite fille (Romy), mais aussi celle d’un pays, cette France sociale des bases militaires et des usines Kléber d’une ville moyenne de l’Est dans les années 2000.

 

Romy a neuf ans en 1999, un père souvent absent pour cause de missions militaires dont il surmonte les horreurs en buvant trop, une mère souvent hospitalisée souffrant de la maladie de Crohn, elle est donc souvent gardée par la voisine, France, épouse d’un militaire comme son père.

Mais France abuse de la petite Romy, la scène de viol qui ouvre le roman est difficilement soutenable et donne le ton. Et elles seront nombreuses sur ce Chemin des Dames qui titre la première partie, jusqu’à la mutation outre-mer du couple. C’est alors que commence cette guerre 14-18 (titre de la deuxième partie), guerre contre le mal subi, à un âge (14-18 ans) qui n’est pas d’or mais ne devrait pas être aussi violent : Romy s’enfonce dans la boulimie, l’anorexie, les tentatives de suicide, en lutte contre elle-même et son corps ennemi, et cet attachement à une France disparue qui était peut-être sa seule trace d’amour, face à l’incompréhension et le désintérêt de ses parents, en proie à leurs propres fantômes.

 

L’autrice n’épargne rien au lecteur jusqu’au bout de sa troisième et dernière partie, une « gueule cassée » qui de l’hôpital psychiatrique aux dérives de plus en plus rudes n’est jamais sûre de se reconstruire.

 

La littérature permet de démonter ici de manière brillante, juste et implacable les désastres causés par la pédocriminalité, rarement évoquée au féminin du côté du bourreau, mais aussi de montrer un couple en déliquescence, englué dans une vie subie. Le réalisme est redoutable mais nécessaire.

 

Moi qui trouve souvent les romans français contemporains fades et sans audace, me voici réconciliée avec une littérature courageuse, qui dérange et pointe du doigt ce que trop souvent l'on glisse sous le tapis, avec les dégâts que l'on sait.

 

A lire sans hésiter si vous avez le cœur bien accroché.

 

 

Gallimard, août 2019, 266 pages, prix : 19,50€, ISBN : 978-2-07-284692-2

 

 

 

Crédit photo couverture : © éd. Gallimard. Bandeau de couverture d’après photo © Céline Nieszawer

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Protocole gouvernante – Guillaume Lavenant

9 Octobre 2019, 14:08pm

Publié par Laure

Un premier roman qui sort du lot par son écriture et son histoire, l’une comme l’autre dérangeantes mais qui retiennent l’attention.

 

Une jeune femme est embauchée dans une famille pour s’occuper d’une petite fille. Le grand frère adolescent sera peu présent, de même que le père.

 

Employée par une mystérieuse société créée par un certain Lewis, la gouvernante lit tout comme le lecteur ce protocole extrêmement détaillé rédigé à la deuxième personne et au futur, qui constitue le roman.

 

Incipit : « Vous irez sonner chez eux un mercredi. Au mois de mai. Vous serez bien habillée, avec ce qu’il faut de sérieux dans votre manière d’être peignée. Vous ressentirez un léger picotement dans le bout des doigts ».

 

Et ainsi de suite dans le déroulement du protocole qui par moment peut sembler ennuyeux. Mais il y aura bien évidemment des grains de sable dans les rouages, qui peu à peu intrigueront le lecteur. Quelle manipulation se met en place et dans quel objectif ?

 

Une écriture hypnotique pour un roman quasi dystopique, loin de mes lectures habituelles, mais suffisamment intrigant et bien mené pour m’avoir tenue en haleine jusqu’au bout.

 

Une plume intéressante et à suivre.

 

 

Extrait (p.139) : "Restez attentive au fils. il vous épiera avec de plus en plus de défiance. Concernant Elena, continuez de lui faire la lecture du livre de Strand. Le livre de Strand, chacun d'entre nous a pu l'expérimenter, est un objet à diffusion lente. Il imprègne et détrempe à long feu, à l'image de nos méthodes, disait Lewis, qui doivent imprégner et détremper à long feu."

 

Le lecteur lui en reste imprégné à long feu.

 

 

 

Rivages, août 2019, 189 pages, prix : 18,50 €, ISBN : 978-2-7436-4814-5

 

 

 

Crédit photo couverture : 1973©Billy & Hells et éd. Payot-Rivages.

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Les femmes sont occupées – Samira el Ayachi

9 Septembre 2019, 13:44pm

Publié par Laure

Les femmes sont occupées, au sens d’« assiégées ». La narratrice, maman solo de Petit Chose, a une thèse à finir, une pièce de théâtre à écrire et à monter, c’est son job et elle l’aime. Mais comment s’en sortir, financièrement, moralement, dans une jungle administrative et sociale où l’on questionne et harcèle indéfiniment les femmes, sans jamais interroger les hommes sur leur place au sein de la famille qu’ils ont désertée ?

 

C’est un roman qui a valeur d’essai sociologique, tant les propos sont justes sur la place de la femme au XXIe siècle. Un roman enlevé, au style dynamique, au rythme aussi saccadé que la vie d’une mère célibataire. J’ai aimé l’écriture, l’usage (partiel) de la deuxième personne du singulier, l’insertion des scènes de théâtre hilarantes (où l’humour vire au noir), le courage d’avoir osé écrire ce que beaucoup de femmes n’en peuvent plus de penser tout bas.

 

Empli de références littéraires et culturelles (tout en légèreté, rien d’indigeste bien au contraire), le propos est féministe sans virer chiennes de garde, la charge mentale est omniprésente mais abordée de manière adroitement fictionnelle et #MeToo est passé par là. Elle n’en oublie pas l’ambivalence de ses propres contradictions.

 

Pourquoi ne voit-on pas ce roman partout dans les présentations de rentrée littéraire ? J’en ai bouffé de la presse professionnelle ou grand public depuis le mois de mai, et s’il n’y avait eu un communiqué de presse de Gilles Paris dans ma boite mail, je n’en aurais jamais entendu parler !

 

Venez Samira, qu’on vous serre dans les bras, et qu’on vous dise Merci, merci, merci, au nom de toutes les femmes. Solo ou pas. Et on peut l’oublier sur la table de nuit d’un homme.

 

J’avais commencé à mettre des post-it sur les phrases que je voulais retrouver, et puis j’en suis trop vite arrivée à deux par page alors j’ai abandonné l’idée de citer des passages.

 

Je ne vous en propose qu’un, ç’aurait pu être un autre :

 

p. 158 : « Je reprends mon corps, que tout le monde touchait – sauf moi. Je reprends ma vie et je ne la soumettrai plus jamais. Ni au père, ni au mari, ni à l’amant. Même pas à l’enfant. Qui osera le dire ? »

 

 

 

Ed. de l’Aube, septembre 2019, 246 pages, prix : 20 €, ISBN : 978-2-8159-3445-9

 

 

 

Crédit photo couverture : © LCC – Pixabay / Isabelle Enocq et éd. de l’Aube.

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Les mutations – Jorge Comensal

30 Août 2019, 19:57pm

Publié par Laure

Traduit de l’espagnol (Mexique) par Isabelle Gugnon

 

Ce premier roman d’un auteur mexicain est une découverte originale et colorée d’une littérature que je connais peu. Ramón, avocat, est atteint d’une tumeur rare à la langue, qui nécessite son ablation. C’en est fini de sa situation professionnelle et financière par la même occasion. Plus que sa femme et ses enfants adolescents, c’est sa femme de ménage qui se soucie le plus de lui et lui offre un perroquet, qu’il prénomme Bénito, un curieux oiseau qui n’a que des injures salaces dans son vocabulaire. Sa femme craint que le volatile ne soit dangereux en apportant des maladies dans la maison, mais Ramón négocie de le conserver en acceptant d’aller voir une thérapeute, psy spécialisée dans l’accompagnement des malades du cancer, elle-même ancienne malade.

 

Tous les personnages qui gravitent autour de lui sont hauts en couleur et le roman prend des allures de tragi-comédie. Rien de triste en dépit du sujet, au contraire, on se surprend à sourire régulièrement, les ambitions des personnages qui se révèlent y étant pour beaucoup. J’imaginais une place plus importante pour ce volatile rutilant en couverture, et j’ai surtout aimé les monologues intérieurs de Ramón s’adressant à la bestiole, dévoilant ses pensées sans fard.

 

Original et séduisant.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les escales, août 2019, 208 pages, prix : 19,90 €, ISBN : 978-2-3656-9449-0

 

 

 

Crédit photo couverture : © Hokus Pokus créations et éd. Les escales

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On ne meurt pas d'amour - Géraldine Dalban-Moreynas

27 Août 2019, 18:13pm

Publié par Laure

Elle emménage dans un loft parisien avec son fiancé, le mariage est prévu dans un an. Elle croise le regard de son voisin, marié, père d'une petite fille. C'est le coup de foudre, le début d'une passion dévorante et dévastatrice, l'enivrement du désir charnel. Classique : adultère, amour, souffrance.

 

L'écriture propre et soignée ne suffit hélas pas à donner assez de souffle à ce récit tant le sujet banal a déjà été maintes fois exploré dans la littérature et au cinéma.

 

On finit par tourner en rond et attendre le ressort dramatique qui réveillerait l'ensemble, mais même la fin, annoncée par quelques indices, est attendue. Sauf peut-être le choix final, qui glace. Il était temps.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

éd. Plon, août 2019, 208 pages, prix : 17 €, ISBN : 978-2-259-27910-9

 

 

 

Crédit photo couverture : ©  éditions Plon.

 

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La grande escapade – Jean-Philippe Blondel

15 Août 2019, 10:46am

Publié par Laure

Je peux bien l’avouer, ce Blondel-là, j’y allais à reculons. Le monde enseignant dans les années 1970 : un sujet qui ne m’intéressait pas vraiment ? J’y ai goûté, ai mis du temps à y trouver ma place, me suis souvent demandé si j’aimais ou pas, verdict : oui, trois fois oui, mais sans doute pas pour les mêmes raisons que d’habitude. Je m’explique.

 

Revenons un peu sur le pitch : 1975, cité scolaire Denis-Diderot, le tout début des classes mixtes, et une époque où les enseignants étaient logés sur place, souvent à l’étage des classes. Un microcosme avec ses règles, ses habitudes, et ses secrets d’alcôve. Les enfants vivent un peu la double peine : à l’école la journée, elle est aussi leur lieu de vie en dehors des cours.

 

Le roman s’ouvre sur une scène d’accroche efficace : Philippe Goubert, dix ans, est suspendu à la corniche du groupe scolaire et peut s’écraser en bas à tout moment : maladroit qu’il est, il fait échouer et condamner le jeu habituel avec ses camarades. L’occasion pour le lecteur de faire connaissance avec les parents. Car dans ce roman il sera surtout question des adultes.  Des jalousies, des désirs secrets, des ragots, et le récit nostalgique ne manquera pas de basculer dans un vaudeville savoureux, la fameuse grande escapade dont je vous laisse la surprise.

 

Réflexions sur l’éducation, les anciens et le modernes dans ce domaine, et un nouvel élan : l’affirmation de la femme.

 

Si l’intrigue en soi ne m’a pas toujours emportée, hormis le délicieux moment à la Feydau et l'observation toujours fine des émotions tout du long, l’écriture de Blondel a gagné en qualité. Si dans ses précédents écrits je me retrouvais davantage dans les histoires, que ce soit celles des adultes en littérature générale ou celles des ados en littérature jeunesse, ici, je trouve que son style a changé, le choix de l’époque peut-être, une langue moins orale, plus classique et travaillée (ou alors je n'y prêtais pas attention mais là elle m'a sauté aux yeux). Qui colle à merveille avec la construction et la dynamique du récit.

 

Donc oui j’ai aimé, davantage pour cette évolution stylistique que pour le récit un brin sociologique d’un milieu qui m’est étranger, et d’une époque révolue.

 

Je peux me tromper, mais je vois bien dans ce roman un premier volume, qui appelle pour moi une suite : la genèse est posée, l’année scolaire évoquée marque le passage de l’enfance à l’adolescence pour le personnage de Philippe Goubert, car finalement, le personnage principal, bien plus que ces couples qui s’emmêlent dans leurs histoires sentimentales et l’évolution du monde enseignant, c’est bien Philippe Goubert, l’alter ego de Jean-Philippe Blondel, non ?

 

Et Philippe Goubert nous laisse sur des débuts de carnets qui ne sont que l’aube d’une nouvelle vie… Et si Philippe Goubert devenait enseignant à son tour ? et écrivain ?

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Buchet-Chastel, août 2019, 272 pages, prix : 18 €, ISBN : 9782-283-03150-6

 

 

 

Crédit photo couverture : © Libella.

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