Décembre 2021 en couvertures...
En décembre j'ai lu :
En décembre j'ai vu :
Quinqua, bibliothécaire, avec thé et chats. Je dépose ici les marques que mes lectures ont tracées.
En décembre j'ai lu :
En décembre j'ai vu :
Un recueil collectif de 24 très courtes nouvelles (2 à 3 pages) s'inspirant de faits réels et dénonçant avec engagement les violences faites aux femmes, des violences quotidiennes de rue, d'apparence, jusqu'aux violences conjugales et au viol.
Des nouvelles écrites par 24 autrices de différents pays et langues car le sujet n'a pas de frontières. Chaque texte se déroule à une heure de la journée ou de la nuit.
Une micro série est sortie en même temps sur Arte, interprétation fidèle des textes, j'ai préféré les écrits, que je trouve encore plus forts et percutants.
Impossible pour moi de les lire tous d'affilée (feel bad !), mais le recueil - tout comme le projet - fait partie des essentiels puor dénoncer les violences sexistes.
A faire lire aux hommes aussi, évidemment.
Sur une idée de Nathalie Masduraud et Valérie Urréa.
Autrices : Kaouther Adimi, Nadia Busato, Chloé Delaume, Agnès Desarthe, Jo Güstin, Kerry Hudson, Siri Hutsvedt, Fabienne Kanor, Niviaq Korneliussen, Lola Lafon, Angela Lehner, Myriam Leroy, Rosa Montero, Sofi Oksanen, Anne Pauly, Grazyna Plebaneck, Blandine Rinkel, Monica Sabolo, Lydie Salvaire, Aloïse Sauvage, Ersi Sotiropoulos, Lize Spit, Christiane Taubira et Alice Zeniter.
Actes Sud / Arte éditions, octobre 2021, 186 pages, prix : 10 €, ISBN : 978-2-330-15748-7
Crédit photo couverture : Actes Sud / Arte éd.
Traduit de l’anglais par Alice Delarbre
Liz travaille aux urgences pédiatriques et s’y voit déstabilisée quand elle ausculte Betsey, dix mois, la fille d’une de ses amies, arrivée tardivement pour un traumatisme crânien qui révèle une fracture. Maltraitance ? Liz n’y croit pas tant elle sait l’amour que son amie Jess porte à ses trois enfants.
Mais connait-on vraiment ses proches ? Son chef ne lui laisse pas le choix et lance la machine policière et judiciaire de l’aide sociale à l’enfance.
Le prologue qui donne la parole à Jess laisse peu de doute au lecteur : peut-on avoir envie de voir disparaître son enfant ? de lui faire du mal ?
L’intrigue semble ténue et s’annonce donc longue (plus de 400 pages) mais elle s’applique à dénouer avec justesse et précision le mécanisme de la dépression post-partum, de la charge mentale et de la solitude qui pèsent souvent sur les jeunes mères aujourd’hui. Les allers-retours avec la vie personnelle de la pédiatre Liz enrichissent le propos.
Bien sûr la réalité sera un peu plus complexe que le prologue le laissait entendre, l’autopsie du drame se veut minutieuse. Le dernier twist me semble hélas si peu crédible qu’il dévalorise un peu l’ensemble mais cela n’engage que moi.
A lire si vous aimez Desperate Housewives et les sujets qui ont trait à la maternité, évitez toutefois si vous êtes enceinte ou toute jeune maman !
Emprunté en médiathèque.
De la même autrice : La meilleure d'entre nous
Préludes, mars 2021, 443 pages, prix : 19,90 €, ISBN : 978-2-253-08079-4
Crédit photo couverture : © Paul Knight / Trevillion Images / et éditions Préludes / Librairie Générale Française