Les jardins d'Hélène

Grand Prix des Lectrices de ELLE 2018 : Mon palmarès

24 Mai 2018, 16:02pm

Publié par Laure

Grand Prix des Lectrices de ELLE 2018 : Mon palmarès

 

L’aventure s’est étendue de juin 2017, où j’ai reçu l’appel téléphonique m’informant que j’étais retenue, à mai 2018, où les lauréats seront dévoilés lors d’une soirée parisienne (mercredi 30 mai).

 

 

 

 

 

A l’heure où j’écris ce billet, je ne connais donc pas les noms des gagnants. Quelques tendances se dessinent sur la page Facebook dédiée au groupe, je sais que mes choix ne correspondent pas à ce qui s’y profile, mais toutes les lectrices ne participant pas au groupe Facebook, rien n’est joué.

 

 

J’avais déjà été jurée en 2008 (la magie du net fait que mon billet des lauréats 2008 est toujours , renouveler l’expérience en 2018 était une excellente idée non ? (rendez-vous en 2028 ?)

 

 

Le grand prix des Lectrices de ELLE, c’est la lecture de 28 livres en 9 mois environ, la rédaction de 28 chroniques et la notation sur 20 de ces 28 titres. Des lectures non choisies, c’est bien là aussi qu’est l’intérêt du Prix : aller vers l’inconnu, la découverte, être toujours curieux. L’équilibre est parfois fragile, on peut saturer de lectures imposées, et on n’a pas toujours suffisamment de temps libre pour intercaler des lectures personnelles choisies.

 

 

Ce ne sont pas 28 romans non, mais plus exactement 9 romans policiers, 9 documents, et 10 romans de littérature générale. Sortir de sa zone de confort et aller davantage vers les polars et les docs est aussi pour moi l’intérêt du Prix.

 

 

Il manque 2 documents sur mes photos, je les ai prêtés autour de moi (je leur ai attribué des notes plutôt moyennes)

 

 

Le mois où l’on est jurée (pour moi c’était novembre), on reçoit un peu plus de livres (7) et les autres mois, on reçoit les choix lauréats des jurés des autres mois (3). Il y a donc certains livres sur mes photos qui n’ont été lus que par les lectrices du jury de novembre, et qui ont été écartés, les autres participantes ne les ont donc pas reçus.

 

 

 

C’est parti pour mon palmarès personnel en images :

 

Les livres sont classés sur chaque photo du moins bon au meilleur selon moi. Celui ayant reçu la note la plus basse de ma part se trouve tout en bas de la pile, et celui ayant reçu la meilleure note, tout au dessus.

 

 

Catégorie romans :

 

 

Pour les romans, mes notes vont de 07/20 à 19/20.

 

 

 

Catégorie polars :

 

 

Pour les polars, mes notes vont de 09/20 à 16/20.

 

 

 

Catégorie documents :

 

 

 

(il manque deux titres sur la photo car je les ai prêtés autour de moi : Les sœurs Brontë, la force d'exister, de Laure El Makki (aux éditions Tallandier), et La tête et le cou, histoires de femmes russes, de Maureen Demidoff (aux éditions des Syrtes). Ils se situeraient sur la photo vers le milieu de la pile.


Pour les documents, mes notes vont de 03/20 à 15/20.

 

 

 

Le suspense reste entier (verdict le 30 mai), mais c'est une très belle aventure, stimulante, enrichissante, celle de l'amour de la lecture, celle de la découverte et du partage, des avis divergents dans le respect de chacun.

 

 

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Réveiller les lions – Ayelet Gundar-Goshen

23 Mai 2018, 10:15am

Publié par Laure

Traduit de l’hébreu par Laurence Sendrowicz

 

 

A Beer-Sheva, en Israël, Ethan Green est neurochirurgien. Une nuit en sortant du travail, alors qu’il éprouve le besoin de rouler un peu avant de rentrer chez lui, il renverse accidentellement un migrant, érythréen. Il tente de lui porter secours mais quand il réalise que l’homme est mort, il prend la fuite.

 

Très vite, Sirkitt, la femme du défunt lui rend visite : il avait bêtement perdu son portefeuille sur les lieux de l’accident. Commence alors un chantage où elle lui demandera de soigner toutes les nuits des réfugiés sans papiers. Liath, la femme d’Ethan, est flic, et enquête sur ce délit de fuite.

 

Comment Ethan va-t-il pouvoir mentir sur tous les fronts, au travail comme auprès de sa famille qu’il ne veut pas perdre, d’autant qu’il a deux enfants qu’il adore, Yali et Itamar ?

 

Coupable, Ethan est à la merci de Sirkitt et ne peut se dérober. S’ouvre alors un éclairage intéressant sur un monde clandestin, où bandes rivales s’affrontent. Proche du polar et du roman social, le roman s’enlise un peu dans sa partie centrale, notamment quand il esquisse le désir et l’attirance entre les deux personnages principaux.

 

 

L’ensemble tient en haleine jusqu’au bout et se lit agréablement sans déplaisir.

 

 

 

Presses de la cité, septembre 2017, 412 pages, prix : 22,50 €, ISBN : 978-2-258-13384-6

 

 

 

Crédit photo couverture : © Cavan Images / Plainpicture / et éd. Presses de le Cité

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Qui je suis – Mindy Mejia

22 Mai 2018, 09:12am

Publié par Laure

Traduit de l’anglais (Etats-Unis) par Jean Esch

 

 

 

Henrietta Hoffman, surnommée Hattie, est une bonne élève, qui rêve d’ailleurs et de théâtre. Elle est d’ailleurs assez prodigieuse quand elle joue Shakespeare sur scène. Dans sa petite ville du Minnesota, à Pine Valley, arrive un nouveau prof de littérature anglaise. Il ne se plait pas dans ce trou, son couple bat de l’aile, sa femme consacrant tout son temps à sa mère malade.

 

 

Lorsqu’Hattie est retrouvée assassinée à coups de couteau dans une grange, la petite ville est en émoi.

 

De facture assez classique mais assurément efficace, trois voix vont alterner pour reconstituer les faits : Hattie, évidemment, Del, le policier, et Peter, le professeur dont Hattie était amoureuse.

 

 

D’autres personnages interfèrent dans l’histoire sans être eux-mêmes narrateurs : l’épouse de Peter, le petit copain officiel d’Hattie, les amis. La chronologie mélange les dates d’août 2007 à juin 2008, entre le présent de l’enquête et les retours en arrière, avec une grande fluidité.

 

 

On s’attache aux personnages, le déroulement de l’intrigue est finement mené, on passe un très bon moment même si la fin ne révèle pas de grande surprise, elle est un aboutissement bien conduit tout du long.

 

 

Un polar psychologique que j’ai beaucoup apprécié, qui cerne avec justesse l’amour adolescent et les relations de couple, et offre quelques références littéraires au passage, ce qui n’est pas pour me déplaire.

 

 

 

Extrait (p. 48 numérique), Peter : « Et puisque nous parlons de ça, sachez que nous n’écrirons pas de poésie ici. Les poèmes sont interdits. Je les déteste. Ne m’écrivez pas un poème en réponse à un de nos textes si vous voulez être bien notés. Vous êtes ici pour lire et pour réfléchir à ce que vous avez lu, à la façon dont le texte vous a changés. Car chaque livre vous change d’une certaine manière, qu’il s’agisse de votre vision du monde ou de la vision que vous avez de votre relation avec le monde. La littérature nous offre une identité, même la littérature éprouvante. »

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Ed. Mazarine (Fayard), mars 2018, 400 pages, prix : 22 €, ISBN : 978-2-863-74359-1

 

 

 

Crédit photo couverture : © Jeanne de Nîmes, photographie : © Plainpicture/Mira/Asa Hojer/ et éd, Mazarine.

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A Juliette – Fabienne Le Clauze

19 Mai 2018, 14:05pm

Publié par Laure

Fabienne Le Clauze, mariée, est mère de trois filles : Emma(nuelle), Camille, et Juliette. Juliette a quatorze ans lorsqu’elle met fin à sa vie en se jetant sous un train le samedi 2 janvier 2016.

 

Comment survivre à la mort de son enfant ? Comment se reconstruire après la mort de son enfant ?

 

Ce récit est celui d’une mère après le drame, forcément touchant, bouleversant, éprouvant. Il n’est pas dans l’ordre des choses pour un parent de perdre son enfant. Face à un suicide, la culpabilité est maîtresse, même si tout un chacun tente de vous expliquer que non, vous n’êtes pas coupable.

 

Le témoignage de cette maman est sans fard, elle ne cache rien de sa perdition, d’avoir délaissé ses deux filles ainées, de s’être éloignée de son mari, comme coupée du monde et de toute sensation autre que sa douleur insurmontable.

 

C’est par des échanges avec le journaliste Patrick Poivre d’Arvor (qui a perdu sa fille Solenn dans les mêmes conditions) et plus tard des ateliers d’écriture, qu’elle parviendra peu à peu à reprendre le dessus et publiera ce témoignage, à valeur thérapeutique. Il accompagnera sans aucun doute tous les parents qui ont vécu un tel drame. C’est aussi une façon de garder Juliette toujours vivante dans les cœurs.

 

p. 155 : « « C’est le début d’un long travail d’écriture qui donnera naissance à ce témoignage. Aline B. m’encourage aussi, je vais donc poursuivre avec le stage autobiographique, puis d’autres modules. Je ne vais écrire que sur toi, ma Juliette. Je vais en verser des larmes, encore et encore, relire, travailler. Mais, toujours avec toi ! »

 

J’ai été émue surtout au début du livre, j’ai suivi son parcours au cours duquel c’est surtout le temps qui allège à peine un peu la peine, compris son besoin viscéral de connaître le plus de détails, le chemin différent de son mari, les souffrances avouées plus tard des filles aînées, mais j’ai été un peu agacée aussi parfois (un certain niveau de vie à Rambouillet entre psychiatres, leçons de piano et club d’aviation, les enfants précoces à haut potentiel, les échanges avec Patrick Poivre d’Arvor qui signe une très courte préface – puissent les mères éplorées qui ne sont pas nées du même côté de la barrière trouver les mêmes appuis et la même force par l’écriture ?)

 

 

Un récit tragique et vrai.

 

 

 

Flammarion, mai 2018, 236 pages, prix : 18 €, ISBN : 978-2-08-143166-9

 

 

 

Crédit photo couverture : © Ackleyroadphotos/iStock et éd. Flammarion

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Les robes magiques de Pôdane – Françoize Boucher

17 Mai 2018, 16:10pm

Publié par Laure

Françoize Boucher a un trait et un humour reconnaissables entre tous, c’est l’autrice (quel vilain mot, mais il semble prendre le pas sur « auteure », et rime avec illustratrice) de la série des « Livre qui te dit tout sur… » (les parents, les copains, l’amour, qui te fait aimer les livres, etc.)

 

Avec les robes magiques de Pôdane, on garde les touches de fluo et un dessin toujours dans le même esprit, qui occupe bien la page, avec une histoire pleine de fantaisie mais qui à la fin donne aussi à réfléchir sur l’image que l’on veut donner de soi, son rapport à la mode et aux copines, les caprices de petite fille, et le rêve qu’évoque ici la magie.

 

« Pôdane est une petite fille géniale, mais étrange. Elle ne veut jamais s’habiller comme tout le monde. […] Dans sa chambre, elle a une armoire à robes extraordinaires ». On pense bien sûr à Peau d’âne et à sa robe couleur du temps, mais Françoize Boucher sait ici inventer de drôles de nouvelles robes aux pouvoirs tout aussi étranges qui se révèlent vite catastrophiques. Et si avoir des vêtements normaux, sans pouvoir particulier, n’était finalement pas si mal ?

 

J’aime la gaieté de l’album, les couleurs qui pètent ici et là, et lepetit grain de folie et de magie de l’histoire.

 

 

 

Nathan, mai 2017, 40 pages, prix : 7,95 €, ISBN : 978-2-09-258106-3

 

 

 

Crédit photo couverture : © Françoize Boucher et éd. Nathan

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Splat : un grand secret / la grosse bêtise - d'après Rob Scotton

13 Mai 2018, 14:31pm

Publié par Laure

Les tomes 23 et 24 de Splat datent de l'an dernier (juin 2017) lais je ne les découvre que maintenant et je trouve les thématiques de ces deux volumes plutôt sympas.

 

 

Mais quelle grosse bêtise Splat a-t-il donc commise ?

 

Sa mère lui demande de trier ses vêtements, ses jouets et ses livres, tout ce qui est trop petit ou qu’il n’utilise plus, pour faire de la place et pour donner à ceux qui en besoin : association, hôpital pour enfants et bibliothèque du quartier. Mais en rangeant, Splat découvre un livre qu’il a justement oublié de rendre à la bibliothèque. ll panique et craint une grosse amende ainsi qu’une sanction très sévère (va-t-on le jeter en prison ?). Il repousse le moment d’y aller, et n’ayez crainte, tout est bien qui finit bien.

 

Un tome sympa pour aborder le don, le (non) gaspillage, et le respect des règles à la bibliothèque !

 

La traduction n’est pas toujours transposable (nous n’avons pas en Europe de pièce de 25 centimes), mais ce n’est pas grave, Splat séduit toujours autant par sa nature spontanée, ses bêtises et sa bonne bouille !

 

 

 

 

Et ce grand secret, le gardera-t-il ?

 

Splat surprend une conversation entre ses parents : le week-end prochain, ils iront en famille à Chaventure Land ! Mais chut, c’est un secret, c’est le cadeau d’anniversaire de sa petite sœur et il doit garder la surprise. Ah la la comme c’est difficile ! Bien sûr Splat est tout excité, c’est son parc préféré. Mais chaque jour il fait des efforts pour tenir sa langue, à tel point qu’il finit …épuisé le moment venu.

 

Un album de Splat toujours aussi joyeux et drôle qui aborde le thème de la patience et du secret à garder. La maîtrise de soi n’est pas facile quand on meurt d’envie de révéler une bonne nouvelle !

 

 

 

 

 

éd. Nathan, juin 2017, 32 pages chaque, prix : 5,95 € chaque.

 

 

 

Crédit photo couverture : © Rob Scotton et éd. Nathan

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Aubépine t.1 : le génie saligaud – Thom Pico et Karensac (ill.)

12 Mai 2018, 13:20pm

Publié par Laure

Aubépine emménage contre son gré dans une vieille ferme à la montagne, car ses parents s’y installent sans l’avoir prévenue. Sa mère travaille sur un robot censé dévier la vague d’oiseaux migrateurs hyper dangereux.

Elle s’ennuie, il n’y a rien à faire et la connexion Internet n’est pas top.

Mais c’est sans compter sur une rencontre avec une vieille dame qui lui offre un chien bizarre – qui parle et qu’elle appelle Pelade – et avec qui Aubépine va vivre de sacrées aventures. Ils vont rencontrer un robot capable d’exaucer trois vœux, mais attention celui-ci s’appelle le génie saligaud… ça n’augure rien de bon…

 

C’est gentiment loufoque et le scénario entrouvre le monde imaginaire et fantaisiste des enfants. Aubépine va surmonter son ennui de manière rocambolesque et le duo qu’elle forme avec le chien Pelade promet de drôles et belles aventures. Un premier tome très prometteur !

 

 

Extrait : « Mais c’est pas du tout ce que je voulais !   – Et comment je le devine moi ? Je suis un esprit ancestral, pas Google. »

 

 

 

 

Dupuis, avril 2018, 99 pages, prix : 9,90 €, ISBN : 978-2-8001-7379-5

 

 

 

Crédit photo couverture : © Thom Pico et éd. Dupuis.

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Apprendre à lire - Sébastien Ministru

11 Mai 2018, 08:59am

Publié par Laure

Au crépuscule de sa vie, un vieil homme, immigré sarde analphabète, demande à son fils âgé d’une soixantaine d’années, dirigeant d’un groupe de presse, de lui apprendre à lire. Celui-ci s’exécute bon gré mal gré, mais leurs relations n’ont jamais été simples, qui plus est après le décès de sa mère.

Antoine vit en couple avec un homme mais a fait le choix de ne plus avoir de relations sexuelles avec son conjoint, il préfère quelques relations tarifées épisodiques.

C’est à l’une de ces rencontres, futur enseignant, qu’il confie cette lourde mission d’apprendre à lire à son père. Un lien très fort va se nouer entre le vieil homme et Ron, le jeune enseignant, relation qui va déstabiliser le fils…

 

C’est un très beau roman que ce court texte, très sensible, pudique, très bien écrit, qui se lit aussi dans les non-dits trop longtemps occultés. Il aborde des thèmes rares, l’analphabétisme, et précieux, la relation père-fils, chahutée, difficile. C’est une histoire d’amour, paternel, filial, qui aborde aussi l’homosexualité, la prostitution masculine, (dans le rapport qu’elle peut induire entre ce père et ce fils), et la honte liée à l’analphabétisme.

 

Un roman qui se lit d’une traite, touchant, caressant par sa plume, une vraie belle découverte (il s’agit en plus d’un premier roman), que je dois à Autist reading dont le billet m’avait convaincue.

 

 

 

Extraits :

« - Mais à quoi ça va te servir de savoir lire ?

- A quoi ça va me servir ? Mais à lire. Peut-être que lire, ça fait mourir moins vite. »

 

« Mon père veut apprendre à lire et à écrire et ce n’est pas une plaisanterie. J’ai accepté de lui apprendre à lire et à écrire et c’est une catastrophe. Lire et écrire, comme inspirer et expirer, sont des gestes naturels que personne ne se souvient d’avoir appris. »

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Grasset, coll. Le Courage, janvier 2018, 160 pages, prix : 17 €, ISBN : 978-2-246-81399-6

 

 

 

Crédit photo couverture : © éd. Grasset.

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Ça ne coûte rien de demander – Sara Lövestam

10 Mai 2018, 08:26am

Publié par Laure

Traduit du suédois par Esther Sermage

 

2ème volet de la tétralogie Kouplan, après Chacun sa vérité publié en France en 2016, voici une nouvelle enquête du détective sans papiers de Stockholm. Le roman peut être lu sans avoir lu le précédent, même si le lecteur manque quand même un peu d’informations sur les particularités de ce héros.

 

Kouplan, immigré iranien et transgenre, en est rendu à faire les poubelles pour ramasser les canettes consignées afin de gagner quelques pièces. Sans être complètement SDF il se trouve dans une situation très précaire. Il est témoin d’une conversation dans la rue, où Jenny Svärd, conseillère municipale, s’est fait escroquer par son amante, qui a disparu après lui avoir dérobé 200 000 couronnes. Il va lui proposer son aide, après tout, ça ne coûte rien de demander.

 

Ce roman vaut surtout pour son personnage atypique et totalement inédit, qui cumule tout de même deux particularités qui ne sont pas anodines : transgenre, il a un sexe de femme mais prend des hormones pour devenir ce qu’il est au fond de lui : un homme ; et sans papiers, est contraint à une vie clandestine. Ces aspects sont attachants et font la force de l’intrigue car d’un point de vue enquête stricte, c’est plutôt léger et assez peu convaincant (un peu de Facebook et de Google lors de connexions aléatoires, sans autres moyens et hop ça marche)

 

J’ai été gênée au départ par l’écriture que je trouvais assez médiocre, puis je m’y suis faite jusqu’à l’oublier.  Je suis dubitative sur l’ensemble, mais suivre l’évolution du personnage me tente. En revanche il ne faut pas y chercher un bon polar sous peine d’être déçu. Un roman original oui. Qui met en avant des sujets de société peu abordés parce qu’ils dérangent. En ce sens cette série mérite d’être lue.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Robert Laffont, coll. La bête noire, janvier 2018, 400 pages, prix : 21 €, ISBN : 978-2-221-19017-3

 

 

 

Crédit photo couverture : © Robin Vandenabeele, Arcangel Images / et éd. Robert Laffont

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Avril 2018 en couvertures ...

1 Mai 2018, 13:51pm

Publié par Laure

En avril j'ai lu :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

En avril j'ai vu :

 

 

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