Juin 2019 en couvertures ...
En juin j'ai assez peu lu...
Quinqua, bibliothécaire, avec thé et chats. Je dépose ici les marques que mes lectures ont tracées.
En juin j'ai assez peu lu...
Tome 1 : Trouver sa place
Salomé entre en 6ème, avec toutes les appréhensions que l’on imagine, dans un collège tout neuf qui n’a pas encore de nom, et lui en trouver un sera l’un des enjeux pour les élèves, qui devront faire valider leur choix par leurs professeurs.
Salomé est bonne élève, discrète, intelligente, elle est tout de suite cataloguée « intello » par les autres, et notamment une certaine Capucine qui n’est pas la dernière à lancer des rumeurs, à la manière diviser pour mieux régner.
J’ai beaucoup aimé ce roman (qui s’adresse idéalement aux 10-12 ans et sans aucun doute aux futurs élèves de 6ème) qui aborde l’air de rien une multitude de thèmes : la place des femmes dans la société aujourd’hui, l’entrée en 6ème, le harcèlement mais aussi l’amitié, la famille (le rapport à la fratrie, les parents) et l’affirmation de soi. Le tout avec beaucoup de subtilité.
Mon seul regret, car je ne l’avais pas compris ainsi : le roman n’est pas fini ! S’il est bien indiqué « 1. Trouver sa place » sur la couverture, je m’attendais à une série, non à un roman découpé en plusieurs volumes. Pour savoir si le choix de Salomé est retenu, il faudra attendre le tome 2 !
Rageot éd., mai 2019, 192 pages, prix : 12,90 €, ISBN : 978-2-7002-7365-6
Crédit photo couverture : © Naomikado et éd. Rageot
Traduit de l’anglais par David Fauquemberg
Dunbar est un octogénaire multimillionnaire dont les biens sont convoités par ses filles Megan et Abigail. Tout est permis, elles n’ont aucun scrupule tant leur avidité est grande. Elles ont placé leur père dans une pension de luxe, car celui-ci a tendance à perdre la tête en raison de son âge avancé.
Mais il aura suffisamment de lucidité pour s’enfuir avec un acolyte aussi dérangé que lui, et leur fuite vaudra quelques sourires. Le plan des filles sera déjoué par leur demi-sœur Florence, que Dunbar avait renié devant son désintérêt pour l’argent.
Magouilles financières et cupidité d’un côté, amour sincère et désintéressé de l’autre. Ce roman bien sombre laisse peu d’espoir sur la nature humaine. Quelques passages l’égayent au départ, lorsque Dunbar slalome entre démence et lucidité, mais le milieu m’a semblé bien longuet et répétitif pour tout ce qui a trait au monde des finances. La fin aurait mérité d’être plus développée.
Une lecture mitigée.
Grasset, coll. En lettres d’ancre, mars 2019, 283 pages, prix : 20 €, ISBN : 978-2-246-81937-0
Crédit photo couverture : © éd. Grasset
Traduit de l’américain par Nordine Haddad (traduction réalisée à partir de l’édition publiée aux États-Unis en 2015 sous le titre The Hunter’s Prayer chez Thomas & Mercer)
Ella Hatto, étudiante, passe quelques jours de vacances en Italie avec son petit ami. A la terrasse d’un café, elle est la cible de tueurs qui seront eux-mêmes abattus par un tueur à gages présent sur les lieux pour la sauver. Lucas, ce fameux tueur à gages, la mettra à l’abri avec son petit ami, et l’aidera à retrouver les commanditaires de l’assassinat, au même moment, de ses parents et de son frère.
Découvert grâce au challenge Netgalley, je pensais qu’un polar pouvait être l’occasion de passer un bon moment. Hélas ici l’intrigue ne fonctionne pas, elle est un peu trop inconsistante, tout comme la psychologie (absente) des personnages. De même l’enquête policière est inexistante. Alors quel est le but de ce roman ? Nous balader sur plus de 250 pages pour juste assister à des assassinats de sang-froid, sans autre motivation que la vengeance. Il manque cruellement d’un fond, de motivations, d’explications, et d’une écriture qui tienne un peu mieux la route (écriture ou traduction bancale ?) Passez votre chemin.
Thomas & Mercer / Amazon Media EU Sàrl, à paraître (juillet 2019), 267 pages, prix : 9,99 € en version papier ou 4,99 € en numérique ou gratuit sur abonnement Kindle, ISBN : 9782919803859
Crédit photo couverture: © theWorldofDOT, Milano Photos : © SkyNext/Shutterstock ©Steve Vidler / Alamy