Les jardins d'Hélène

Les Bien-aimés, un film de Christophe Honoré (2011)

27 Août 2011, 10:25am

Publié par Laure

Avec Chiara Mastroianni, Catherine Deneuve, Ludivine Sagnier, Louis Garrel, Milos Forman, Paul Schneider, Michel Delpech, …

Durée : 2h19

 

les-bien-aimes.jpgSynopsis : Du Paris des sixties au Londres des années 2000, Madeleine, puis sa fille Véra vont et viennent autour des hommes qu’elles aiment. Mais toutes les époques ne permettent pas de vivre l'amour avec légèreté. Comment résister au temps qui passe et qui s'attaque à nos sentiments les plus profonds ?

 

Madeleine (interprétée jeune par Ludivine Sagnier puis jouée ensuite par Catherine Deneuve) travaille chez Roger Vivier, chausseur de luxe, à Paris, dans les années 60. D’emblée le film s’ouvre dans une atmosphère et des scènes joyeuses et insouciantes. L’effort est fait sur les costumes, les accessoires, les coiffures, pour retracer l’époque et cela restera vrai tout au long du film qui va jusque dans les années 2000.

Je ne suis habituellement pas fan des films (en partie) chantés, et je n’ai pas vu le précédent film de Christophe Honoré dont tout le monde parle (Les chansons d’amour) mais là j’ai été totalement séduite, par le côté romanesque, tantôt léger tantôt grave, la construction sur le temps et les générations mère-fille, la mélancolie ou la joie, la réflexion sur aimer / être aimé,  les relations qu’on veut simples et qui sont parfois complexes. Mention particulière pour les scènes londoniennes entre Chiara Mastroianni et l’américain Paul Schneider, une Chiara Mastroianni sans doute la plus remarquable dans ce film.

Bref, j’ai vraiment beaucoup aimé.

 

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J'me sens pas belle - Gilles Abier

26 Août 2011, 10:06am

Publié par Laure

jme-sens-pas-belle.jpgSabine a vingt ans et s’est toujours trouvée très laide. D’ailleurs depuis toute petite elle économise patiemment pour s’offrir plus tard une chirurgie du nez et des paupières. Mais parfois la vie bouleverse vos projets, surtout quand l’amour pointe son nez sans crier gare.

Sabine rencontre Ajmal au rayon des mousses à raser d’un hypermarché alors qu’elle fait les courses pour ses parents. Ce jeune homme est d’une beauté époustouflante, et semble un peu perdu. Elle l’aborde et fait ainsi connaissance avec ce jeune Afghan sans papiers. Leur liaison va vite déplaire à son père.

Dès lors on s’attend à un roman assez convenu sur le sort réservé en France aux sans-papiers, les arrestations musclées, les centres de rétention et les renvois en charters. Force est de reconnaître qu’outre cela, ce roman offre bien plus : une vraie réflexion assez osée sur l’amour aujourd’hui (Sabine fait quelques expériences pour le moins un peu surprenantes), et sur le droit à l’erreur et ses conséquences. Le personnage de Sabine est complexe et bien décrit, entre adolescence et âge adulte, et plutôt audacieux dans ses choix. Les personnages gravitant autour (ses parents, leur employé à la boucherie familiale, son frère Ludo) ont une bonne consistance également. Le tout forme un roman pertinent qui bouscule les idées bienpensantes, sans épargner ni les personnages ni les lecteurs. Une audacieuse réussite.

 

 

Actes sud junior, mai 2011, 139 pages, prix : 11,50 €

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Crédit photo couverture : © Rubberball / Jason Todd et Actes Sud junior

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Le petit Gus en grandes vacances – Claudine Desmarteau

23 Août 2011, 13:29pm

Publié par Laure

petit-gus-en-grandes-vacances.jpgLe petit Gus est de retour ! (même si j’arrive un peu tard, les grandes vacances ne sont pas encore finies !) Cette fois, voici venu pour lui l’heure du passage en 6ème, mais d’abord, un truc dont il faut absolument profiter : LES GRANDES VACANCES !

J’avais beaucoup aimé le 1er tome, le second m’avait un peu déçue, ce dernier me séduit à nouveau ! Même verve (si vous cherchez un langage académique, passez votre chemin), même humour, même acuité dans l’observation alentour. Le petit Gus porte un regard acéré et particulièrement juste sur le comportement des adultes au volant, et rien à voir, la chasse aux mulots de son chat ! Belles réflexions également sur le problème des algues vertes en Bretagne et de l’élevage intensif, et belle visite guidée de la Corse, on en redemande ! Mais Gus n’oublie pas d’être un enfant, qui rigole avec son cousin Eliott, qui se moque de l’attitude de ses frère et sœur adolescents, et qui n’a pas sa langue dans sa poche.

 

Une valeur sûre pour les 9-12 ans, et au-delà pour ceux qui veulent !

 

Albin Michel, mai 2011, 156 pages, prix : 12,90 €

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Crédit photo couverture : © Claudine Desmarteau et éd. Albin Michel

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Le dîner - Herman Koch

20 Août 2011, 12:33pm

Publié par Laure

 

Traduit du néerlandais par Isabelle Rosselin

 

le-diner-koch.jpgDeux couples, dont les deux hommes sont frères, l'un futur premier ministre des Pays Bas, l'autre prof d'histoire en disponibilité, se retrouvent dans un restaurant chic autour d'un dîner pour parler de ce qui les préoccupe : leurs enfants respectifs, et ce qu'ils ont vraisemblablement fait ensemble. L'intrigue se met en place de façon tendue et mystérieuse : Paul, le père de Michel, a regardé des vidéos sur le portable de son fils, et l'on pressent un drame que chacun préférerait éviter.

La construction du récit est intéressante : autant de parties que d'étapes dans un dîner : l'apéro, l'entrée, le plat, le dessert, le digestif, et le pourboire ; hélas de nombreux flash-back nécessaires à la compréhension des personnages viennent interrompre ce rythme, de même que de nombreuses sorties à l'extérieur du restaurant pendant le repas ou de nombreux allers retours aux toilettes donnent une impression un peu décousue au dîner et à la construction choisie.

La psychologie des personnages est intéressante également dans le sens où s'opère un basculement des ressentis pour le lecteur, entre le politicien présenté comme détestable par son frère, et la situation finale.

Un roman dérangeant, qui conduit à s'interroger sur la responsabilité, son rapport personnel à la loi, et ce que l'on est prêt à faire pour sauver ou non ses enfants. De lecture facile, le roman se lit très vite, ne serait-ce que pour savoir quelle va en être l'issue. J'ai trouvé toutefois agaçant et inutile le choix de l'auteur de ne pas nommer certaines choses, notamment les noms des maladies. Un roman qui peut ouvrir des débats intéressants entre lecteurs, car les choix des personnages ne peuvent laisser indifférents.

 

 

Belfond, mai 2011, 329 pages, prix : 18,50 €

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Crédit photo couverture : © photo Vilma Pimenoff / Millenium Images, UK et éd. Belfond


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Les souvenirs - David Foenkinos

18 Août 2011, 13:06pm

Publié par Laure

 

les-souvenirs-foenkinos.jpgUn beau roman intimiste et délicat, et nul doute, c'est bien un compliment !

Entre souvenirs et mélancolie douce, l'auteur (du moins le narrateur) revient sur le décès de son grand-père, et le placement qui a suivi de sa grand-mère en maison de retraite, contre son gré. C'est l'occasion simple d'évoquer un quotidien, des relations familiales, un croisement de générations, le désir d'écrire, l'amour naissant et l'ironie inattendue de la vie. C'est tout simple mais ça « parlera » à beaucoup de lecteurs, quel que soit leur âge. Une évocation de la vie par un narrateur parvenu à la maturité, entre douceur et réflexion sur soi, un bel équilibre.

 

Un extrait, p.57 :

« La plupart de ceux que j'ai croisés dans la maison de retraite voulaient mourir. Ils ne disent pas mourir d'ailleurs, ils disent « partir ». Et aussi : « en finir », pour souligner davantage le calvaire. Car la vie ne finit parfois jamais, c'est le sentiment qu'ils ont. On parle souvent de la peur de la mort, et c'est étrange comme j'ai vu autre chose. Je n'ai vu que l'attente de la mort. J'ai vu la peur qu'elle ne vienne pas. »

 

Lu dans le cadre du Club des Testeurs d'Amazon 

 

Gallimard, août 2011, 265 pages, prix : 18,50 €

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Crédit photo couverture : ©éd. Gallimard

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Si c'est ma femme, je suis pas là - Hervé Bellec

15 Août 2011, 14:02pm

Publié par Laure

 

si c'est ma femmeCe qui m'a attirée dans cet ouvrage, c'est d'abord bien évidemment le titre, qui laisse entrevoir humour ou ironie (ce qui ne sera pas vraiment le cas !) Ce recueil de 7 nouvelles aborde l'amour qui en général ... finit mal. Dans l'ensemble, je trouve la plupart des nouvelles un peu longues, au sens d'inutilement bavardes. Car ce qui est intéressant, c'est le moment où tout bascule, où la petite vie ordinaire prend un chemin cruel ou dérangeant. J'ai particulièrement aimé la 2nde nouvelle « une journée classée rouge » où sur une aire d'autoroute un homme abandonne sa femme qui vient de lui annoncer sa grossesse, et où le sort en décidera autrement encore (chut il ne faut pas tout dévoiler non plus!), ainsi que la 3ème nouvelle, « par une longue nuit de canicule » où une femme tente de survivre à la perte de son enfant en s'investissant corps et âme dans une petite ferme bio, ce qui insupporte son homme. Très belle fin, touchante et sensible. Les autres nouvelles ont davantage glissé sur moi, sans que la rencontre se produise réellement, y compris la dernière, que je trouve convenue dans sa manière de mettre en abyme la nouvelle à écrire.

Auteur breton et éditeur brestois, chaque nouvelle contient un rappel ou une allusion à une ville bretonne, sans que cela soit pour autant un élément déterminant dans l'histoire.

 

À noter également, ce qui me paraît une démarche intéressante : le livre donne accès gratuitement à sa version numérique, soit par lecture d'un flashcode avec votre smartphone, soit en tapant un lien internet sur votre ordinateur si vous n'êtes pas équipé ou familier de ces applications. (enfin je viens de tester cette dernière option, qui ne donne accès qu'à la fiche bibliographique du livre, fausse bonne nouvelle, ou ce n'est pas encore opérationnel ?)

 

 

Editions-dialogues.fr, mai 2011, 179 pages, prix : 18,50 €

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Crédit photo couverture : edititions-dialogues.fr


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Crimes - Ferdinand von Schirach

14 Août 2011, 13:31pm

Publié par Laure

 

Nouvelles traduites de l'allemand par Pierre Malherbet

 

crimes-copie-1.jpgNoté suite à un article élogieux dans la presse, j'avoue au final avoir été très déçue.

Toutes les nouvelles relatent un crime, du point de vue de l'avocat qui a eu à traiter l'affaire (et qui n'est autre que l'auteur).

La première nouvelle est excellente, incisive, pas un seul mot de trop, elle ouvre parfaitement l'idée d'un recueil très littéraire, mettant en scène ce vieil homme qui après une vie de harcèlement moral de la part de son épouse finit par la tuer, sans rompre la promesse qu'il lui avait faite de ne jamais la quitter. La chute apporte un plus sans constituer à elle seule le sel de l'histoire, ce qui à mes yeux est une qualité complémentaire. Hélas je n'ai pas retrouvé ce ton dans les dix autres nouvelles, qui sont beaucoup plus proches du fait divers relaté avec distance et froideur. Annoncées comme réelles, ces histoires souffrent alors de n'avoir pas su trouvé leur juste place : dans un recueil de fiction, ou récit journalistique de fait divers ?

Ce livre plaira peut-être davantage aux amateurs d'histoires vraies, façon passions criminelles.

 

Gallimard, coll. Du monde entier, mars 2011, 215 pages, prix : 17,50 €

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Crédit photo couverture : © d'après photo Joerg Buschmann / Millennium Images, Londres, et éd. Gallimard.

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Visions - Kim Harrington

11 Août 2011, 13:16pm

Publié par Laure

 

traduit de l'américain par Laure Manceau

 

visions.jpgClaire Fern, 16 ans, vit dans une famille de cinglés (c'est elle qui le dit) car ils sont tous dotés d'un pouvoir  : elle est extralucide (elle peut voir des scènes qui se sont déroulées en touchant un objet ayant appartenu à la personne concernée), sa mère est télépathe (elle lit dans les pensées), et son frère médium (il entre en contact avec les esprits des défunts), mais attention, rien à voir avec la voyance, ce truc de charlatan (dit-elle toujours), personne ne peut lire l'avenir, elle s'en défend mordicus. Son père est parti il y a longtemps. Pendant les vacances, Claire et son frère accompagnent donc leur mère dans des séances de lectures (du passé), dont on ne sait d'ailleurs pas très bien ce qu'elles apportent à leurs clients (que viennent-ils vraiment chercher?)

Dans leur ville, une jeune fille de 18 ans vient d'être retrouvée morte, et le frère de Claire est mêlé malgré lui à l'enquête car il a fréquenté la victime juste avant le meurtre.

Les policiers étant soit débordés soit incompétents, c'est à Claire qu'ils vont, avec le maire de la ville, demander de l'aide. (ça c'est super crédible, hein)

Fausses pistes, trio amoureux pour Claire dont le cœur balance entre deux jeunes hommes, tous les ingrédients sont réunis pour faire de ce roman un modèle de collection« young adult » : comme le dit la 4ème de couv : Suspense (hum, c'est pas un polar non plus), romance (très chaste), action, j'ajouterais l'indispensable ingrédient « surnaturel », mais pas fantastique non plus, non, le tout est dosé subtilement.

C'est un roman qui se lit aisément, très vite (écriture et vocabulaire ultra simples) mais que je pense néanmoins réservé à de jeunes adolescents (plutôt filles d'ailleurs), je dirais 12/15 ans. Au-delà, j'avoue que l'intérêt s'émousse vite. C'est plaisant, mais pas suffisamment riche pour qu'il m'en reste un souvenir dans quelques mois.

 

J'ai souhaité avoir l'avis de ma fille de 15 ans moins quelques semaines : « ouais c'est pas mal mais sans plus. Je l'ai lu très vite. C'est pour les ados. Je mettrais stars-3-0__V7092079_.gif aussi. »

 

A noter qu'aucune mention de collection n'apparaît sur l'ouvrage, mais qu'il est bien mentionné sous la loi de 49 des ouvrages jeunesse.

 

Une lecture réalisée en partenariat avec le site Newsbook et les éditions du Seuil, que je remercie tous deux !

 

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Seuil, mai 2011, 269 pages, prix : 14 €

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Crédit photo couverture : © éd. du Seuil

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Le livre qui fait aimer les livres (même à ceux qui n'aiment pas lire!) - Françoize Boucher

7 Août 2011, 16:47pm

Publié par Laure

 

le-livre-qui-fait-aimer-les-livres.jpgChoisi par Mosquito lors de notre journée à Paris (et l'on sait combien Mosquito a peur des gros livres), ce p'tit bouquin a été dévoré par tous les individus de sexe féminin de la maisonnée (l'individu de sexe mâle ayant décidé de nous snober avec son Zarathoustra), provoquant assurément des sourires, voire même de francs éclats de rires en ce qui me concerne.

Le plus difficile étant maintenant d'en parler sans avoir envie de recopier tous les bons mots, il faudrait recopier l'intégralité du livre !

S'ouvrant sur la silhouette détachable de Marc Page (qu'il faut balader de livre en livre sinon il déprime), cet opus a pour objectif de dédramatiser la lecture en assénant quelques vérités mais aussi en truffant son propos de « grand n'importe quoi » hilarant qui fait mouche !

Et on rit, je vous le garantis. L'auteur n'oublie pas de rappeler qu'on a aussi le droit de ne pas aimer lire, et qu'on ne deviendra pas pour autant un gros blaireau. Mais que si on ne lit que des mauvais livres (genre «  tout sur les animaux domestiques des pipoles », préfacé par Bob, le hamster de Madonna), on court quand même le risque de devenir « débile profond ».

Beaucoup d'allusions aussi à la pérennité du livre et à son autonomie face au livre numérique par exemple, et aux consoles en général.

Livre ovni dans sa forme (dessins, annotations, couleurs flashy), c'est une pépite d'humour et de bon goût à mettre entre toutes les mains (néanmoins avant 8 ans, je ne suis pas sûre que l'enfant en perçoive tout le sel !)

 

(à mettre en parallèle avec l'opération estivale annuelle de l’Éducation Nationale qui a offert les neuf Contes de Perrault à tous les enfants entrant en CM2 en 2011/2012 en n'omettant pas de les traumatiser en leur demandant de le rapporter à la rentrée pour vérifier qu'ils l'ont lu – quelques questions seront posées et l'état du livre regardé pour vérifier qu'il a été ouvert (sic). No comment. Faut-il préciser que Mosquito est anéantie devant sa sinistre couverture et qu'elle ne sait pas à quel point elle doit un peu l'abîmer pour prouver qu'elle l'a lu. C'est le calvaire de son été, elle le trimballe partout, entre quelques titres de ses romans équestres parce que c'est les vacances tout de même faut pas déconner. Même si je reconnais que beaucoup d'enfants aujourd'hui ne connaissent des contes que les DVD de Disney (je le constate tous les jours au travail), je ne suis pas sûre que cette démarche aide beaucoup. Fin de la parenthèse. #pas taper)

 

 

Nathan, mars 2011, (non paginé [100 p.]), prix : 9,95 €

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Crédit photo couverture : © Françoize Boucher et éd. Nathan.


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Extraits d'août # 1

6 Août 2011, 14:56pm

Publié par Laure

(Cliquez sur les photos pour agrandir ou allez directement dans la galerie)

 

Emménager, avoir la flemme de défaire les cartons de livres,

Les laisser cohabiter, remarquer que pour la première fois ils partagent,

 

à deux

 

Mais que le calme ne va pas durer : "eh le gros, tu viens jouer ?"

 

tu viens jouer ?

 

S'escapader une journée en TGV (ça change des lustres à monter et des cartons vides à dégager) :

 

Louvre

 

considérer dorénavant le tiercé et quarté autrement ? :

 

Mécénat

 

baguenauder chez les pharaons :

 

Sphynx

 

 

Louvre_Egypte

 

 

Louvre

 

 

Acheter quelques trucs :

Anne-Claire

 

 

t'as vu ?

 

 

Lire ne fait pas grossir

 

L'écouter nous rappeler qu'il n'a pas les mêmes valeurs :

 

Zarathoustra

 

Peiner à la réveiller en gare du Mans si on ne veut pas finir sur un quai à Rennes :

 

Mosquito TGV du retour

 

Les regarder jouer, rêver, et rire !


Les deux filous

 

 

Chaussette

 

 

dormir

 

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