Conçu pour les enfants de 3 à 6 ans, ce livre-jeu est à utiliser avec un adulte. Il faudra pour certaines pages un dé ou quelques pions mais on a souvent cela dans d'autres jeux.
Pour aider ses enfants à traverser en toute sécurité, leur apprendre les règles de base de la circulation à pied et à la sortie du bus scolaire, (il faudra commencer par reconnaitre sa gauche de sa droite mais un exercice est proposé pour cela), connaitre quelques panneaux routiers...
Les jeux sont variés et assez simples. Ne cherchez pas à tout faire d'un coup non plus !
Il y a même quelques mises en situation avec des personnages des contes classiques (petit chaperon rouge, trois petits cochons, petit poucet, le loup et les 7 chevreaux)
Un support très sympa... qu'on appliquera ensuite attentivement dans la rue et sur la route lors des petites sorties quotidiennes !
Nathan, juillet 2018, 48 pages, prix : 12,90 €, ISBN : 978-2-09-257945-9
D’après le roman d’Olivier Bourdeaut, scénario d’Ingrid Chabbert, dessin de Carole Maurel
Le succès faramineux du premier roman d’Olivier Bourdeaut, En attendant Bojangles, paru aux éditions Finitude en 2016 n’est plus à démontrer. Il fut d’ailleurs multi primé : Prix France Culture - Télérama 2016, Grand Prix RTL - Lire 2016, Prix Roman France Télévision 2016 et d’autres peut-être.
Eh bien je ne l’ai toujours pas lu. C’est comme le Goncourt de Pierre Lemaître, Au revoir là-haut, j’y ai préféré l’adaptation en bande dessinée.
Ingrid Chabbert au scénario et Carole Maurel au dessin ont nécessairement dû faire des choix mais dans sa préface Olivier Bourdeaut lui-même le dit : « ce qui est occulté ne manque pas, ce qui est ajouté ne jure pas, bien au contraire, cela correspond aux couleurs et aux reliefs de [son] imagination ».
Le résultat (dont la lecture seule ne me permet pas de comparer) est agréable à lire, les illustrations dans les tons bistres donnent un p’tit côté désuet qui colle bien à l’esprit de l’histoire.
De la fantaisie à la folie en passant par la résistance des proches face à la vérité, j’imagine que le scénario respecte bien le roman. La fantaisie fait sourire quand la triste fin glace forcément un peu. L’histoire d’amour, un amour plus fort que tout, triomphe, en laissant un goût doux amer. A lire pour la fantaisie avant tout.
Pourquoi je l’ai lu : parce que je ne trouvais jamais le temps de lire le roman tellement critiqué que j’avais le sentiment de déjà le connaitre, et que ça me permettait de « rattraper le coup » quand même.
Où et comment je l’ai lu : je l’ai emprunté à la bibliothèque, et je l’ai lu un soir dans mon lit tout simplement.
Ed. Steinkis, novembre 2017, 132 pages, prix : 18 €, ISBN : 978-236846-109-9
Illustrations de Thomas Campi, scénario de Vincent Zabus avec Pascale Bourgaux.
Pascale Bourgaux est grand reporter à la RTBF (radiotélévision belge francophone) et pendant 10 ans, jusqu’en 2010, moment où se passe le scénario de cet album, elle est allée en Afghanistan, auprès du seigneur de guerre Mamour Hasan, qui s’est employé à lutter contre les Talibans au nord du pays. (Après les attentats du 11 septembre 2001, les Américains et leurs alliés ont aidé la résistance afghane à chasser les Talibans).
En 2010, La journaliste de guerre constate que la situation a bien changé, le retour de l’intégrisme est inquiétant. Le fils du seigneur Mamour Hasan prône le retour des nouveaux Talibans. C'est une situation délicate et insupportable pour son père.
Est évoquée aussi la situation des femmes face au travail, ainsi que leur préoccupation quotidienne à se nourrir et se soigner dans un pays où la pauvreté règne.
Les dessous du métier de grand reporter, où l’on court tous les dangers, sont dévoilés également, du point de vue de la femme occidentale et mère de famille qu’est Pascale Bourgaux.
Une BD au découpage très classique, au dessin souvent proche du tableau, des visages très expressifs, des couleurs chaudes ou fortes, un album qui se veut surtout instructif et documentaire, que l’illustration rend plus réaliste ou concret encore.
Ce n’est pas le genre de BD vers lequel je me tourne habituellement, mais j’ai laissé faire ma curiosité et mon attirance pour le titre et la couverture.
Dupuis, coll. Aire Libre, mai 2014, 80 pages, ISBN : 978-2-8001-5846-4
C'est l'histoire d'une petite poule rousse prisonnière du loup. Ce dernier a tout dévoré dans la région, il ne reste plus qu'elle, mais la trouvant chétive, il décide d'abord de l'engraisser. La petite poule rousse refuse systématiquement tout ce qu'il lui propose, avec pour réponse un tonitruant : "c'est pas bon !" Ainsi le loup se retrouve à manger des choses improbables pour un animal de son espèce.
La poulette va lui révéler son secret : le meilleur, ce sont les cailloux brûlants. Elle échange la recette contre sa liberté.
Qui est pris qui croyait prendre ? Pauvre loup !
La petite poule rousse, des cailloux qui ne sont pas ici en soupe mais on y pense, un loup qui finit ridicule, les ingrédients sont là pour une histoire bien amusante, les illustrations sont expressives et complètent l'humour de l'histoire, c'est tout bon !
(dès 4 ans ?)
Pastel / L'école des loisirs, mars 2018, 36 pages, prix : 11,50 €, ISBN : 978-2-211-23377-4
Sous couvert de fiction un brin fantastique, c’est l’histoire de la lecture publique et des bibliothèques (en particulier la BNF) que nous raconte Cyrille Martinez.
Le lecteur bibliothécaire y lira aussi l’histoire de son métier, son évolution, sa « profonde mutation » récente due à la crise de la lecture, l’invasion des écrans et du tout numérique.
Le scénario catastrophe ouvre néanmoins une jolie porte post apocalyptique avec la naissance de la bibliothèque noire, chut, je n’en dis pas plus.
La fiction permet de manière astucieuse d’énoncer quelques vérités (vraies !). Si le lecteur bibliothécaire professionnel en saisit toutes les clés en riant souvent (le ton y est pour beaucoup aussi !), le lecteur lambda mais néanmoins attentif y lira entre les lignes tout l’enjeu actuel du livre, de la lecture, et des bibliothèques dans la société.
Vous l’aurez compris, je l’ai trouvée ma pépite de l’année, celle que j’ai envie de faire lire à tous, ne serait-ce que pour le savoureux classement des différents genres romanesques par Cyrille Martinez.
Original, hilarant, et très bien documenté !
Quelques extraits (il fut très difficile de n'en sélectionner que quelques uns) :
p. 11 : « Un bon livre de littérature, dit-on, comporte plus de vérité qu’un mauvais livre d’histoire. »
p. 13 : « Au Moyen Age, un jour qu’il faisait gris et que l’orage couvait, un moine déposa les 917 manuscrits de sa collection dans une salle accessible, sous certaines conditions, à d’autres lecteurs. La Bibliothèque était née et, avec elle, l’idée que la lecture devienne accessible au plus grand nombre. Les livres ne relevaient plus uniquement de la propriété privée. On pouvait envisager de lire d’autres manuscrits que les siens, d’autres textes que ceux dont on s’était rendu propriétaire. »
p. 27 : « Les Lecteurs de Romans sont non seulement exclusivement intéressés par un genre, mais par un nombre réduit de titres à l’intérieur de ce genre. Les meilleurs romans sont les plus lus, et une idée couramment répandue veut que ce soit justement parce qu’ils sont les plus lus qu’ils sont les meilleurs. La lecture extensive prévaut : ici les lecteurs lisent beaucoup mais rarement deux fois le même ouvrage. Sauf circonstances exceptionnelles, mort d’un romancier ou anniversaire de sa mort, les lecteurs de la Tour des Romans ne reviennent jamais sur un texte. […] Contrairement à la Tour des Romans, dans celle des Sciences on pratique la lecture intensive. »
p. 104 : « Pour accéder aux réseaux d’informations fausses et vraies, les lecteurs, enfin ceux qu’on a toujours appelé les lecteurs, avaient impérativement besoin d’une connexion. C’était leur principale demande. Vous leur parlez des 14 millions d’imprimés à leur disposition, histoire de leur rappeler qu’une bibliothèque c’est au départ, avant tout, des collections, ils vous répondent très bien, ce patrimoine écrit est remarquable, quel Trésor fabuleux, on adore être entourés de livres, mais sinon, quand la connexion sera-t-elle rétablie ? »
p. 107 : « Séjourneur, - euse, n.f. et m. – Celle, celui qui profite de la Salle de lecture pour y occuper un poste de travail sans utiliser les ressources documentaires de la bibliothèque. Syn. Squatteur. »[je précise que séjourneur est bien le vrai terme utilisé en bibliothéconomie]
Pourquoi je l’ai lu : je crois que je suis tombée dessus par hasard en feuilletant la liste des nouvelles acquisitions sur le portail de ma bibliothèque départementale. Son titre m’a intriguée.
Où et comment je l’ai lu : Je l’ai donc fait venir de ladite bibliothèque départementale (maintenant je pense que je vais l’acheter !) et je l’ai lu un lundi après-midi de juillet sur la chaise longue au jardin. (Comme beaucoup de bibliothécaires, je travaille du mardi au samedi soir, je suis donc en week-end les dimanches et lundis).
Buchet Chastel, coll. Qui vive, mars 2018, 180 pages, prix : 14 €, ISBN : 978-2-283-03115-5
Ah le feel good book de l’été ! Du rêve en pages ! Il faut croire que j’étais dans de bonnes dispositions, je l’ai lu d’une traite et l’ai trouvé fort plaisant !
Sylvain Balmont, commercial dans une entreprise agroalimentaire, gagne par hasard le jackpot de l’Euromillions, en faisant plaisir à un SDF qui l’a apostrophé. 174 900 557 €, ce n’est pas rien. Il veut remercier son bienfaiteur, mais ce n’est pas de bol, celui-ci vient de mourir. Sylvain s’attachera dès lors à lui rendre hommage et à honorer sa mémoire, et à réaliser pour lui son rêve de jeunesse.
Une enquête pour comprendre le passé de cet homme décédé, l’installation dans un village de Bourgogne où des clans familiaux et politiques se sont forgés de décennies en décennies, protégeant des secrets de famille : de nombreuses situations cocasses vont éclore, et c’est à celui qui ira le plus loin dans l’infamie. Mais c’est drôle, et ça fait du bien ! (Et si comme moi vous vivez à la campagne, vous ne manquerez pas de trouver bien réalistes ces querelles ancestrales et égotistes).
Tous les ingrédients d’un bon roman y sont, l’intrigue est bien menée, ça se lit tout seul, et c’est à conseiller si vous aimez les lectures faciles qui font du bien (si je n’entends pas cette demande vingt fois par jour au travail !) Mais la cerise sur le gâteau, c’est que ce n’est pas complètement niais, et ça, ce n’est pas si courant dans le feel good.
Pourquoi je l’ai lu : Parce que Gérard Collard, le libraire de la griffe noire, l’avait moult fois conseillé.
Où et comment je l’ai lu : Je l’ai emprunté à la bibliothèque, et je l’ai savouré un dimanche dans le jardin, d’une traite. Parce que c’était bon et que je voulais connaitre la fin et tant pis pour le ménage, quand il fait 32° à l’ombre, toutes les excuses sont bonnes.
Existe en poche :
Anne Carrière, mars 2017, 293 pages, prix : 18 €, ISBN : 978-2-8433-7853-9
Le livre de Poche, mai 2018, 320 pages, prix : 7,70 €, ISBN : 978-2-253-07079-5
Les enfants de la Tribu-qui-pue vivent dans les bois, tout nus et sans adultes, en parfaite autarcie : ils se débrouillent très bien tout seuls. Ils ont quand même une chef : Fanette Ducoup. Celle-ci les a sauvés de la méchante Yvonne Carré, directrice d’un orphelinat désert, qui n’avait qu’un rêve : les enfermer pour les décrasser dans sa nouvelle machine à laver infernale.
Ah les adultes qui ont toujours raison et qui sont à cours d’arguments quand il s’agit de justifier leurs ordres ! Ils se prennent ici quelques vérités bien senties dans les dents : eux aussi ils puent, avec leurs cigarettes, et leurs déchets dans la nature.
C’est drôle, délicieusement impertinent (c’est de l’humour !), le format est à mi-chemin entre l’album et la BD par certains découpages, la taille de l’album met en valeur les illustrations de Magali le Huche (qui fourmillent de détails) ; le texte peut paraitre un peu long parfois mais il convient ainsi à tous : dès 4/5 ans en lecture par l’adulte, dès 6/ 7 ans en lecture autonome. Et sans limite d’âge, évidemment !
J’espère qu’il y aura d’autres aventures de cette tribu sans tabous.
Pourquoi je l’ai lu: parce qu'une de mes bénévoles l'avait acheté pour ses petits-enfants et l'avait beaucoup aimé, me l'a conseillé, et parce que j'avais lu partout de bonnes critiques.
Comment et où je l’ai lu: ma bénévole me l'a prêté, je l'ai lu un soir dans mon lit, pour une lecture courte et rapide !
Les fourmis rouges, octobre 2017, prix : 16,50 €, ISBN : 978-2-36902-084-4
Décrivant la vie et les pensées d’une mère célibataire à l’approche de la quarantaine, dotée d’un chat Pompom (Pompon ?), ce livre est un ensemble de chroniques (et non un roman comme je le pensais avant lecture) drôles et au ton surjoué de magazine féminin, avec le sens de la formule qui fait mouche. C’est léger et déjanté. Mais ça ne va pas plus loin.
On n’en retiendra rien mais c’est distrayant, survitaminé, et à consommer à petites doses sous peine d’indigestion. Le format plus proche de l’article de presse se prête d’ailleurs bien à ce picorage.
Pourquoi je l’ai lu : Parce que je suis une fille à chats et que j’espère ne pas déjà sentir la croquette (comme le dit le bandeau : l’art d’être célibataire sans sentir la croquette)
Où et comment je l’ai lu : il me faisait de l’œil dans le catalogue numérique de Netgalley. Sur liseuse donc, du 07 au 23 juillet (+ de 15 jours !), c’est-à-dire en y intercalant plein d’autres lectures, sinon c’était trop indigeste. L’humour exacerbé, à la longue, ça fatigue.
Mazarine, mai 2018, 168 pages, prix : 17 €, ISBN : 978-2-863-74358-4
Scénario de Véronique Cazot, Dessin de Camille Benyamina
Max rentre chez lui avec une énorme plante en pot artificielle dans les bras : c’est qu’il fête ce soir les quatre ans de sa rencontre avec sa compagne. Mais lorsqu’il entre chez lui, il la trouve dans les bras d’un autre. Ah tiens, elle l’avait oublié. C’est curieux, dans son quotidien, il est de plus en plus transparent. Et si le sens figuré devenait sens propre ? S’il devenait réellement invisible ?
Léonie, jolie rousse, n’a pas froid aux yeux quand il s’agit d’attirer les hommes, mais elle est en proie à ses démons toutes les nuits. Angoisses et terreurs l’empêchent de tomber amoureuse.
Max trouve une colocation dans l’immeuble de Léo(nie) mais qui tourne vite court car son coloc l’a déjà oublié et reloue à quelqu’un d’autre. Puisque personne ne le remarque, il s’installe chez Léonie.
Commence une histoire d’amour et de désir, au fantastique léger, très bien traduit par le dessin de Camille Benyamina. C’est surnaturel, mais d’un réalisme presque tangible.Max peut alors vivre ses fantasmes en toute liberté, s’immiscer dans l’intimité des gens, mais réaliser tout aussi tristement que pour ses parents il n’existe pas. C’est un chien qui a pris sa place. Il enquêtera pour lever le mystère de sa naissance.
Deux personnages à l’écart du tourbillon incessant de la vie, angoissé pour l’un, trop discret pour l’autre, et un joli scénario pour valoriser ces traits de caractère. C’est fouillé, drôle parfois, sensible, joliment coloré. Les sons et les odeurs occupent une place particulière dans ce récit où d’autres sens ont disparu.
L’imaginaire permet ici de mettre en lumière la différence, et de créer une belle histoire d’amour qui réconcilie ceux qui ne crient pas aussi fort que les autres.
Pourquoi je l’ai lu : Parce qu’il m’a attirée quand je l’ai aperçu sur la table d’un libraire, parce qu’il laissait présager une histoire intimiste comme je les aime, et que les couleurs m’ont séduite.
Comment et où je l’ai lu : je l’ai emprunté à la bibliothèque, je l’ai lu un samedi soir au soleil couchant au jardin, sur la chaise longue, d’une traite.
Casterman, avril 2018, 149 pages, prix : 22 €, ISBN : 978-2-2030-9997-5
Scénario de Lewis Trondheim, Dessins et couleurs d’Hubert Chevillard
Fabienne et Roland arrivent à Palavas pour une semaine de vacances. Mais il est trop tôt pour prendre la location, ils se baladent alors en bord de mer. La tempête se lève : Roland est décapité par une tôle qui s’est détachée et envolée. Fabienne va poursuivre son séjour, en suivant scrupuleusement l’agenda bien rempli qu’avait rempli Roland, de visites en découvertes, jusqu’à une surprise prévue lors d’un dîner au restaurant.
Surprise, pour la famille, pour le lecteur : la réaction de Fabienne n'est bien évidemment pas celle attendue, et le sel de la BD nait de ce décalage. Où veut-elle nous mener ? Et ce curieux personnage avec qui elle sympathise, ne cache-t-il pas lui aussi une douleur enfouie ?
J’ai beaucoup aimé cet album, au découpage très classique, pour son scénario inattendu ; que se passe-t-il quand vous réagissez (ou ne réagissez pas ?) à un fait qui normalement se veut ritualisé ? Et pourquoi chacun ne pourrait-il pas réagir à sa manière, sans s’attirer le courroux ou la désapprobation d’autrui ? Étrange, cette parenthèse temporelle pointe l’absurdité de la vie, sa fin inéluctable et imprévisible, le mystère de l’être humain, dans une histoire douce et mélancolique.
A découvrir.
Pourquoi je l’ai lu : Parce que sa couverture m’a fait de l’œil chez le libraire, parce que Trondheim, parce qu’une histoire de vie, parce que je l’avais repéré sur un blog (désolée je ne sais plus lequel, probablement celui d’Antigone)
Comment et où je l’ai lu : je l’ai emprunté à la bibliothèque, et je l’ai lu un samedi soir en sortant du travail, dans cet instant de pause où l’on peut souffler avant de se mettre aux corvées ménagères, au soleil de fin d’après-midi au jardin, sur la chaise longue, d'une traite évidemment.
Rue de Sèvres, mai 2018, 125 pages, prix : 18 €, ISBN : 978-2-36981-228-9