Un conte de Noël, un film d'Arnaud Desplechin (2008)
Avec une Pléïade de têtes d'affiches françaises : Catherine Deneuve, Jean-Paul Roussillon, Mathieu Amalric, Anne Consigny, Melvil Poupaud, Emmannuelle Devos, Chira Mastroianni, etc.
Durée : 2h25
"À l'origine, Abel et Junon eurent deux enfants, Joseph et Elizabeth. Atteint d'une maladie génétique rare, le petit Joseph devait recevoir une greffe de moelle osseuse. Elizabeth n'était pas compatible, ses parents conçurent alors un troisième enfant dans l'espoir de sauver Joseph. Mais Henri qui allait bientôt naître, lui non plus, ne pouvait rien pour son frère - et Joseph mourut à l'âge de sept ans. Après la naissance d'un petit dernier, Ivan, la famille Vuillard se remet doucement de la mort du premier-né. Les années ont passé, Elizabeth est devenue écrivain de théâtre à Paris. Henri court de bonnes affaires en faillites frauduleuses, et Ivan, l'adolescent au bord du gouffre, est devenu le père presque raisonnable de deux garçons étranges. Un jour fatal, Elizabeth, excédée par les abus de son mauvais frère, a "banni" Henri, solennellement. Plus personne ne sait exactement ce qui s'est passé, ni pourquoi. Henri a disparu, et la famille semble aujourd'hui dissoute. Seul Simon, le neveu de Junon, recueilli par sa tante à la mort de ses parents, maintient difficilement le semblant d'un lien entre les parents provinciaux, la soeur vertueuse, le frère incertain et le frère honni..."
Je n'ai que très moyennement aimé ce film français torturé et compliqué pour pas grand-chose, essentiellement dans sa réalisation en kaléidoscope et narration très théâtrale, trop écrite, notamment lorsque les personnages viennent réciter leur texte devant la caméra. C'est voulu, certes, moi je trouve ça lourd et barbant. Ils en tiennent tous une sacrée couche dans cette histoire (qui n'a pas grand-chose à voir avec Noël mais il fallait bien un prétexte pour réunir ceux qui se haïssent sous un même toit), seul le personnage joué par Emmanuelle Devos apporte un peu de fraicheur et de fantaisie à l'histoire, si on ne la considère pas tout simplement aussi ravagée que les autres. Et puis 2h30 c'est bien trop long pour toujours redire essentiellement la même chose...
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