Les jardins d'Hélène

polars - thrillers

Le roman de Marceau Miller

10 Février 2025, 16:47pm

Publié par Laure

Au bord du Léman, Marceau Miller, écrivain à succès, chute d’une paroi et sait qu’il va mourir : il a toujours joué avec le danger en faisant de l’escalade à mains nues, sans baudrier et sans être encordé.
Sarah, sa femme, s’inquiète de ne pas le voir revenir. Le décès prononcé, elle reçoit un courrier d’une banque suisse : Marceau a laissé un manuscrit, et un sac contenant trois millions d’euros. Le manuscrit est introuvable, que révélait-il ?
Quels étaient les secrets de Marceau, qui ne s’était jamais remis de la disparition de sa sœur Jade vingt ans auparavant, meilleure amie de sa femme ?
Sarah est persuadée que Marceau a été assassiné et va tout faire pour le prouver.

Que dire… Ce roman a été lancé sur le buzz de l’anonymat de son auteur, qui signe du même nom que celui de son personnage. Qui est Marceau Miller, et est-ce important, sinon pour en faire un coup éditorial ?
D’emblée, avec les premiers éléments de l’intrigue, on pense au roman de Joël Dicker, L’affaire Harry Québert. De loin. Et puis on avance et la lecture est facile. Trop peut-être. Des phrases simples, courtes, affirmatives. C’est rapide, cinématographique, on imagine déjà la série en quelques épisodes à la télé dans un an ou deux. ça fonctionne mais c’est sans surprise, ça s’enchaîne, les rebondissements sont classiques, attendus, évidents, faciles encore.
Et si Marceau Miller était une IA ? Elle aurait parfaitement intégré les codes du genre, avec la consigne d’en faire un polar grand public, divertissant, vite lu (et vite oublié) et on aurait envie de lui dire que c’est perfectible. Sauf si elle tend à démontrer qu’avec quelques ingrédients et une recette d’atelier d’écriture, elle peut en écrire à la chaîne, des polars de ce style.
Bref, la couverture est jolie, le coup marketing a fonctionné (ça se vend et ça fait causer) mais pour ma part, c’est médiocre. Attention, médiocre ne veut pas dire mauvais, mais insuffisant.

A vous de voir.

 

 

 

 

 

Ed. de La Martinière, janvier 2025, 400 pages, prix : 20,90 €, ISBN : 979-10-401-1469-7


 

Crédit photo couverture : © éd. de La Martinière

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Un hiver en enfer - Jo Witek

22 Janvier 2025, 19:56pm

Publié par Laure

Edward, surnommé Ed le taré ou le Ed le strange, est un ado timide et bourré de toc, souvent moqué au lycée, il se réfugie dans les jeux vidéo. Jusqu’à la goutte de trop d’un racket organisé où la mise va à celui qui boit le plus sans sombrer. Il décide de gagner, coûte que coûte. A la maison, ce n’est pas simple non plus. Proche de son père, sa mère souffre de dépression sévère, anesthésiée comme si elle ne l’avait jamais aimé. Alors quand elle revient miraculeusement guérie et que son père meurt peu après dans un accident de voiture, c’en est trop pour Edward.
Paranoïa, folie ? Il est persuadé que sa mère lui veut du mal. Il faut dire que sa mère fait vite le vide autour de lui.
Abordant le mal-être adolescent et la santé mentale, les relations familiales souvent difficiles à cet âge, le roman bascule peu à peu dans un thriller implacable, semant le doute et scotchant le lecteur à la page : est-ce la dépression, le deuil, sa fragilité, ou sa mère est-elle réellement devenue psychopathe ?  impossible de lâcher le roman avant la fin !
Un thriller psychologique efficace qui n’a rien à envier à ceux “des grands”, seul le personnage principal de l’ado le place dans une collection jeunesse (à partir de la 4e) mais on y prend un grand plaisir à tout âge si l’on aime ce genre.
Je suis Jo Witek depuis pas mal d’années et j’aime la diversité de ses romans, avec un faible sûrement pour ses polars ados, de même Peur Express dans un TGV à l’arrêt sur un pont au milieu de nulle part m’avait particulièrement marquée.


Attention, il s’agit d’une réédition au format poche, le livre a paru en 2014 pour la première fois (par bonheur je ne l’avais pas lu !)
Amateurs de thrillers, foncez sans hésiter !

 

 


 

Actes Sud junior, sortie poche janvier 2025 (1ère édition en 2014), 416 pages, prix : 10,90€, ISBN : 978-2-330-19650-9
 


 

 

Crédit photo couverture : Actes Sud junior

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Go fast, go slow - Sylvie Allouche

9 Novembre 2024, 14:55pm

Publié par Laure

Toujours aussi fan des polars de Sylvie Allouche, et même s’ils sont publiés chez un éditeur pour ados (parce que les intrigues et les personnages sont souvent en lien avec des ados ou de jeunes adultes, des sujets en rapport avec les drogues etc.) c’est du vrai bon polar qu’on ne peut pas lâcher.
Je ne les ai pas forcément lus dans l’ordre (au gré de mes trouvailles sur les rayonnages de bibliothèque), mais je retrouve toujours la commissaire Clara di Lazio, son équipe, et sa nièce Lilo avec beaucoup de plaisir.

Dans go fast, go slow, il va être question de transport de drogue bien sûr, mais de bien plus évidemment, impliquant la famille de Clara.
Camille Delvaux a dix-sept quand son petit copain Tommy lui promet que cette fois c’est le dernier go slow, qu’après ils mèneront une vie tranquille avec l’argent gagné. Mais c’est celui de trop, car malgré le stratagème qui consiste à rouler normalement et à ressembler à la famille tout-le-monde en mettant un faux bébé dans le siège-auto, c’est celui qui va mal tourner. Tommy va tirer sur un flic et se faire abattre.
Camille est incarcérée pour sept ans, et c'est en prison qu’elle apprend qu’elle est enceinte. Elle confie sa fille, Romy, à sa mère adoptive Janou.

Sept ans plus tard à sa sortie de prison, Camille va très vite être rattrapée par le dealer chef de gang qui se fait appeler l’Indien, et Clara est appelée par sa sœur qui pense avoir retrouvé leur frère Vincent disparu depuis quinze ans, en une personne inconnue dans le coma à l’hôpital, seule la médaille VDL (Vincent di Lazio) permettrait de penser qu’il s’agit de lui.

Les deux affaires vont bien sûr s’imbriquer, l’écriture est nerveuse comme la commissaire qui ne connaît pas les temps morts, on imagine très bien une adaptation en série télé 🙂
Les personnages positifs et empathiques font du bien, l’équilibre est bien trouvé, bravo !

 

éd. Syros, mars 2022, 331 pages, prix : 16,95 €, ISBN : 978-2-74-853062-9
 

 

 

Crédit photo couverture : © éd. Syros

 

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Duel - Frank Leduc

13 Août 2024, 15:15pm

Publié par Laure

Je n’avais pas lu de polar / thriller depuis une éternité, et bien m’en a pris car celui-ci m’a fait passer deux excellentes soirées. Si j’avais pu, je pense que je l’aurais même lu d’une traite tant les personnages m’ont habitée le deuxième jour, dans l’attente de reprendre ma lecture.

Talia Sorel est une nouvelle recrue du Raid, choisie pour la fonction de négociatrice. Deux cars scolaires avec à bord 66 enfants partant en classe de neige ont disparu. Ils se sont littéralement volatilisés. Une semaine après, tout le monde est à cran, le ravisseur se manifeste enfin, et exige de ne traiter qu’avec Talia Sorel. Comment la connaît-il ?

Dès lors va se dérouler un duel psychologique d’une tension extrême, et pour une fois, le blurb (cet éloge emphatique imprimé sur la couverture) ne ment pas : ce thriller est bien « implacable et addictif ». Aucun temps mort, et malgré une chronologie parfois chamboulée et des lieux différents, on ne se perd pas.

Le personnage principal est un manipulateur hors pair, mais il s’est peut-être un peu trop surestimé. Le lecteur en tout cas ne peut décrocher avant la fin. C’est cela un bon roman, non ? Une histoire qui fonctionne et qui vous embarque !

 

Éditions Belfond, coll. Belfond noir, mars 2024, 381 pages, prix : 20 €, ISBN : 978-2-7144-0388-9

 

 

Crédit photo couverture : © Ebru Sidar / Arcangel / et éd. Belfond

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Carmen Ricci : le mystère révélé - Johanna Dijkstra et Pierrick Guillaume

1 Janvier 2024, 16:18pm

Publié par Laure

 

Premier thriller à quatre mains du duo à la ville comme à la plume : Johanna Djikstra, photographe et créatrice de mode, et Pierrick Guillaume, commandant à la PJ de Paris, et nul doute que leur parcours professionnel légitime le contenu de leur premier roman.

Aux pieds de Montmartre, une jeune femme est retrouvée morte. Carmen Ricci, commandant de police dans la vie et promeneuse tel un chat sur les toits de Paris à ses heures, ne croit pas à une mort naturelle énoncée au premier abord. 

Son enquête va la mener à Venise et faire ressurgir cas similaires antérieurs.

Le roman montre un bon dynamisme naturel et un personnage féminin fort : on la suit avec plaisir dans ses déambulations aux détails riches de mode haute couture et dans les canaux vénitiens où elle affirme son caractère bien trempé face aux hommes.

Mais c’est alors que naît une romance dont on se demande bien ce qu’elle vient faire là (j’ai signé mon pacte tacite de lectrice pour un thriller, pas pour une histoire d’amour à l’eau de rose), si ce n’est qu’elle va déterminer en effet toute la seconde moitié du roman et il suffit d’une phrase page 202 pour que dès lors le lecteur comprenne le nom du tueur et ait toujours une longueur d’avance sur le texte. Quel dommage ! 

La lecture alors (qu’on imagine bien adaptée en série télé, aux scènes très visuelles), si elle reste agréable (et il reste 150 pages !), permet surtout d’arriver à la conclusion attendue, sans omettre un dernier twist un peu facile qui trouvera sans doute sa suite dans un nouvel épisode.

C’est donc un premier roman policier entraînant, avec quelques maladresses de débutant, mais qui à mon sens colle parfaitement avec le label Mazarine des éditions Fayard, qui publie notamment Aurélie Valognes, Zoé Brisby, Baptiste Beaulieu (avant qu’il ne passe à l’Iconoclaste) et JP Delaney pour le thriller. Une lecture détente, aux contours glamour et sensuels dans une intrigue policière au vocabulaire réaliste “police judiciaire”.

 

(Livre reçu en service de presse)


 

éd. Mazarine (Fayard), octobre 2023, 356 pages, prix : 20 €, ISBN : 978-2-863-74887-9

 

 

Crédit photo couverture : © Ségolène Girard et éd. Fayard.

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Tante Alice enquête : le bonheur est dans le crime - Ali Rebeihi

26 Juillet 2023, 11:03am

Publié par Laure

Le cosy crime ou cosy mystery, vous connaissez ? C’est ce roman à énigme au charme désuet, sans violence exacerbée, dans un bourg où tout le monde se connaît, où l’on abuse de thé et de pâtisseries, toutes références à Miss Marple ou Hercule Poirot bienvenues.

 Ali Rebeihi, vous connaissez ? Journaliste et producteur à Radio France, il anime l’émission « Grand bien vous fasse » sur France Inter, traitant de questions sociétales et de psychologie.

Tante Alice enquête est son premier roman, le bonheur est dans le crime sa première enquête, et pour moi, ma première lecture de cosy crime.

Alice, 58 ans, ancienne spécialiste de droit en affaires criminelles, anime un club lecture dans son village de Seine et Marne, qui se tient régulièrement dans le salon de thé anglo-marocain d’Haroun (si l’eau ne vous vient pas à la bouche au cours de votre lecture, je ne comprends pas, ce n’est pas permis de telles tentations !). On y côtoie les fidèles figures de la commune, on y discute romans, et on y jase vite à l’extérieur.

Tante Alice vit avec son neveu orphelin, Arthur, psychologue clinicien, qui reçoit sa patientèle dans une dépendance de sa maison, et l’on fait la connaissance d’Inès également, femme de ménage employée par plusieurs personnes du village, qui semble bien remontée contre un certain Paul Faye.

Alors forcément, quand le célèbre auteur des Cinq vérités celtiques (rien que pour ce titre et ses allusions ironiques ou menant à la réflexion sur le développement personnel à toutes les sauces, j’adore !) est assassiné, Inès est vite soupçonnée.

Certes le meurtre arrive un peu tard (à la moitié du roman), certes l’enquête est vite et facilement bouclée, mais on ne boude pas son plaisir, tant les références culturelles sont nombreuses (mais pas indispensables pour suivre), dans le respect de la liberté de pensée du lecteur sur toutes ces questions de psychologie (de comptoir ou pas).

Humour, enquête façon le mystère de la chambre jaune, secrets, gourmandises sucrées, tout y est pour une lecture de vacances légère et divertissante. On en redemande 😉 (et la fin annonce bien le début d’une série !)

 

Éditions du Masque, juin 2023, 267 pages, prix : 18 €, ISBN : 978-2-7024-5102-1

 

 

Crédit photo couverture : ©Bureau Jany et éd. du Masque

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A qui la faute - Ragnar Jónasson

12 Mars 2023, 16:58pm

Publié par Laure

Traduit de l'islandais par Jean-Christophe Salaün

 

J'avais découvert Ragnar Jónasson avec Dix âmes, pas plus, que j'avais bien aimé, j'ai donc tout naturellement eu envie de poursuivre avec son dernier titre paru en tout début d'année.
Hélas, je n'ai pas retrouvé le même enthousiasme hormis pour la description du climat, de la nature dans ce froid, ce blizzard hostile qui met en danger les personnages et participe pleinement de l'intrigue.
Quatre amis se retrouvent pour un week-end de chasse à la perdrix des neiges, mais une tempête d'une rare violence qu'ils n'avaient pas suffisamment anticipée va contrarier leurs plans. Ils sont contraints de se réfugier dans un cabanon prévu pour les randonneurs, mais dans lequel un homme mutique les accueille avec un fusil. Le lecteur est bien sûr intrigué mais hélas, le roman va se trainer sur trois cents pages sans qu'il se passe rien avec ce mystérieux personnage, on finit pas se demander ce que l'auteur a voulu faire. Coupés du monde, les quatre amis vont tenter de trouver des solutions mais les rancœurs passées remontent à la surface, le drame est palpable sans que l'on comprenne bien pourquoi. Les révélations s'accumulent dans les trente dernières pages mais il est bien trop tard pour convaincre le lecteur.

L'atmosphère d'un roman ne suffit pas à faire un bon livre quand l'histoire ou le fil narratif n'est pas à la hauteur. Dommage.


 

 

 

 

La Martinière, janvier 2023, 336 pages, prix : 21,50 €, ISBN : 979-10-401-1063-7


 

Crédit photo couverture : éditions La Martinière

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Le fracas et le silence – Cory Anderson

7 Novembre 2022, 12:48pm

Publié par Laure

Traduit de l’anglais (États-Unis) par Claire-Marie Clévy

 

Jack Dahl a dix-sept, et un soir en rentrant du lycée, il trouve sa mère morte à la maison. Son père est en prison pour vol lié à la drogue, il ne lui reste que son petit frère Matty, huit ans, pas un sou, et pas question de confier le petit garçon à l’assistance publique.

C’est donc le début d’une longue galère dans l’hiver froid de l’Idaho, une survie inimaginable au prix de tous les dangers. Une âme bienveillante fera tout pour les aider, elle s’appelle Ava, a dix-sept ans comme Jack, et un parcours de vie tout aussi singulier étroitement lié à son père.

J’ai le souvenir que ce livre a paru simultanément sous deux éditions et couvertures différentes, l’une chez PKJ (en jeunesse donc, disons à partir de 14/15 ans quand même), l’autre en littérature générale chez Fleuve éditions. La sortie poche est annoncée chez Pocket pour février 2023.

Une parution en ados fait sens compte tenu de l’âge des héros, mais fonctionne tout aussi bien en adultes car le thriller vous tient. Je ne suis pourtant pas une adepte du feel-good, mais là j’avoue que tant de noirceur, de violence, de drames qui s’ajoutent les uns aux autres ont failli me faire jeter l’éponge. L’autrice se réclame de l’influence de La route de Cormac McCarthy, et on pourrait aujourd’hui faire un lien avec le brillant Arpenter la nuit, de Leila Mottley.

C’est efficace, bien construit, avec une fin audacieuse. Pas mal à vrai dire, mais il faut avoir le cœur bien accroché (et ne pas trop s’arrêter sur la crédibilité, comme souvent dans les thrillers où lecteur humain lambda, on serait morts dix fois en ayant subi à peine le dixième du quart des mésaventures du héros) 😂

 

Ce roman a obtenu le Prix Libr’à nous 2022 en catégorie roman ado (prix de libraires francophones)

 

 

Pocket jeunesse (PKJ), octobre 2021, 396 pages, prix : 18,90 €, ISBN : 978-2-266-30956-1

Ou Fleuve éditions, octobre 2021, 400 pages, prix : 18,90€, ISBN : 978-2-265-15544-2

 

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Dix âmes, pas plus – Ragnar Jónasson

24 Février 2022, 20:47pm

Publié par Laure

Traduit de l’islandais par Jean-Christophe Salaün

 

Una, lasse de sa vie solitaire à Reykjavík et mal dans sa peau, postule une place d’enseignante à l’autre bout du pays : à Skálar, petit village à la pointe nord-est de l’Islande, froid, isolé, avec pour particularité de ne compter que dix habitants. « Dix âmes, pas plus ». Il n’y a que deux fillettes à qui elle fera la classe, et elle logera chez l’une d’elle. D’emblée, l’atmosphère est étrange, Una entend des voix, les habitants sont peu enclins à lui faire une place. On lui fait vite comprendre que la maison qu’elle occupe est hantée et qu’il est malvenu de remuer les secrets de famille. Est-ce le vin dans lequel elle cherche du réconfort ou des phénomènes surnaturels qui la font voir cette fillette habillée de blanc l’effrayer en pleine nuit ? Car ce fantôme serait celui d’une petite fille décédée des décennies auparavant. Des liens se font entre passé et présent – rapidement une mort brutale vient changer les plans, et qui est cette femme qui raconte un meurtre qu’elle paye en prison ? Una essaye d’enquêter mais partout les portes se ferment, les voisins sont de plus en plus hostiles et le doute s’insinue jusqu’à un dénouement inattendu.

Ça fonctionne, le lecteur est tenu par l’envie de comprendre, l’atmosphère étouffante de cet huis clos participe grandement à la réussite du roman. Je découvre avec plaisir cet auteur islandais que je ne connaissais pas et que je compte bien suivre désormais.

 

 

 

 

 

 

Ed. de la Martinière, janvier 2022, 354 pages, prix : 21 €, ISBN : 978-2- 7324-9407-4

 

Crédit photo couverture : © éd. De la Martinière

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Retrouve-moi – Lisa Gardner

19 Janvier 2021, 13:51pm

Publié par Laure

Curieuse expérience de lecture que ce polar, que j’ai franchement eu envie d’abandonner, tant je le trouvais fade et ennuyeux. Mauvais signe pour un roman policier !

Je n’ai pas le souvenir d’avoir déjà lu du Lisa Gardner [ah bah si en fait, ce blog a plus de mémoire que moi, et je n'étais déjà pas emballée en 2011], je ne connaissais pas l’enquêtrice D.D. Warren, ni son acolyte extérieure aux services de police, Flora Dane, elle-même victime dans un précédent volume.

Le roman commence sur une scène antérieure de tuerie générale assez dure, dont l’une des survivantes témoigne un an après en aidant des victimes de ce genre au sein d’une asso.

Puis c’est une famille entière qui est décimée, à l’exception de la fille ainée, Roxy, qui était sortie promener les deux vieux chiens aveugles. Miraculeusement épargnée, ou coupable ? La police est à sa recherche. 

Je n’ai pas trouvé grand-chose de crédible dans la façon dont l’enquête est menée, ni ressenti d’empathie pour quelque personnage que ce soit. Le dénouement fonctionne mais le seul intérêt que j’ai trouvé à ce roman, c’est tout ce qui touche au quotidien des familles d’accueil, à leurs motivations et au dysfonctionnement étatique grave qui en découle ici. Le sujet de la violence faite aux enfants est un sujet sensible et délicat.

Une lecture mitigée qui ne me donne pas spécialement envie de poursuivre avec cette autrice.

 

 

Albin Michel, janvier 2021, 468 pages, prix : 22,90 €, ISBN : 978-2-226-44197-3

 

 

Crédit photo couverture : © Nilufer Barin / Trevillion Images / éd. Albin Michel

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