Les jardins d'Hélène

Je rachète ou pas ? (Les cosmétiques du mois # avril 2018)

30 Avril 2018, 15:13pm

Publié par Laure

Je rachète ou pas ? (Les cosmétiques du mois # avril 2018)

9 produits terminés ce mois-ci, dans la moyenne habituelle, dont deux produits de maquillage.

 

 

 

Un gel douche « soin cocooning » Dove au lait de coco et pétales de jasmin : une formule crémeuse, épaisse, au parfum fleuri, idéale en hiver. Je vais passer sans doute à des textures plus légères en été, mais je suis tout à fait susceptible de racheter, oui.

 

 

 

 

 

Un gel intime douceur, soin lavant de la gamme « être bien » de Parashop, flacon pompe de 500 ml. Déjà utilisé par le passé, un bon basique mais je ne suis pas fan de la couleur rose, un produit sans colorant serait préférable. De temps en temps pour un produit moins coûteux que mon habituel Rogé Cavaillès.

 

 

 

 

 

 

Et toujours le déo « natur protect » de Sanex, à la pierre d’alun, pour peaux normales (le flacon vert) : c’est mon incontournable que je rachète régulièrement !

 

 

 

 

 

 

Le gommage corps à l’abricot d’Yves Rocher, là encore, un incontournable dans la gamme gommage corps, ici en format voyage reçu en cadeau par la marque. Je rachète régulièrement.

 

 

 

 

 

Le soin antiâge contour des yeux et des lèvres de Sephora, pot de 15 ml. Je l’avais acheté en soldes, à tout petit prix, et je l’ai beaucoup apprécié. Attention le pot est très gros mais c’est un double contenant trompe-l’œil, le contenant réel est petit, enfin le format standard d’un contour des yeux : 15 ml. Il hydrate bien et pénètre rapidement, et s’utilise aussi sur le contour des lèvres. A surveiller aux prochaines soldes, Sephora ne faisant plus de réductions sur sa propre marque en dehors des périodes de soldes, je le rachèterai à ce moment-là s’il existe toujours.

 

 

 

 

Le fluide Merveillance de Nuxe, dans son ancien packaging acheté en vente privée à prix bradé, flacon pompe en verre 50 ml, « comble, lisse, repulpe, matifie » : oui, je l’ai beaucoup apprécié, malgré sa texture plus riche que ce que j’ai l’habitude d’utiliser, il ne fait pas graisser la peau trop vite, est très agréable à utiliser. Il est désormais en flacon pompe opaque blanc en plastique, et coûte 37 €. Je suis susceptible de racheter, à prix promo de préférence 😊

 

 

 

 

 

La crème jeunesse des mains de Clarins, parfum feuille de figuier, format 30 ml, acheté en lot de trois (dont 2 autres parfums), j’adore cette crème dans sa formule habituelle, le parfum apporte ici un petit plus, l’ensemble reste un excellent produit de référence, dans un format idéal pour le sac (pour moi c’était au bureau !). J’ai du stock (les deux autres parfums !) et malgré son prix, elle vaut l’investissement.

 

 

 

 

Un mascara bleu « volum’express » de Gemey Maybelline, acheté en Allemagne à prix mini, pas facile surtout de trouver en France autre chose que du noir, et quand on trouve du bleu, qu’il ne soit pas trop électrique. Même si c’est très « années 90 », j’assume. Pas sûre de retrouver le même, et j’ai une collection de mascaras noirs à utiliser, mais je ne perds pas de vue l’envie de trouver un beau bleu marine un peu grisé.

 

 

 

 

Un rouge à lèvres nude de la marque « Galerie Noémie », acheté en vente privée il y a une éternité, teinte rose 500, un rouge à lèvres satiné très confortable, qui était pile poil la couleur de mes lèvres. Le nude parfait, façon mes lèvres nues en mieux. Pas sûre qu’il existe toujours !

 

 

 

C’est fini pour cette fois 😊

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Jamais – Bruno Duhamel

20 Avril 2018, 08:34am

Publié par Laure

Madeleine a 90 ans, aveugle de naissance, elle est veuve et vit seule avec son chat Balthazar dans une belle maison au bord de la falaise, à Troumesnil, sur la côte d’albâtre en Normandie.

 

Mais l’érosion gagne du terrain et sa maison risque de s’effondrer à tout moment, le Maire fait tout pour lui faire entendre raison et la reloger à la maison de retraite du village. Que nenni, la vieille est têtue ! Rien ne peut perturber son quotidien bien rôdé : acheter du poisson frais au marché, cuisiner pour elle et son défunt Jules (elle continue de faire comme s’il était là, Balthazar le chat en profite bien !), soigner ses fleurs et se balader.

 

Quelle belle BD et magnifique scénario ! SI le dessin est très classique, ligne claire et couleurs pastel, l’ensemble est fin, drôle, fourmille de détails bien trouvés, que ce soit dans l’image ou le texte. L’humour est omniprésent mais laisse poindre d’autres sentiments pour cette mamie au grand âge.

 

Elle est peut-être aveugle mais elle a développé bien d’autres sens et le bon (sens) ne lui fait pas défaut, même si elle est têtue comme une mule.

 

Sensible et drôle, Jamais fait partie des incontournables si vous aimez les histoires intimistes, mais elle va bien au-delà d’une histoire de vie, soulevant des questions environnementales, politiques et sociétales sans pour autant plomber l'atmosphère.

 

 

Ed. Bamboo, coll. Grand Angle, janvier 2018, 56 pages, prix : 15,90 €, ISBN : 978-2-8189-4381-6

 

 

 

Crédit photo couverture : © Bruno Duhamel et éd. Bamboo.

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Les chemins de la haine – Eva Dolan

14 Avril 2018, 18:04pm

Publié par Laure

Traduit de l’anglais par Lise Garond

 

 

Le corps d’un travailleur immigré brûlé vif est retrouvé dans un abri de jardin dans une petite ville anglaise. Les propriétaires de la maison et le voisinage sont aussitôt interrogés par Zigic (prononcez « Ziguitch »), à la tête du service policier des crimes de haine. Il va mener l’enquête avec sa collègue Ferreira.

 

S’ouvre alors une plongée dans le monde de l’immigration (souvent clandestine), du marché du travail qui en découle et de l’exploitation inhumaine par des « trafiquants mafieux » sans scrupules.

 

Roman noir intéressant pour l’aspect social qu’il développe, il souffre hélas de quelques longueurs, en s’enlisant un peu à la fin de sa première moitié (une bonne centaine de pages de trop) et face à la multitude de noms aux consonances complexes on s’y perd parfois un peu.

 

Le duo des protagonistes enquêteurs manque un peu de corps, ils sont – je trouve - fades et effacés.

 

Le roman est intéressant pour les réalités qu’il dénonce via une intrigue policière, mais ses quelques défauts font baisser mon appréciation globale. Bien mais pas un coup de cœur !

 

 

 

 

Lu dans le cadre du Grand Prix des Lectrices de ELLE 2018, catégorie Policiers

 

 

 

 

Liana Levi éd., janvier 2018, 442 pages, prix : 22 €, ISBN : 978-2-86746-990-9

 

 

 

Crédit photo couverture : © D.Hoch / Photo © Sebastian Ritter / éd. Liana Levi

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Le grand chef – Astrid Desbordes et Marc Boutavant

12 Avril 2018, 09:56am

Publié par Laure

Ce matin, tout est calme dans la clairière, Edmond et ses amis se reposent. Seul Georges Hibou s’agite, à déplacer et entasser des bricoles. C’en est trop, la dispute éclate, à grands coups de « toi aussi tu te prends pour le chef ? » ! Tiens d’ailleurs, ce ne serait pas une mauvaise idée, un chef qui remette un peu d’ordre dans cette clairière.

 

Ça tombe bien, une créature étrange apparaît, avec un couvre-chef sur la tête. C’est donc un chef ? Adopté ! Dès le lendemain, ça range, ça trie, ça ordonne, ça ne rigole pas. C’est sympa quelque temps, jusqu’à ce que la Chose (poutch) soit reléguée de l’autre côté de la rivière. Le chef est remercié et le grand bazar revient, pour la joie de tous !

 

Il y a un effet « collection » indéniable pour Edmond et ses amis, son format, ses couleurs, ses couvertures tout de suite identifiables, les enfants ne s’y trompent pas pour les retrouver dans les bac à albums (où c’est parfois le bazar, je ne suis pas une chef très sévère 😉), mais quand en plus le nouveau titre est franchement drôle, c’est que du bonheur.

 

Un peu d’ordre ne nuit pas mais gare à la tyrannie. Et attention à la légitimité quand on s’autoproclame chef. Et puis regardez bien les dessins et suivez le fil de l’histoire, il est vite démasqué ce chef, enfin curieusement seulement par le lecteur complice.

 

Merci au duo Desbordes / Boutavant pour ce petit moment de sourire et de bonne humeur, j’en redemande !

 

 

 

Nathan, avril 2018, 32 pages, prix : 7,95 €, ISBN : 978-2-09-257637-3

 

 

 

Crédit photo couverture : © Marc Boutavant et éd. Nathan

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Dîner avec Edward - Isabel Vincent

8 Avril 2018, 14:24pm

Publié par Laure

Traduit de l’anglais (Amérique du Nord) par Anouk Neuhoff

 

Pour aider une amie, la narratrice accepte de dîner chez le père de cette dernière, qui ne se remet pas de la mort de sa femme. Elle-même impuissante face au naufrage de son couple, elle va trouver auprès du vieil homme nonagénaire douceur et réconfort lors des somptueux dîners qu’il cuisine pour elle.

 

Le roman (je ne comprends vraiment pas ce que ce roman sirupeux fait en catégorie documents), dont les titres de chapitres constituent les menus offerts par Edward, se veut bienfaisant par un partage de souvenirs et de coups de blues.

 

Quels ennui et vide abyssal dans ce récit aussi creux que les huitres servies !

 

« Un sens de l’humour sans faille, une solide philosophie de l’existence […] Jalonné de préceptes de savoir-vivre, un petit précis d’optimisme et de gourmandise, un magnifique texte sur le pouvoir de la résilience et la force de l’amitié » : celui qui a rédigé la quatrième de couverture n’a pas dû lire le même livre que moi car je n’ai retrouvé aucun de ces éléments dans ces interminables dîners avec Edward. Juste un récit sans intérêt.

 

J’ai rarement été aussi sévère, c’est peut-être le livre de trop dans ce Prix Elle, mais ce n’est pas parce que les livres de développement personnel et autres feel-good books sont à la mode qu’il faut publier tout et n’importe quoi….

 

 

 

Lu dans le cadre du Grand Prix des Lectrices de ELLE 2018, catégorie Documents

 

 

 

 

 

Presses de la Cité, avril 2018, 188 pages, prix : 17 €, ISBN : 978-2258-14507-8

 

 

 

Crédit photo couverture : © éd. Presses de la Cité.

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Petite maman - Halim

4 Avril 2018, 13:46pm

Publié par Laure

Petite maman est le récit noir d’une enfance maltraitée.

 

Devenue adulte, Brenda consulte un psychiatre à qui elle déroule le fil de son enfance. Comment sa mère s’est retrouvée enceinte d’elle à l’âge de 15 ans, comment immature et esseulée elle n’a pas pu ni su l’élever, autrement que dans la violence et les coups.

 

Partagée entre sa mère et sa grand-mère, Brenda ne connait que la brutalité et l’absence d’amour pour grandir. Malgré tout, elle est « la petite maman » de sa mère, prenant soin d’elle à chaque effondrement. Enceinte à nouveau, un nouveau compagnon partage leur vie, mais il n’est que le nouveau maillon d’une violence plus terrible encore. L’engrenage est sans fin, la terreur culmine.

 

Pourtant Brenda s’exprime aujourd’hui, malgré l’échec de l’assistante sociale qui avait tenté d’aider à l’époque, c’est donc qu’il y a une lueur d’espoir et de résilience. Heureusement.

 

Le récit est habilement construit entre celui des personnages secondaires qui s’imbrique dans celui, central, de Brenda, avec un mélange des temps aisé à reconnaître. Toutes les formes de cases sont utilisées pour traduire en dessin le mouvement de la violence, le chaos de la destruction morale et physique.

 

L’ensemble est noir, sombre, très sombre, décrit ce qu’il y a de plus vil chez l’être humain, la lecture est éprouvante mais néanmoins nécessaire. On pense à l’affaire Marina ou à d’autres cas de violences sur enfants, on mesure l’impuissance des services sociaux, mais on espère avec Brenda qu’un adulte violenté dans son enfance ne deviendra pas nécessairement un parent violent.

 

 

p. 91 : « Vous n’aviez pas d’autre choix que de vous enfuir, Brenda. Il en allait de votre survie. C’était ça ou mourir ».

 

Indispensable.

 

 

 

Dargaud, septembre 2017, 191 pages, prix : 19,99 €, ISBN : 978-2-5050-6710-8

 

 

 

Crédit photo couverture : © Halim et éd. Dargaud.

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Les petites victoires – Yvon Roy

3 Avril 2018, 15:37pm

Publié par Laure

BD autobiographique qui raconte à travers la voix du père le combat quotidien pour gagner ces petites victoires durement acquises quand on a un enfant autiste sévère.

 

Olivier a 18 mois quand il est diagnostiqué autiste. Le couple parental n’y résistera pas mais fera tout son possible pour s’occuper du mieux possible de l’enfant malgré la séparation.

 

Les méthodes du papa peuvent sembler radicales et dures parfois, elles dénotent totalement avec les soins académiques, mais elles portent leurs fruits car Olivier progresse et réussit à communiquer avec son papa.

 

 

Une BD qui aimerait pouvoir aider tous les parents concernés, à faire le deuil de l’enfant rêvé, se relever et se battre. Un dessin en noir et blanc et simple qui laisse toute sa place au propos.

 

 

On notera l’avant-propos de l’auteur : « Il ne s’agit pas d’un ouvrage sur l’autisme – je laisse ça aux spécialistes – même si cette condition est au cœur de mon récit. Il était important pour moi de faire un livre qui s’adresse à tous les parents, puisque chacun sans exception aura des défis à relever avec son gamin, le plus grand d’entre eux étant d’aimer sans condition et sans jamais faiblir, qu’importe l’enfant qui nous est donné. »

 

 

p. 74 : « Je ne veux pas qu’il apprenne à vivre avec son handicap, je veux qu’il apprenne à le surmonter. Il faut qu’on travaille tous dans le même sens. »

 

 

Rue de Sèvres, juin 2017, 150 pages, prix : 17 €, ISBN : 978-2-369-81469-6

 

 

 

Crédit photo couverture : © Yvon Roy et éd. Rue de Sèvres

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Ta vie ou la mienne – Guillaume Para

2 Avril 2018, 15:13pm

Publié par Laure

Hamed Boutaleb a perdu sa mère à la naissance. Il a grandi à Sevran, en Seine Saint-Denis, avec son frère Faouzi, de sept ans son aîné, et leur père.

Son frère meurt à l’âge de quinze ans, victime de la guerre du shit, leur père meurt d’un cancer du foie lorsqu’Hamed a treize ans. Il est donc recueilli par son oncle Tarek, qui vit avec sa femme et ses trois filles à Saint-Cloud, ville bourgeoise de l’Ouest parisien. C’est là qu’il sera repéré car il est doué au football, et là aussi qu’il tombera amoureux de Léa, une jeune fille de bonne famille, riche et catholique, mais qui n’est pas moins dépressive sévère.

 

Un incident dramatique viendra compromettre un avenir qu’on aurait aimé voir fleurir.

 

 

Peut-on sortir de son milieu d’origine ? Si les débuts du roman sont un peu binaires, avec un concentré de clichés sur la violence du 9-3 et la banlieue huppée côté St-Cloud qui peuvent agacer (facilité ?), les personnages sont néanmoins extrêmement attachants. Le père de son ami François, Pierre Villeneuve, est drôle, bienveillant, tendre, mais jure comme un charretier alors qu’il interdit aux enfants de le faire. Il est le premier avec l’oncle Tarek à mettre de la douceur dans la triste vie d’Hamed.

 

 

Souvent trop manichéen dans son développement, l’équilibre global se fait néanmoins entre violences (en prison notamment) et sentiments. Les émotions sont bien réelles et on ne peut s’empêcher d’être touché par les personnages.

 

 

Une lecture au final très agréable et qui fait du bien, malgré une certaine noirceur, grâce notamment à une palette riche de personnages secondaires. On fermera les yeux sur quelques facilités qui servent l’intrigue, la scène du procès notamment est d’une simplicité trop vite expédiée pour être crédible, mais on veut bien avaler des couleuvres pour sauver Hamed et Léa !

 

 

On ne peut que souhaiter à l’auteur par ailleurs journaliste (c’est son premier roman) de poursuivre dans la voie de la fiction, nul doute qu’il écartera vite les quelques maladresses de cet opus.

 

 

 

 

(Le livre m’a été envoyé gracieusement par l’auteur, comme à tous les blogueurs qui l’ont chroniqué semble-t-il. Cela n’enlève rien à l’honnêteté de mon propos.)

 

 

 

Éditions Anne Carrière, février 2018, 194 pages, prix : 17 €, ISBN : 978-2-8433-7889-7

 

 

 

Crédit photo couverture : © Anne Carrière

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Mars 2018 en couvertures ....

1 Avril 2018, 15:01pm

Publié par Laure

En mars, j'ai lu :

(les couvertures sont cliquables quand elles renvoient à un billet)

 

                                        

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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