Les jardins d'Hélène

Départ

25 Février 2006, 17:48pm

Publié par Laure

Demain je prends le train vers le Sud. Rejoindre la tribu chez belle-maman. Escale dans la ville rose puis arrêt dans la campagne tarnaise, là où l'ADSL n'est pas prêt d'arriver ni mon opérateur de téléphone de capter un signal.

Le plus dur ce soir, va être de choisir les livres à emporter dans les bagages : pas trop pour que ce ne soit pas trop lourd, pas trop pour que tout rentre dans le sac, pas trop parce que j’ai souvent les yeux plus gros que le temps de lire, mais assez parce que j’ai peur d’en manquer ! Mais je suis sûre que les lecteurs savent de quoi je cause…

Allez, préparer l’absence pour le chat le hamster les poissons rouges (maudits enfants qui me font une ménagerie et puis qui c’est qui nourrit qui nettoie hein ?), et quelques vêtements !

A vendredi….

 

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La vengeance de Germaine - Emmanuelle Eeckhout

25 Février 2006, 16:26pm

Publié par Laure

A la ferme, tous les animaux s’entendent bien, sauf Germaine et Lulu, qui se disputent tout le temps. Lulu est une belle poule très dodue, coquette et volubile. Germaine est une poule moche, acariâtre et solitaire. Lulu pond six beaux gros œufs qui donnent naissance à six poussins magnifiques, Germaine un seul tout petit qui devient vite aussi mauvais que sa mère. Les enfants de Lulu se moquent tout le temps du maigrichon mauvais élève de Germaine. C’en est trop, elle décide de se venger ! Elle apporte alors chaque jour de délicieux gâteaux à Lulu qui les adore… jusqu’au jour où la fermière vient au poulailler chercher une poule pour le dîner. Mais prenez donc Lulu, c’est la plus dodue ! Et c’est ainsi que Lulu fut appréciée… pour la dernière fois !

On a souvent reproché à cet album une fin plutôt immorale, moi je la trouve juste rigolote, cette histoire de poulettes ! Et puis les enfants savent bien que c'est une histoire, que c'est "pour de faux". Certes elle est terrible cette vengeance, mais drôle aussi, éclairée avec humour par l’illustration. Comme quoi la gourmandise est un vilain défaut qui vous perdra ! De quoi discuter justement sur les différences, sur la jalousie, la méchanceté... C’est un album très aéré, fond blanc, dessin très fin tout en douceur, qui allège la cruauté de l’histoire.

Dès 5 ans.

Pastel, EDL, 2002, ISBN 2-211-06579-1, prix : 8,50€ 

Bon, Over-blog a décidé de bugger, ça fait 4 fois que j'essaie de mettre cet article en ligne ! Z'en voulez pas de mes poulettes ? pourtant elles sont en pleine(s) forme(s), Germaine et Lulu !

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Pomelo est bien sous son pissenlit - Ramona Badescu et Benjamin Chaud

25 Février 2006, 14:14pm

Publié par Laure

Pomelo est un petit éléphant de jardin, tout petit, tout rose. Il vit sous un pissenlit, et il y est très bien sous son pissenlit ! Avec sa longue longue longue trompe, il vit plein d’aventures, il fait des farces, il s’emmêle dedans. Il y a trois histoires dans ce petit livre : Pomelo est bien sous son pissenlit, Pomelo a peur, et les jours amusants. On fait aussi la connaissance des amis de Pomelo dans son jardin très coloré. 

La quatrième de couv indique : 3 histoires, 75 carottes, 83 navets, 122 poireaux, et 1 éléphant de jardin… et là on est bien tenté de revenir en arrière pour s’amuser à les compter, ces beaux légumes, surtout que le petit lecteur de 4-5 ans, public parfait pour cet album, est souvent en train d’apprendre à compter, justement. On peut aussi chercher les autres légumes dessinés mais non cités. Bef, un album tout en douceur mais aussi en possibilités de lectures ! (Pomelo a peur de s’être trompé d’histoire quand il se retrouve en petit chaperon rouge dans la forêt). Un format inhabituel pour un album, mais déjà un  classique à qui je souhaite longue longue vie.

A découvrir également : Pomelo est amoureux, Pomelo rêve, Pomelo se demande…

 

Albin Michel Jeunesse, 2002, ISBN 2-226-12843-3, prix : 11.90 €

 

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un rien m'habille - photographies de Philippe Vaurès-Santamaria, texte d'Elodie Piveteau

24 Février 2006, 20:28pm

Publié par Laure

Ce petit livre est une histoire brève et synthétique de la lingerie féminine, mais abondamment illustrée par les sublimes photographies de Philippe Vaurès-Santamaria. On peut regretter le format compact (15 X 17 cm seulement) mais la qualité est au rendez-vous et le prix tout petit : on ne peut pas tout avoir ! L’ouvrage fait la part belle aux parures modernes, si bien que l’on pourrait penser parfois à un catalogue publicitaire ou de VPC, mais l’auteur évite cet écueil  en ne légendant pas les photos : pour les modèles actuels, on ne sait pas de qui ils sont ! Dommage d’ailleurs car quelques hauts (ou bas) sont si beaux que j’aurais bien aimé avoir une idée du créateur, de l’année, etc. Seules 3 lignes de remerciements en fin d’ouvrage créditent les marques, mais sans précisions quant aux pages du livre. C’est donc bien seulement pour le plaisir des yeux !

Un aperçu de ce petit jeu de mode historique à travers 6 chapitres, ne cherchez pas le sommaire, il n’y en pas ! je vous le livre ici : 1) de l’artisanat à l’industrialisation, 2) au temps du trousseau, 3) histoire de couleurs, 4) morceaux choisis, 5) de l’alcôve au grand écran, 6) matières premières.

Cet extrait : "la lingerie nourrit le narcissisme qui sommeille en chacune. C'est Chantal Thomass qui le comprit parfaitement en remettant au goût du jour les dessous canailles. Pour elle, à la fin des années 1970, "les femmes ont redécouvert qu'avec la lingerie elles pouvaient avant tout se faire plaisir à elles-mêmes." Le désir de plaire est doublé du plaisir de se plaire" (p.188)

Fitway Publishing, 2005, 2-7528-0147-5, prix : 13 € 

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Le chat assassin, le retour - Anne Fine

24 Février 2006, 15:31pm

Publié par Laure

Le chat assassin est de retour, mais voilà, il n’assassine plus rien du tout, et ça c’est bien moins drôle ! 9 ans après le premier volume, Anne Fine nous offre une nouvelle intrigue de Tuffy, un peu tirée par les cheveux cette fois. Les maîtres de Tuffy partent en vacances et confient au pasteur Barnham le soin de faire le chat-sitter pendant une semaine. Mais le pasteur et les chats, ça fait deux ! Sans compter la petite voisine qui rêve d’un minou tout doux à caresser et à déguiser comme une poupée. Voilà Tuffy dans de sales draps.

 Les amoureux des matous ronronnants retrouveront néanmoins des détails de la psychologie féline plutôt bien vus ! A lire dès 6 ans donc, pourquoi pas, mais le premier reste de loin l’incontournable !

Ecole des Loisirs, coll. Mouche, 69 p., ISBN 2-211-07839-7, prix : 8 €

Ma note : 3,5/5

 

 

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Petites confidences (à ma psy) - un film de Ben Younger

23 Février 2006, 23:08pm

Publié par Laure

La tribu ayant déserté la maison pour cause de vacances et moi coincée au bureau, j'en ai profité pour me faire une soirée ciné, de celles que je suppose qui n'intéresseraient pas mon homme, de préférence.

Retour de petites confidences, donc. Une femme de 37 ans fraîchement divorcée (Uma Thurman) consulte sa psy (Meryl Streep) et retombe assez vite amoureuse d'un jeune homme, trop jeune c'est bien là la question pour elle : Dave, 23 ans (Bryan Greenberg). Tout va bien jusqu'à ce que Meryl Streep comprenne qu'il s'agit de son propre fils.

 L'amour peut-il survivre à la différence d'âge, de culture et de religion ? Telle est la question du réalisateur. Plus que le décalage du mode de vie, on a surtout affaire aux clichés classiques sur la mère juive, surcouvant son fils, refusant toute relation "mixte", et j'ai fini par trouver cela un peu lourd. Certes Uma Thurman est mignonne à regarder et Meryl Streep nous offre quelques mimiques et répliques rigolotes, mais loin de moi l'idée d'en faire le film de l'année !

C'est divertissant, pas mielleux, mais un peu lourd côté humour ... Sans parler de la fin quelque peu... bâclée ? A côté de moi une spectatrice s'exclamait "qu'est-ce que c'est que cette fin de m....!?" Sans aller jusque-là, disons qu'il manque un petit quelque chose, c'est un peu...ben pas fini quoi !

Pas vraiment déçue mais pas vraiment emballée non plus, avec ça on est bien avancé !

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un air de vacances

23 Février 2006, 10:10am

Publié par Laure

Matinée calme au bureau ce matin, je crois bien que je suis la seule dans le bâtiment.  Même la femme de ménage ne passe plus, les poubelles collectionnent mes sachets de thé !  Voilà qui ne me déplaît pas non plus : je vais pouvoir me concentrer davantage et être plus efficace (si si !).

Catalogage sur fond de Jeanne Cherhal....

 

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Les petits agendas rouges - Laurence de Cambronne

23 Février 2006, 10:04am

Publié par Laure

L’idée était alléchante mais le résultat de me réjouit pas tant que cela. A la mort de sa mère, la narratrice (l’auteur ?) retrouve 39 petits agendas dans lesquels la défunte a noté chaque jour deux trois lignes de ses faits et gestes. Pas un journal intime, non, juste des notes. C’est à partir de ces notes que l’auteur va reconstituer sa vie pendant les années de guerre, de 1939 à 1945. Sa mère était courageuse et moderne : célibataire, entretenant une relation amoureuse avec un homme marié, puis fille mère, la back street parfaite. Sur fond de guerre, c’est l’amour triomphant qui nous est décrit.

 Ce que je reproche à ce livre, c’est sa superficialité : un journal reconstitué donc totalement romancé, sous formes de courtes pages, effleurant à peine l’un ou l’autre sujet : rien que du banal, de l’attendu, du léger, trop léger. Peut-être aurait-il fallu, sur ce sujet-là, oser un vrai roman, un bon gros pavé d’amour ? Ce côté extrêmement synthétique m’agace : il n’en ressort que des lieux communs, tant sur la guerre, la résistance,  que sur l’amour clandestin. C’est bref, dactylographique, donc vite lu. 

 Si l’objectif de ce livre était davantage de garder une trace, mémoire de la mère et journal de la filiation, ou encore ouvrage thérapeutique aidant au deuil, c’est un projet différent qui ne méritait peut-être pas la qualification de roman. Bref, c’est le projet d’écriture lui-même qui me chiffonne. Le résultat en est finalement un roman facile pour lecteur non exigeant qui veut une belle histoire d’amour et pas trop de pages à lire ! Désolée d’être aussi sévère !

Plon, mars 2004, 218 pages, ISBN 2-259-20037-0, prix : 17 €

Ma note : 2,5 /5

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Mosquito

22 Février 2006, 21:19pm

Publié par Laure

Mon petit moustique… Tu comptais les dodos qu’il restait avant le grand jour, tu vérifiais que les bonbons étaient toujours là, la vaisselle de Dora aussi, et hier soir, boum, malade mon mosquito, oh rien de méchant, mais de quoi gâcher quand même ce beau 22 février. On t’a shooté à l’Advil, et en bonne forme finalement, entourée de tes copines malgré les vacances, tu as soufflé, ma reine, tes 5 bougies…

5 ans déjà, et petite dernière, je t’appelle encore trop souvent mon bébé, ma grenouille, mon moustique !

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Le voyage d'Eladio - Hubert Mingarelli

22 Février 2006, 17:45pm

Publié par Laure

Quelque part dans un village d'Amérique Centrale, un groupe de guérilleros pénètre dans une maison et vole une paire de bottes, lesquelles appartiennent au propriétaire José Alvaro Cruz, fonctionnaire au cadastre. C'en est trop pour Eladio, le vieux domestique qui les surprend. Lorsqu'il se remet du vilain coup qu'ils lui ont donné sur la tête, il décide de partir sur leurs traces et de récupérer coûte que coûte ces bottes. Il y a quelque chose d'absurde dans cette histoire, cette abnégation du vieux serviteur à rejoindre les montagnes. Plus que les bottes à récupérer, c'est d'abord une question d'honneur et d'orgueil : se prouver qu'il est encore capable de quelque chose. Mais la route est longue et les montagnes bien loin, Eladio n'a rien à boire ni à manger, il est fatigué.
Habituellement assez admirative de l'écriture poétique et des histoires hors du temps de Mingarelli, je suis cette fois un peu plus réservée. Ce livre m'a rappelé par bien des aspects un de ses précédents : la beauté des loutres, pour ce voyage quasi inutile mais l'acharnement des voyageurs, par la volonté d'aller au bout d'eux-mêmes et de surmonter les éléments naturels.
Dans ce voyage d'Eladio, j'ai la fâcheuse impression de tourner en rond : Eladio a faim, Eladio a soif, Eladio est fatigué, et ainsi de suite en boucle. Et l'objectif est vain. Un peu d'ennui dans cette lecture. Je déconseillerais de commencer par celui-ci à qui voudrait découvrir Hubert Mingarelli.

Seuil, mars 2005, 178 pages, ISBN 2-02-066384-8, prix : 16 €

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