Les jardins d'Hélène

Le fils de l'homme invisible - François Berléand

30 Avril 2008, 09:06am

Publié par Laure

Parce qu’un soir d’hiver son père lui lance cette boutade « de toute façon, toi, tu es le fils de l’homme invisible », le petit François Berléand, 11 ans, va gâcher près de 8 ans de sa vie. Enfant rêveur et imaginatif, il prend cette remarque alcoolisée (le père aime la Vodka !) au premier degré et croit réellement qu’il est le fils de son héros qui passe à la télé, et que son père ne serait donc qu’un second père.

 

Là où le lecteur croit attendre une histoire d’adultère et de fils naturel, l’auteur offre en réalité les souvenirs de son enfance et cette angoisse qui l’a dévorée pendant toute l’adolescence.

On sourit aux passages où le petit François teste son invisibilité, on se demande parfois comment une telle naïveté est possible, on s’irrite de voir comment des professions qui voulaient bien faire (psys, prises en charge scolaires particulières) ne font qu’aggraver les choses ; jusqu’à la libération finale où l’auteur pourra enfin vivre normalement. 

Drôle, pudique, touchant, sensible, sont des qualificatifs que j’ai pu lire ici ou là…oui… et après ? Ecrit dans un langage simple et sans prétention, ce petit livre se lit tout seul, mais pour ma part, je n’en vois pas trop l’intérêt. François Berléand est un acteur que j’apprécie, mais cette autobiographie (romancée ?) ne m’a pas particulièrement touchée. Elle m’aurait même plutôt inquiétée sur une telle personnalité enfantine qui confond aussi loin ses rêves et la réalité. L’inquiétude est ravageuse, mais quand même…

 Un livre lu dans le cadre du Prix des Lecteurs du Livre de Poche 2008
 

Ils l’ont lu : In cold blog, Thom, Cuné, ... j’en oublie sans doute, n’hésitez pas à vous signaler !


Le livre de poche n°30986, avril 2008, 214 pages, prix : 6 €

Ma note : 3/5

Crédit photo couverture : Atelier Didier Thimonier © DR.


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Je reviens de mourir - Antoine Dole

29 Avril 2008, 13:41pm

Publié par Laure

Quand Marion débarque à Paris, elle se laisse séduire par le premier garçon venu dans un café. Très vite, Marion aime Nicolas, qui lui la bat, la prostitue, et au final la viole. Mais par amour pour lui, elle accepte tout.

En parallèle, Eve consomme des hommes alpagués sur Internet, pour ne surtout pas s’attacher. Jusqu’au jour où elle rencontre David, qui pourrait bien tout faire changer ? Bien évidemment, les deux histoires vont se rejoindre. 

J’ai lu ce livre parce qu’il fait polémique. Ma libraire a d’abord refusé de me le vendre, c’est dire ! Enfin ça ne s’est pas passé tout à fait comme cela. Je lui demandais si elle avait ce livre, elle me répondait qu’elle ne l’avait pas en stock, mais que bien sûr elle pouvait me le commander. Et la discussion a démarré là : publié dans la collection eXprim de l’éditeur Jeunesse Sarbacane, il est, si l’on en croit la collection, destiné aux 15-20 ans. Ma libraire m’explique qu’elle ne comprend pas ce que ce roman fait en jeunesse, violent, cru, pornographique sont ses propres mots. Elle me propose de me prêter son exemplaire de Service de Presse, pour que je puisse le lire, et décider ensuite de l’acheter ou non pour ma section ados à la bibliothèque. Mais elle a déjà prêté cet exemplaire à une collègue, aussi pour diverses raisons administratives, je prends ce livre chez le libraire généraliste voisin, sans attendre.

Et je le lis. Et je le fais lire autour de moi. Et l’on discute, avec des lecteurs adultes, des collègues, documentalistes, libraires… Ce livre pose un sacré problème aux bibliothécaires. Impossible de le mettre en ados, rayon accessible dès 12 ans. Le mettre en adultes ? C’est une collection jeunesse, les adultes n’y verront que du feu ? Mettre en tous les cas une restriction de prêt au niveau informatique : interdit aux moins de 16 ans ? Ou moins de 18 ? Jusqu’où engageons-nous notre responsabilité si un parent venait à se plaindre que l’on ait prêté ce livre à son enfant mineur ?

Ce livre est dur, sans espoir, violent, et pourtant pas si mal fait. Et parle aussi d’une réalité, peut-être pas si fréquente, mais qui existe. Mais est-ce vraiment à donner à lire à des adolescents ? Je fais finalement le choix de le basculer en section adultes et de l’interdire aux moins de 16 ans (sans mention apparente sur le livre, au niveau informatique uniquement). Je ne suis pas certaine que ce livre trouve sa place, du moins son lecteur.
Toujours est-il que si j’avais accepté la proposition de ma libraire jeunesse, je ne l’aurais effectivement pas acheté après lecture pour la bibliothèque. 

voir l’article de Blandine Longre sur sitartmag qui propose également d’autres liens : http://www.sitartmag.com/adole.htm 


à voir également cet article de Claude André sur le site de Citrouille qui aborde la loi de 1949 et ces nouvelles collections dont ce livre.
 


Sarbacane, coll. EXprim, 2008, 135 pages, prix : 8,50 €

Ma note : 3/5
Crédit photo couverture : éd. Sarbacane.

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Réveillez-vous

27 Avril 2008, 04:45am

Publié par Laure

Le matin, quand j'ouvre les volets de ma chambre, je vois les arbres en fleurs, le jardin du voisin, et au loin le clocher de l'église... et j'entends les pious pious des oiseaux...
c'est-y-pas bucolique tout ça ?

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L'élégance du hérisson - Muriel Barbery

24 Avril 2008, 13:46pm

Publié par Laure

Je sais combien ce livre est cher à Cuné aussi je sais combien je vais la décevoir en ne l’ayant pas apprécié autant qu’elle. Mais je ne peux jouer l’hypocrisie de crier au chef-d’œuvre juste pour la faire taper des mains (au pire, elle me tapera dessus à coup de bouquins, elle a prévu une razzia en librairie cet après-midi).

 

L’élégance me hérisse. Oui je sais, c’était facile. 

A l’heure où j’écris ces notes [ça c’était hier], je n’ai pas encore fini la lecture de ce roman. J’en suis à la page 280 sur 359 et à vrai dire je m’arrêterais là que ça ne me gênerait pas. Ce qui me pousse à poursuivre, c’est une curiosité envers le « produit fini », afin de tenter de comprendre ce qui a tant plu au public en général et aux libraires en particulier (qui lui ont décerné leur prix en 2007), et non un besoin irrépressible de  connaître la fin ou un emportement incontrôlable des émotions, absentes pour ma part, ou plutôt, négatives.

 Au fond, je ne sais pas ce qu’a voulu faire l’auteur. Plaquer son élégante (et respectable) culture sur des personnages de roman, menant ainsi un artifice stylistique à son sommet, mais pourquoi ? Plus qu’une histoire (certes, elle existe), j’ai l’impression de lire une juxtaposition de savoir(s) liés d’une curieuse façon. La philosophie, Tolstoï, la grammaire, le Japon… Serait-ce un catalogue de ce que semble aimer l’auteur ? Mais dans quel but ? Et que vient faire là le Japon ? Un nouveau propriétaire ardéchois (ou ch’ti si ça vous chante) n’aurait-il pas fait l’affaire ? La culture japonaise serait donc la seule élégante digne de respect dans ce Paris bourgeois ? Une zénitude éthérée meilleure que la vieille Sorbonne ? J’ai l’impression de morceaux collés les uns avec les autres mais l’amalgame ne prend pas.

A force de vouloir critiquer les autres à coups de mots pédants, les personnages principaux que sont Renée la concierge et Paloma l’ado surdouée me semblent bien pires. Méprisants, même. Du coup ils provoquent chez moi une irritation montante.

Vous l’aurez compris, l’écriture maniérée a fini par m’agacer. Prétention et pédanterie ont pris le pas sur le plaisir de découvrir qu’on pouvait encore parler écrire français correctement au XXI ème siècle, alors que sortent au même moment des romans écrits en SMS sponsorisés par des opérateurs téléphoniques.

Un exercice stylistique, voilà d’abord ce que j’en retiens. Un artifice qui détruit toute émotion. Une dissertation comme sans doute les profs aimeraient en lire plus souvent. Une dissertation qui parfois me fait peur : ces êtres ne seraient-ils pas tout bonnement intolérants ?

Renée aime la grammaire et nous le démontre, dommage que l’éditeur ait laissé passer juste après cette belle tirade cette coquille : p. 186 : « Chère Madame, me dit-il, je suis heureux que mon envoi ne vous aie pas indisposée. » [tirage de nov. 2006]. Que mon envoi ne vous ait pas indisposée, non ? (Il faut bien que je soigne ma réputation de relevage des coquilles et erreurs de conjugaison dans les romans si je veux continuer à me faire lyncher). Bien sûr l’erreur est humaine, dommage qu’elle arrive au mauvais moment ici précisément.

Suite de mon commentaire, après lecture de la fin du roman [aujourd’hui, donc].

Il y a quand même un personnage que j’aime dans ce livre, c’est Manuela, la femme de ménage et amie de la concierge. La seule qui me semble normale et sympathique dans cette histoire. Fallait-il en faire des tonnes pour tous les autres ? La fin me déçoit également, car elle ne me semble pas à la hauteur de ce qui a précédé : tant d’exigences impitoyables pour une presque banalité vite expédiée ? Sans doute espérais-je de meilleurs dénouements pour ces êtres hors normes.

Mais il se peut aussi que je n’aie rien compris. Ou n’aie pas voulu voir de second degré. Car des échanges par mails avec Cuné m’ont laissé voir que son interprétation (très différente de la mienne) se tenait aussi, et qu’elle pouvait même m’éclairer. Par exemple, je ne trouve pas qu’il y ait d’humour dans ce livre. Elle, si. Et plein d’autres choses. Deux schémas de lectures diamétralement opposés qui montrent combien nous réagissons avec ce que nous sommes, ce que nous pensons, ce que nous aimons, sans oublier les facteurs fatigue / détente ou autres du moment. Aussi je finis par personne n’a tort ou raison [encore heureux !], et puis on ne lit en général que pour soi… même si parfois on en parle avec d’autres.

Ce roman ayant déjà presque 2 ans et l’effet best-seller en plus, je n’ai pas le courage d’aller relever tous les liens de la blogosphère.

 

Gallimard, juin 2006, 359 pages, prix : 20 €

Ma note : 12/20

Crédit photo couverture : éd. Gallimard.

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Black book, un film de Paul Verhoeven (2006)

23 Avril 2008, 12:31pm

Publié par Laure

Durée : 2h20

Avec : Carice Van Houten, Sebastian Koch, Thom Hoffman, Halina Reijn…

 

 

Synopsis 

 

:

 

La Haye, sous l'occupation allemande. Lorsque sa cachette est détruite par une bombe, la belle chanteuse Rachel Stein tente, avec un groupe de Juifs, de gagner la Hollande Méridionale, déjà libérée. Mais une patrouille allemande les intercepte dans le delta du Biesboch. Tous les réfugiés sont abattus ; seule Rachel échappe au massacre.

Elle rejoint alors la Résistance et, sous le nom d'Ellis de Vries, parvient à infiltrer le Service de Renseignements allemand et à se lier avec l'officier Müntze. Séduit, celui-ci lui offre un emploi...

 

De facture d’abord assez classique sur cette période de l’histoire (si ce n’est que pour une fois c’est de la résistance hollandaise qu’il s’agit), ce film emporte ensuite par ses rebondissements et le talent de ses acteurs. Carice Van Houten y est splendide, personnage fort et courageux, actrice charmante à regarder… C’est un film qui n’a pas très bien marché à sa sortie en salles en France, dommage, car il vaut vraiment le coup d’œil.

A rattraper en DVD !

 

Nota : à ne pas confondre avec la série black books, rien à voir !

 

Ma note : 16/20

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Chat perdu - Jean-Noël Blanc

21 Avril 2008, 13:28pm

Publié par Laure

Illustrations de Jean-Claude Götting

 

Découvert chez Lisa

, ce petit roman jeunesse est agréable et réussi, bien vu, il plaira aux enfants (dès 9-10 ans) qui aiment les chats, ou qui ont un lien fort avec un animal.

De retour de vacances, Rodrigue oublie son chat Balthazar sur une aire de repos, l’ayant libéré de son panier pour qu’il prenne l’air. Malgré le demi-tour, impossible de retrouver l’animal. Rodrigue ne s’en remet pas et son chagrin perturbe un peu sa scolarité. Ses parents et sa grande sœur essaient de le réconforter, chacun se sentant aussi responsable, mais rien n’y fait.

Construit sur l’alternance des points de vue, famille / chat, on sent que l’auteur connaît bien les chats, tant les passages à la première personne dans la peau de Balthazar sont réalistes et justes, quand on a soi-même ce genre de bestioles !

Une histoire triste mais qui finit bien… et drôle aussi dans les mésaventures du chat qui découvre la campagne…

 

Folio Junior, fév. 2008, 76 pages, prix : 2 € (1ère parution en 2001 dans Je bouquine)

Ma note : 15/20

Crédit photo couverture :  © J-C Göttling et éd. Gallimard.

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Et quoi encore ! - Denise Bombardier

20 Avril 2008, 06:37am

Publié par Laure

C’est en lisant le commentaire de Cuné que j’ai appris qu’il y avait un précédent à ce roman. Soyez sans crainte, il peut aussi se lire tout seul, même si comme dans toute série, il est préférable de les lire dans l’ordre. [d'ailleurs, je n'ai pas l'intention de le lire !]  

Jeanne est une quinqua dynamique qui me fait penser à la famille formidable de TF1. Divorcée, elle a un amoureux, Rachid, et deux enfants, jumeaux âgés de 20 ans, Albert et Maud, pas décidés à quitter le nid douillet. Son ex s’apprête à être père à nouveau avec sa nouvelle compagne, son ex belle-mère a une pêche d’enfer, plus que ses copines d’ailleurs.

Mélangez tout ce petit monde et vous obtenez un roman frais et léger, léger, un peu trop c’est bien là le problème. Tout me semble convenu et couru d’avance, rapide (dans le style et la lecture) et sans surprise. Superficiel. J'aurais préféré des personnages plus fouillés, plus travaillés, moins clichés. Du Nicole de Buron en moins drôle. C’est sympa Nicole de Buron, là c’est pareil mais moins rigolo.

 Le parfait roman de détente, que j’ai lu très vite et sans passion.

 

Albin Michel, mai 2004, 187 pages, prix : 15 € / Existe en poche.

Ma note : 09/20

Crédit photo couverture : © Pete Pacifica / Getty Images et éd. Albin Michel

 

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La délégation norvégienne - Hugo Boris

18 Avril 2008, 22:02pm

Publié par Laure

René Derain part pour un séjour de chasse avec son chien, dans un chalet isolé en pleine forêt, tout là-haut en Norvège (le lieu n’est pas nommé mais « la délégation norvégienne » ?). Il retrouve six autres passionnés, quatre hommes et deux femmes, venus de différents pays d’Europe, des inconnus qui ont pris comme lui leur réservation sur Internet. Dès le premier chapitre, l’atmosphère étrange et inquiétante est donnée : pourquoi une telle peur dans le regard de son chien à l’abord de la forêt ?  p. 15 : « Dans les yeux du chien, il n’y avait plus de regard ».


Le séjour ne se déroule pas comme prévu : un froid polaire s’abat sur le site coupé du monde, et c’est le début de la lutte pour survivre (la faim, le froid, l’isolement). Les livres de la maigre bibliothèque servent à alimenter le feu pour se chauffer, le huis clos devient de plus en plus oppressant, et René Derain de plus en plus paranoïaque. Pourquoi ce qu’il est en train de vivre est-il écrit dans un livre trouvé dans la bibliothèque ? Et si quelqu’un cherchait à l’assassiner ?


Le dernier cahier du livre n’est pas massicoté, et ce n’est pas un défaut d’éditeur. A vous de le passer au coupe-papier pour connaître la fin.

 

A vrai dire, vous ne serez guère plus avancé car vous ne saurez toujours pas pourquoi le propriétaire n’est pas là pour les accueillir comme prévu, pourquoi tous ces phénomènes étranges se déroulent, mais vous aurez vécu un véritable hommage au pouvoir de la littérature. Car ils sont grandioses, tous ces passages sur la lecture !

On ne vous avait jamais dit que les personnages d’un livre ne sortent jamais du format des pages qui leur sont allouées ? Ils restent dans les lignes, et s’ils en sortent, ce n’est que dans l’imagination des lecteurs. Les feuillets non coupés contribuent à cette construction troublante : à vous lecteurs de vivre ce que vous êtes en train de lire. Vous seuls êtes acteurs de vos lectures.

Et de ce point de vue là, c’est très fort. 


Un roman lu d’une traite, d’une seule, tant l’atmosphère mystérieuse est prenante et l’éloge de la littérature agréable. Et pour ceux que le thème de la chasse rebuterait, elle m’est apparue comme secondaire. Au cœur du livre, prenant de la place, mais servant de prétexte.

 

Un livre surprenant, fort, hors du commun.

 

L’avis plus mitigé de Clarabel et de Fashion, et plus enthousiaste de Cuné et Cathulu. 


Belfond, sept. 2007, 275 pages, prix : 17,50 €

Ma note : 17/20

Crédit photo couverture : © Sargologo et éd. Belfond

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Vacances !

14 Avril 2008, 05:04am

Publié par Laure

Ciao les lecteurs,

Je ne pars que 4 petits jours, alors j'entends bien la savourer au maximum, cette côte atlantique !
à bientôt,


St Martin de Ré, (île de Ré, Charente-Maritime)

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L'agenda - Hélène Montardre

11 Avril 2008, 20:45pm

Publié par Laure

Jérémie trouve un agenda scolaire dans la salle des revues au CDI de son collège. Son propriétaire n’a pas rempli la page d’identité / adresse, ou l’a fait avec des informations complètement farfelues. Jérémie emporte l’agenda chez lui et le lit à petites doses, quelques pages chaque jour, car ce carnet est rempli de petits mots, de petits dessins, de collages, assurément, c’est un truc de fille. L’adolescent commence à observer ses camarades, mène son enquête discrètement en recoupant les prénoms pour essayer de deviner qui est la propriétaire de ce carnet vert, d’autant qu’il croit comprendre que la jeune fille a perdu sa mère.

 

Et puis quelques pages avant la fin… renversement surprenant, l’auteur nous a bien mené en bateau, et ça, j’adore ! Je me suis fait avoir en beauté : ah la force d’un roman, c’est quelque chose quand même ! Du coup le récit prend une tout autre perspective, offrant une réflexion intéressante sur le deuil, la solitude, l’amitié, le manque, l’adolescence, l’imagination.

Une réussite bluffante !

Le texte joue aussi de la typographie pour faire plus véridique, c’est secondaire mais ça plaira sans doute aux jeunes lecteurs, du moins ça illustre le texte, le rend plus léger ou attractif.

 

A conseiller dès 12 ans. (et pas seulement aux filles !)

 

Rageot romans, avril 2007, 122 pages, prix : 5,90 €

Ma note : 4/5

Crédit photo couverture : éd Rageot.

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