Septembre 2021 en couvertures...
En septembre j'ai lu :
Quinqua, bibliothécaire, avec thé et chats. Je dépose ici les marques que mes lectures ont tracées.
En septembre j'ai lu :
Quand la nouvelle élève a ses règles de manière impromptue pour la première fois, les autres se moquent. Mais des camarades vont la dépanner et en profiter pour mener leur cheval de bataille : à quoi ça sert qu'il y ait des distributeurs de serviettes et de tampons dans les toilettes si personne ne les approvisionne et qu'en plus il faut payer ! Les règles sont naturelles et on ne devrait pas en faire un tabou ! Mais il y a encore du chemin à faire !
Amitié, sorties, fêtes, la BD tout entière dans les tons de rouge (sans surprise !) aborde aussi de manière un peu plus confuse l'endométriose (et l'absentéisme qui en découle ainsi que le manque de connaissances à ce sujet). De même dans un esprit documentaire l'auteure rappelle aussi qu'il n'y a pas que les femmes qui ont leurs règles, mais aussi les hommes transgenres et des personnes non binaires.
Une BD engagée, idéale à offrir à une jeune adolescente bientôt (ou déjà) concernée par le sujet.
Jungle, août 2020, 329 pages, prix : 17 €, ISBN : 978-2-8222-3150-3
Crédit photo couverture : éditions Jungle et Karen Schneemann
Ce roman hybride de Dorothée de Monfreid mêle agréablement roman et bande dessinée, encarts manuscrits ou dessinés, la mise en page est habile dans son rapport texte / BD.
C'est vif, enjoué, l'histoire est entrainante (on n'y cherchera pas trop la crédibilité hein) et c'est un vrai bon moment d'aventure. Foncez !
Parfait pour les 8-11 ans.
Seuil jeunesse, avril 2021, 89 pages, prix : 11 €, ISBN : 979-10-235-1475-9
Crédit photo couverture : Dorothée de Monfreid et éd. du Seuil
Claire se résout à prendre une semaine de congés pour régler la vente de la maison de Bretagne, héritée de sa mère et dont sa sœur n’a pas voulu, elle en est seule gestionnaire. Tous les étés elle la loue par l’intermédiaire d’une agence immobilière mais faute de travaux de rénovation, les vacanciers se font rares.
En arrivant quelle n’est pas sa surprise de trouver… un mort sur le canapé ! L’enquête sera secondaire et vite menée (ce n’est pas le point essentiel du roman ni le plus crédible), mais permettra à Claire de remettre de l’ordre dans ses souvenirs et les liens qui l’ont unie à son père trop tôt disparu, à sa mère, à sa sœur avec qui elle a perdu le contact. Les odeurs, les couleurs de l’océan et du ciel breton prennent une large place, plongeant le lecteur dans l’atmosphère douce et apaisée des émotions et des souvenirs de Claire. Quelques personnages secondaires concourent à reconstruire l’histoire de leur mère et à donner envie à Claire de poursuivre son chemin en Finistère.
On retrouve le thème de la famille cher à Marie Sizun, et une atmosphère empreinte de calme et de douceur, c’est un roman simple qui fait un bien fou.
Arléa, coll. 1er/mille, février 2021, 256 pages, prix : 20€, ISBN : 978-2-3630-8242-8
Crédit photo couverture : © éd. Arléa
C’est l’histoire d’une femme qui déménage tous les trois ans pour suivre son mari aux quatre coins du monde. Cette fois ce sera Taïwan. Une femme à qui on a offert un atelier d’écriture en ligne comme cadeau. Qui remplit son Moleskine (littéralement son cher « peau de taupe »), qui nous fait rire et nous émeut.
Ce premier roman se scinde en deux grandes parties, celle de l’arrivée à Taipei où la vie d’expat est décrite de manière drôle et cynique, et celle du retour impromptu en France pour les derniers jours de vie de sa mère, plus introspective. L’histoire d’une femme « de » qui dénonce sans gêne cette vie confortable et d’entre soi où l’on oublie trop souvent le soi justement.
Si j’ai préféré le ton enjoué de la première partie qui tire à boulets rouges sur tout le monde, j’ai trouvé la seconde partie touchante également, celle d’une femme qui retrouve son identité profonde.
Les Avrils, mai 2021, 219 pages, prix : 19 €, ISBN : 978-2-491521-67-7
Crédit photo couverture : © Les Avrils