Les poupées russes - Cédric Klapisch
Aussi curieux que cela puisse paraître, je n’ai jamais vu [encore] l’auberge espagnole. Pas de comparaison pour moi donc, ni de retrouvailles particulières avec les personnages. Je regarde ce film d’un œil neuf. Parce qu’à force d’en entendre parler hein… et pourtant je ne suis pas spécialement fan de Romain Duris. J’aime la construction du film, les flash-back, les TGV qui traversent la Manche, l’auteur qui écrit sa vie comme il peut (hmmm tapoter sur son portable pendant que file le train… mais si possible ailleurs qu’aux ch… quand même !), mais quand même, je trouve que ça manque un peu de pêche tout ça. Je m’ennuierais presque. Et puis quand Kelly Reylly entre davantage dans l’histoire, ça y est, je m’attache aux personnages, et suis presque déçue qu’au bout de 120 minutes, ce soit fini. Quant à savoir combien de poupées russes il faut déboîter avant de trouver la femme de sa vie… je laisse la question aux hommes du film. Un cinéma français léger et sympathique, qui dresse un nouveau portrait assez bien vu de cette génération trentenaire désabusée.