Peindre ou faire l'amour, un film d'Arnaud et Jean-Marie Larrieu
Avec Sabine Azéma, Daniel Auteuil, Sergi Lopez et Amira Casar
Synopis Allociné :
« Mariés depuis longtemps, William et Madeleine vivent en ville au pied des montagnes. Après le départ de leur fille unique, ils n'ont plus à s'occuper que d'eux-mêmes.
Peintre, Madeleine prend un jour pour modèle une vieille maison située sur les collines environnantes. Elle rencontre alors Adam, homme fin, cultivé et aveugle, qui habite à proximité en compagnie de la jeune Eva. Adam lui fait visiter la demeure et lui apprend que celle-ci est à vendre. Enthousiastes, William et Madeleine décident de l'acheter.
Très heureux dans leur nouvelle habitation, William et Madeleine font plus ample connaissance avec leurs jeunes voisins. Le jour où la maison de ceux-ci brûle, ils se proposent de les héberger ».
Et c’est là que naît le trouble, l’amitié amoureuse qui va illico tourner à l’échangisme. Mais tout est feutré, merveilleux, magique. Et si on vendait la maison pour suivre le couple d’Adam et Eva qui s’enfuit à Futuna ? Et quand les premiers acheteurs visitent, tiens, si on se faisait une nouvelle petite soirée échangiste ? C’est si merveilleux ! Et si on ne vendait plus ? On continuerait ainsi à aimer des tas de couples merveilleux…
Ce film m’a laissée un peu perplexe : qu’ont voulu faire passer comme messages les scénaristes ? Qu’à 50 ans la vie active passée (William est en pré-retraite), il faut jouir de la vie, mais que la solitude (les enfants sont partis loin étudier) aidant, il ne reste comme choix que de peindre, ou de faire l’amour, avec d’autres bien sûr, histoire de limiter l’ennui ?
Un gros « bof » pour ce film, d’autant que je n’ai pas été particulièrement sensible aux paysages du Vercors (ça rend pas, sur ma petite télé !), ni à la musique, ni à la trouvaille des réalisateurs de nous proposer un écran noir pendant 2 minutes pour nous montrer comment c’est d’être aveugle… Seule une certaine langueur est plaisante, mais les acteurs sont assez peu crédibles dans leur rôle, ils nous ont habitué à mieux.
Ma note : 2/5