Les jardins d'Hélène

The reader, un film de Stephen Daldry (2009)

20 Juillet 2009, 05:29am

Publié par Laure

Avec Kate Winslet, Ralph Fiennes, David Cross, …

Durée : 2h03

 

Je gardais un très bon souvenir du roman de Bernhard Schlink, dont je vous livre ci-après la 4ème de couv de l’éditeur (pour m’éviter de résumer, oui, je suis fainéante) :

"A quinze ans, Michaël fait par hasard la connaissance, en rentrant du lycée, d'une femme de trente-cinq ans dont il devient l'amant. Pendant six mois, il la rejoint chez elle tous les jours, et l'un de leurs rites consiste à ce qu'il lui fasse la lecture à haute voix. Cette Hanna reste mystérieuse et imprévisible, elle disparaît du jour au lendemain. Sept ans plus tard, Michaël assiste, dans le cadre de des études de droit, au procès de cinq criminelles et reconnaît Hanna parmi elles. Accablée par ses coaccusées, elle se défend mal et est condamnée à la détention à perpétuité. Mais, sans lui parler, Michaël comprend soudain l'insoupçonnable secret qui, sans innocenter cette femme, éclaire sa destinée, et aussi cet étrange premier amour dont il ne se remettra jamais. Il la revoit une fois, bien des années plus tard. Il se met alors, pour comprendre, à écrire leur histoire, et son histoire à lui, dont il dit : "Comment pourrait-ce être un réconfort, que mon amour pour Hanna soit en quelque sorte le destin de ma génération que j'aurais moins bien su camoufler que les autres ? "

(Je ne retrouve pas de commentaire de ma part car je crois l’avoir lu en 1999, mais j’ai retrouvé celle de Cuné datant de 2004, sur Critiques Libres – descendre aux 2/3 de la page, sous le titre « qu’aurions-nous fait ? »)

 

J’étais curieuse de voir ce que cela pouvait donner avec Kate Winslet à l’écran, qui s’était déjà révélée excellente dans Noces rebelles. Et bien… si je ne me souvenais plus si bien que cela du déroulement de l’intrigue (le film y est fidèle, sauf dans la construction des temps passé / présent entre les années 50 et 90, où film a préféré entremêler les époques), force est de reconnaître que ce film doit tout à la prestation exceptionnelle de ses acteurs,  à commencer par Kate Winslet, magistrale du début à la fin, et qui a bien mérité son Oscar.

Sa transformation physique est également impressionnante, on réalise ainsi ce que peuvent faire les maquilleurs et autres techniciens pour faire vieillir une même actrice qui dans le film va de 35 à 66 ans… Le jeune Michaël est interprété par le très bon acteur débutant David Cross, et à l’âge adulte par Ralph Fiennes qu’on ne présente plus.

Passion, souvenir indélébile du premier amour, crimes de guerre, comment la génération allemande post guerre a-t-elle dû absorber l’histoire de son pays sont autant de thèmes qu’aborde ce film.

La seconde moitié m’a semblé un peu moins réussie, mais peut-être parce que je gardais en mémoire l’idée que dans le livre la fin était autre, alors que non.

David Kross et Kate Winslet
© SND Galerie complète sur AlloCiné

A voir, donc.


Voir les commentaires

Les feuilles mortes - Thomas H.Cook

19 Juillet 2009, 07:40am

Publié par Laure

Traduit de l’américain par L.

 

Le jeune Keith a quinze ans lorsqu’il garde pour une soirée la fille de voisins. Banal baby-sitting si le matin au réveil, la fillette n’avait tout simplement disparu. Tous les soupçons vont se porter sur l’adolescent renfermé et secret. Mais le pire est le doute qui va s’immiscer dans l’esprit de son père : et si son fils était coupable ?

L’enquête policière qui aboutira à la vérité passe au second plan d’un roman où le soupçon d’un père prend tout le devant, avec tout l’engrenage psychologique que cela implique. Il a beau croire son fils innocent, comment interpréter tel ou tel signe ? Il se remémorera sa propre histoire familiale, et mettra en doute des vérités qu’il avait prises pour comptant. Connaît-on jamais ses proches ?

Une intrigue bien menée qui tient brillamment la route du roman noir psychologique, et qu’on ne peut s’empêcher de lire d’une traite pour dénouer le vrai du faux !

 

Lu entre autres par Solenn , Joëlle ; Dominique Poursin, …

 

Gallimard, série noire, août 2008, 274 pages, prix : 22,50 €

Etoiles :

Crédit photo couverture : d’après photo © Andreas Lind / Link Image / et éd. Gallimard

Voir les commentaires

stupid cat !

18 Juillet 2009, 09:46am

Publié par Laure

Je me suis réveillée avec une belle frayeur ce matin, lorsque je suis entrée dans la salle de bain et que j'ai trouvé au pied de la baignoire... le sac à dos de mon fils ! euh... ce sac n'y était pas hier soir, il était dans sa chambre (j'en suis sûre, je squatte son ordi depuis son départ et visualise bien ce qu'il y a dans sa chambre), et je suis seule en ce moment dans la maison ! Seule avec le chat, les deux cochons d'Inde et le poisson rouge. Et je ne suis pas complètement maso, je ferme la porte d'entrée à clé le soir, et baisse les volets. So what ?

Et soudain j'aperçois le chat très affairé dans le fatras des fils de l'ordi sous le bureau de fiston. Mais avec quoi joue-t-il comme ça ?


Un truc qu'il déplace et qui le fait courir partout et s'éclater comme un fou.


Minette, tu me montres ?


argghhh, so stupid cat ! pauv' lézard !


(et donc j'en conclus que la minette a rentré la bestiole hier dans la maison, a joué cette nuit avec aussi, ce qui lui a fait faire quelques glissades et dérapages avec ce sac qui traînait par terre. C'est la seule explication plausible... !)

Voir les commentaires

Firmin, autobiographie d’un grignoteur de livres - Sam Savage

17 Juillet 2009, 06:37am

Publié par Laure

Traduit de l’américain par Céline Leroy

Illustré par Fernando Krahn

 

Petite histoire : ce livre m’est arrivé de la Kapitale, le vilain vert de la couverture pleinement rosi de post-it en coeur, le premier disant : « enjoy !», signé Cuné, le second ajoutant « ou pas… » signé Fashion.

A moi la lourde tâche de … ?


Retour sur une chronique live :

« Mon Dieu mais faites le taire ! Que ce rat est bavard ! Et qu’il a la grosse tête ! Et qu’il parle pour ne rien dire ! Courage ma fille, ça va s’arranger, ce bouquin est forcément bien tant il y a de méga pubs dans tous les hebdos (ahem) ! Oh, page 43, il y a une image. Ouf, ça repose ! Tiens c’est rare les dessins dans les livres pour les grands. Je vais feuilleter, ça va me distraire. Mouais bon, je ne suis pas sûre que ça apporte grand-chose, ces dessins tout gris. Je vais aller lire la fin, si ça a l’air bien, je reprendrai à ma page 43. Mhh… Oh un moustique sur le mur : clac, un coup de Firmin sur la tête. Yesss, a mouru le moustik ! M’aura au moins servi à ça. Rangé Firmin. Ciao bye. »

 

Des résumés et des avis divers chez :  Clarabel, Dda sur le Biblioblog, Essel, Tamara, Joëlle, Ys, Fashion, ...



Actes Sud, mai 2009, 201 pages, prix : 18 €

Voir les commentaires

L'arbre d'ébène - Fadéla Hebbadj

16 Juillet 2009, 06:55am

Publié par Laure

Imaginez un roman qui dit toute la réalité des passagers clandestins qui paient cher un voyage tout aussi dangereux que l'éden promis et qu'ils ne connaîtront jamais... Imaginez un petit garçon malien d'une dizaine d'années qui raconte son voyage sur la pirogue, les viols répétés de sa mère sur le bateau, en termes imaginés... Imaginez les squats et toutes les aberrations dont les sans-papiers sont victimes et dont l'actualité se fait l'écho... Sans doute est-il bien qu'un roman s'y arrête. Il est donc difficile d'y porter un « jugement ». Ce qui m'a gêné dans ce livre, c'est le langage. Qui mêle simplicité du langage d'un jeune enfant à des propos philosophiques, crudité faussement naïve des viols et de la prosmicuité à des propos autrement poétiques. Sagesse et innocence, nécessité vitale de se détacher de sa mère, pas facile si jeune, mais il faut survivre seul...

« J'ai caressé son cou. L'amour, c'est un soulagement, c'est la respiration pathétique de la douleur. J'ai fait partir la souffrance du coeur. J'ai expiré trois jours de tristesse en un seul souffle ». Il a quoi, dix ans à peine le gamin qui dit ça ? « L'amour, respiration pathétique de la douleur.. » même si je veux bien croire que c'est le retour en arrière d'un jeune adulte sur son enfance, c'est au coeur d'une narration d'un temps présent : « le lendemain, on est sortis faire quelques courses. Quand on est rentrés du Monoprix avec le lait et les gâteaux, des flics avaient cloué des planches de bois pour empêcher les gens d'entrer. » Là OK, il a bien dans les dix ans le gamin.

C'est ce mélange des perspectives qui m'a gênée, rendant l'ensemble peu crédible, comme un exercice trop brillant qui a manqué une étape quelque part. « Le malien, ma langue maternelle, est le tremblement de ma peau dans la bouche d'une femme, le chant naturel qui déverse sur moi des sensations de plaisir. J'écoutais sur ses lèvres parfumées et brûlantes les saisons hostiles où pleurent les fleurs. Cette langue berçait mon sang pour le raffermir. » Juste à côté de « Pleure Mama, pleure ». Par le même narrateur, Nasser, petit garçon malien, non, une fois encore, si les deux registres de langage se justifient, l'un à côté de l'autre ils m'empêchent d'adhérer au récit.


Les lectures de Cuné, Laurence et quelques uns des participants au prix Biblioblog 2009 (ce titre était dans la sélection de Laurence), Amanda (dont je suis très proche sur ce livre), Anne-Sophie, ….


Buchet-Chastel, juin 2008, 178 pages, prix : 14 €

Etoiles:

Crédit photo couverture : Kua Na Mewani Mala Kwa Mala... de Georges Lilanga,  © Contemporary African Art Collection Limited / et éd. Buchet-Chastel

Voir les commentaires

La mère des chagrins - Richard McCann

16 Juillet 2009, 06:52am

Publié par Laure

Traduit de l'américain par Anne Damour


Neuf nouvelles parues séparément au fil des ans et qui se trouvent ici réunies pour former un roman, le roman d'une famille dont un fils se porte le dernier héritier du souvenir.

On remonte ainsi dans les années 50 à Washington DC, une maison de banlieue, une mère belle et fantasque, qui fait rêver son plus jeune fils qui lui voue une adoration sans faille, à cette Maria Dolorosa, « la mère des chagrins ». On revisite avec le narrateur devenu adulte la mort du père, la mort du frère ainé d'une overdose à 35 ans, le placement de la mère qui a sombré dans la démence, les errances du jeune homme qui cherche à installer son identité homosexuelle sans peiner ni suivre le drame de son frère, la maladie qui s'insinue dans les liens intimes de l'amitié ou de l'amour...

Un très très beau récit, qui bien qu'il s'ancre dans les années 50, paraît tout à fait actuel. Une histoire familiale qui se reconstruit d'une manière littéraire inédite, à découvrir sans hésiter.

 

Un premier roman paru sous une très belle couverture également aux éditions des Deux Terres en 2006

 


Points n°1909, avril 2008, 245 pages, prix : 6,50€

Etoiles :

Crédit photo couverture :  © Nicolas Descottes, collection su musée Christian Dior, Granville, et éd. Points/Seuil.

Crédit tout court : merci Cuné !

Voir les commentaires

Sur le sable - Michèle Lesbre

15 Juillet 2009, 07:25am

Publié par Laure

Une femme roule en bord de mer. Elle aperçoit des flammes qui embrasent le ciel derrière une dune. Elle s'arrête et rencontre là un homme, qui va lui raconter sa vie, de son enfance à l'embrasement de la maison de sa mère. La femme est elle-même en proie à ses propres fantômes : elle vient de quitter son dernier amant, et fait une pause dans son travail de veilleuse de nuit d'un hôtel parisien.

Leurs histoires personnelles vont s'entremêler, au gré des souvenirs et d'une mélancolie, au fil des romans de Modiano que la femme a tous relus pendant ses veilles de nuit à l'hôtel.

C'est un roman d'atmosphère, où l'écriture sensible et simple se fait musique douce et triste, mélancolique (comme souvent dans les romans de Modiano, à qui il est fait hommage ici !), des personnages en quête d'eux-mêmes, qui se libèrent de leurs démons. Une fin que j'ai trouvée un peu triste et que j'aurais aimé autre...

En fin d'ouvrage, les 16 titres des romans de Modiano qui sont cités tout au long du roman, qui bien souvent, vous donne envie d'en rouvrir ne serait-ce qu'un ! Tiens, oui, il y a longtemps que je n'ai pas lu Modiano. Sur le sable, en plus d'une très belle vie propre (on peut tout à fait l'aimer sans avoir jamais lu Modiano !), vous y invite.


les lectures de Bellesahi, de Lily, ...


(et puis qu'est-ce qu'ils sont tout simplement beaux les livres de chez Sabine Wespieser !)


éd. Sabine Wespieser, mai 2009, 148 pages, prix : 17 euros

Etoiles :

Crédit photo couverture : éd. Sabine Wespieser

Crédit tout court : merci Marie !

Voir les commentaires

Les boîtes de ma femme - Eun Hee-Kyung

14 Juillet 2009, 13:56pm

Publié par Laure

Traduit du coréen par Lee Hye-Young et Pierrick Micottis


Recueil de 5 nouvelles coréennes, dans le Séoul américanisé des années 90, nouvelles à mon avis assez inégales, mais toutes dérangeantes, surprenantes, un brin déroutantes.

La première, les boîtes de ma femme, donne le titre au recueil. Alors qu'il a dû faire placer sa femme en hôpital psychiatrique, un homme regarde les petites bricoles entassées par sa femme dans des boîtes et peine à la comprendre. Devenue stérile après un avortement, cela semble l'avoir rendue folle.

Ma femme évanescente est un peu dans le même ton : un homme lit le journal intime de sa femme, qu'elle laisse trainer dans la maison. Il découvre une tout autre vie que celle qu'il croyait voir.

Je n'ai pas aimé du tout la troisième nouvelle, les deux amants, je m'y suis tant ennuyée que je ne suis pas même capable de la résumer.

On n'avait pas pensé à l'imprévu... Un homme sombre dans l'alcoolisme car sa femme ne semble guère l'aimer. Elle ne songe qu'à mettre de l'argent de côté. C'est quand elle songe au divorce qu'il meurt dans un accident de voiture. Alors que plus tard elle est semble amoureuse d'un autre homme, elle en épouse un autre.. là encore, déroutant !

Ma préférence va à la dernière nouvelle, Yeonmi et Youmi, l'histoire de deux sœurs. Yeonmi étudie à Newcastle, elle est plutôt solitaire. Elle vit chichement avec l'argent de sa mère, mais voyage beaucoup avec l'argent de lui envoie sa sœur, un modèle de réussite pour elle. Un jour un colis arrive, et elle découvre le journal de cette soeur finalement bien mal connue, puisqu'elle a aimé follement aimé un homme, mais préférant se soumettre au mariage arrangé par ses parents, pour mieux vivre sa solitude dans le mariage !


C'est un sentiment de malaise qui m'a accompagnée tout au long de cette lecture, un choc des cultures sans doute, des personnages étranges (on pense à Ogawa mais c'est différent encore), la folie quasi omniprésente ou planant comme une ombre, l'alcoolisme, la solitude, l'idée de solitude dans le mariage répétée sur quasi toutes les nouvelles, c'est sombre et un peu glaçant !

Je suis sans doute passée à côté, mais je n'ai pas su apprécier cette première intrusion dans la littérature coréenne (en dehors du manwha).




Zulma, avril 2009, 221 pages, prix : 18 euros

Etoiles : 

Crédit photo couverture : © David Pearson et éd. Zulma

 

Voir les commentaires

Les chaussettes de l'archiduchesse - Colas Gutman

12 Juillet 2009, 07:36am

Publié par Laure

Illustré par Audrey Poussier

 

« Il était une fois une archiduchesse nommée Sophie, mais que tout le monde appelait Sophie l’archi sans faire de chichis ». Ainsi commence l’histoire… Sophie est belle comme une princesse et riche comme une reine, mais Sophie l’archi ne trouve pas de mari. Même pas un petit duc de rien du tout… parce que Sophie a un problème : elle sent des chaussettes ! Mais elle ne le sait, car elle n’a pas de nez. Enfin bien sûr qu’elle a un nez, mais un nez qui ne sent rien. Il faut qu’une sorcière l’embête à longueur de journée avec ses questions « les chaussettes  de l’archiduchesse sont-elles sales ou archisales ? » pour lui faire prendre conscience du problème. Ainsi avertie, elle va s’enquérir sur le marché d’un philtre qui fait sentir bon les chaussettes. Et se mettre alors en quête d’un mari. Et c’est le duc-qui-pue-du-bec qui sera l’heureux élu… (Bon, je ne vous raconte pas tout non plus, sinon c’est pas marrant, il y a des rebondissements !)

Je découvre donc un peu par hasard que Colas Gutman écrit pour la jeunesse depuis plus longtemps que je ne le pensais (cf Journal d'un garçon et je ne sais pas dessiner), et que ce roman (à proposer dès 8 ans dirais-je) est très drôle, en jouant sur les références aux contes, sur le comique de répétition, sur la répétition des sons, en y mêlant une bonne dose de modernité, traduite aussi par les (nombreuses) illustrations tout en gris, noir et jaune d’Audrey Poussier. Car cette jeune demoiselle et son prince (pardon, son duc-qui-pue-du-bec) ont des profils très actuels, tout comme leur intérieur ou les motifs des cravates de monsieur !

Un petit livre qui joue donc sur un double registre, celui du conte de fées revisité par la vie moderne, pour une fable fantaisiste qui nous ravit !

 

L’école des Loisirs, collection Mouche, mars 2007, 67 pages, prix : 7,50 €

A travers les étoiles :

Crédit photo couverture : © Audrey Poussier et l’école des loisirs

Voir les commentaires

C'est encore loin, Papa ? - Emile Jadoul & Catherine Pineur

11 Juillet 2009, 12:34pm

Publié par Laure

un joli album de saison pour les départs en vacances, adapté aux plus jeunes et réalisé par le tandem « valeur sûre » Emile Jadoul (au texte) et Catherine Pineur (à l'illustration).

Une petite fille part en vacances à la mer avec ses parents. Elle dit au revoir à son chat et hop, dans la voiture. Quiconque a déjà voyagé avec des (jeunes) enfants sait que la question devient ritournelle : « c'est encore loin, papa? ». Les parents ont beau déborder d'imagination (compte les voitures rouges, lis un livre, …), la fillette s'impatiente de voir la mer. C'est loin, trop loin ! Et puis les enfants ont toujours mal au ventre, envie de faire pipi, dis, c'est quand qu'on arrive ?!

Et quand enfin la mer est là et qu'on y plonge en maillot, devinez quelle est la question suivante ?


Ne vous fiez pas aux couleurs de la couverture, elles ne sont pas si vives en vrai. L'album est très coloré mais reste dans les pastels. Un classique en devenir pour les vacances d'été !

Dès 2-3 ans.

 

 

 



L'école des loisirs, Pastel, mars 2009, prix : 11 euros

A travers les étoiles :

Crédit photo couverture : Catherine Pineur et l'école des Loisirs

 

Voir les commentaires

<< < 1 2 3 > >>