Porte de Champerret - Evelyne Bloch-Dano
La fatigue peut-être, ou « il y a des moments comme cela », encore un livre que je n’achève pas. Critiques élogieuses partout, demandé par nos lecteurs à la bibli, un livre très bref, je n’ai jamais lu Bloch-Dano que je connais en grande biographe (Madame Zola, Madame Proust), je tente (j’ai peur de passer à côté d’un grand et beau livre) et j’abandonne (page 84/185). Ce livre n’est pas pour moi.
Evelyne Bloch-Dano écrit ici sur sa mère, qui finit sa vie dans une maison de retraite atteinte de la maladie d’Alzheimer, la mémoire s’en va et sa fille la rattrape, mais ce n’est pas tant la maladie que les souvenirs de son enfance dans l’appartement parisien de la Porte Champerret que l’auteur rapporte ici , histoire de la famille aussi, ceux ayant été déportés pendant la guerre…
Trop de livres de filles qui parlent de leur mère en ce moment ( ?) (il y a eu Nathalie Rheims, puis Marie Lebey, celui de Colombe Schneck aussi, de plus en plus de récits sur la maladie d’Alzheimer également (encore qu’ici elle n’occupe pas une place centrale en tant que maladie), bref je ne sais pas, mais je n’ai pas trouvé de portée universelle dans ce récit, quelque chose qui soit capable de me toucher, je n’y ai lu que des souvenirs très personnels, élégamment écrits, mais qui ne m’intéressent pas du tout.
Grasset, février 2013, 185 pages, prix : 17,80 €
Crédit photo couverture : © Archives de l’auteur