Les jardins d'Hélène

Burn after reading, un film de Joel et Ethan Coen (2008)

5 Août 2010, 06:23am

Publié par Laure

 

Avec George Clooney, Frances McDormand, John Malkovich, Tikda Swinton, Brad Pitt, …

Durée : 1h32

 

burn-after-reading.jpgsynopsis : « Chad (Brad Pitt) et Linda (Frances McDormand), deux employés plutôt crétins d'un club de sport, découvrent un CD contenant les mémoires d'un ex-agent de la CIA, Osborne Cox (john Malkovich). Viré pour alcoolisme, lui-même ne sait pas que sa femme (Tilda Swinton) le trompe avec Harry (George Clooney), un marshal porté sur le sexe. Chad et Linda, bien décidés à profiter de la situation, décident alors de faire chanter Osborne : les ennuis peuvent commencer ... »

 

« Parfaitement hilarant » dit le Nouvel Obs sur la jaquette du film, « une comédie jubilatoire » dit le Parisien, humm, moi j'attribuerai plutôt la palme d'Or de la Daube de l'année !

A croire que le but du jeu est d'arriver au film le plus crétin qui soit... Il s'agit sans doute de parodier les films de genre (CIA, espions, et tout le toutim), tant tous les personnages sont caricaturés à l'extrême, le scénario volontairement embrouillé, loufoque et ridicule, barge mais pas drôle. Ça finit par être lourd, surjoué, et surtout pas crédible pour deux sous. Crier pour les uns et larmoyer pour les autres, ça ne va pas bien loin non plus dans les performances d'acteurs. Caricatural donc, stupide (meuh non : ironique et parodique, oui, c'est celaaa), et puis Clooney barbu, non franchement quoi ! Largement dispensable dans la filmographie des frères Coen.

 

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Winter - Rick Bass

4 Août 2010, 09:36am

Publié par Laure

winter-bass.jpgRick Bass et sa femme Elizabeth décident de se retirer du trop grand tourbillon de la vie moderne pour vivre un hiver dans un coin reculé du Montana, près de la frontière canadienne, où la météo se fait particulièrement rude.

Il s’agit d’un récit autobiographique sous forme de journal, courant de septembre à mars, le temps de s’installer et de sortir lentement de cet hiver éprouvant mais vital pour l’écrivain.

 

En choisissant ce livre, je n’avais pas bien saisi qu’il s’agissait de « nature writing » (je ne sais pas où j’avais l’esprit, c’est pourtant évident !), un genre que je n’affectionne pas particulièrement, car je m’y ennuie en général assez vite. Pourtant le début de récit est plaisant, amusant même (comment dénicher la propriété de ses rêves sans un sou !), et les descriptions de rencontres avec les cerfs et autres orignaux sont un bel hymne à une faune que nous ne connaissons plus guère. Comme toute expérience dans une contrée où il fait moins 40° et où on ne possède rien d’un confort moderne, il faut lutter pour survivre, et cela passe avant tout par la coupe du bois. Il faut du bois pour se chauffer, les mélèzes sont nombreux, mais il faut les tronçonner à longueur de journée, toujours et encore.

 

Winter est un livre rafraîchissant quand on le lit en plein été caniculaire, et malgré toutes ses qualités, le nature writing n’est définitivement pas ma tasse de thé : j’ai vite l’impression de tourner en rond, que tout se répète sans cesse, et qu’au fond il ne se passe jamais rien. Ma curiosité s’est perdue vers la moitié du livre, je l’ai fini sans grande attention. Définitivement pas mon truc.

 

Une lecture en partenariat avec logo bob et les éditions Folio/Gallimard

 

 

Pioché dans la blogosphère, les avis de Papillon, Emily, Pickwick, Cathulu, ... 

 

Première parution en anglais : 1991, première traduction française : 1998.

 

Folio n°5071, avril 2010, 260 pages, prix : 6,60 €

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Crédit photo couverture : © Kim Hart / Getty Images (détail) et éd. Folio/Gallimard.

 

 

 

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Partir, un film de Catherine Corsini (2009)

3 Août 2010, 06:05am

Publié par Laure

 

Avec Kristin Scott Thomas, Sergi Lopez, Yvan Attal

Durée : 1h25

 

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Le synopsis d'Allociné :

Suzanne a la quarantaine. Femme de médecin et mère de famille, elle habite dans le sud de la France, mais l'oisiveté bourgeoise de cette vie lui pèse. Elle décide de reprendre son travail de kinésithérapeute qu'elle avait abandonné pour élever ses enfants et convainc son mari de l'aider à installer un cabinet. A l'occasion des travaux, elle fait la rencontre d'Ivan, un ouvrier en charge du chantier qui a toujours vécu de petits boulots et qui a fait de la prison. Leur attraction mutuelle est immédiate et violente et Suzanne décide de tout quitter pour vivre cette passion dévorante.

 

Le film s'ouvre sur un coup de feu, qui nous dit donc la fin, enfin pas totalement, on a une chance sur deux. Il faut donc remonter l'histoire. Ce n'est au final qu'une banale histoire d'adultère compliquée par un mari possessif et manipulateur, mais qui tient par la force de l'interprétation de Kristin Scott Thomas, qui porte à la perfection cette passion amoureuse et sa difficulté à la vivre. L'ensemble est classique et se laisse voir, sans apporter d'originalité particulière, c'est déjà beaucoup vu et revu. La fin est pour moi décevante, car elle n'ose pas aller au bout et s'arrête avant les conséquences...

 

(bon, pour faire le repassage, c'était pas mal)

 

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 Kristin Scott Thomas et Sergi Lopez © Pyramide Distribution

 

 

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Au galop sur les vagues – Ahmed Kalouaz

2 Août 2010, 08:06am

Publié par Laure

 

au-galop-sur-les-vagues.jpgJulie arrive d'Ardèche et emménage en Bretagne, à Plouescat, car son père est muté dans la région. Passionnée d'équitation, elle fait vite la connaissance de son voisin, Armand Le Berre, un vieil homme solitaire qui possède un cheval postier nommé Bilto, et qu'il entraîne chaque jour pour quelques courses hippiques. Julie lui rend souvent visite, mais quand au retour d'une balade avec ses parents elle trouve sa maison close et le cheval sans soins, elle s'inquiète. Monsieur Le Berre a effectivement eu un accident et doit rester hospitalisé quelques semaines. Son cupide neveu aimerait bien envoyer Bilto à la boucherie chevaline...

 

Ahmed Kalouaz signe un joli roman jeunesse (dès 9 ans) sur la solidarité et l'entraide entre voisins et générations, tout en satisfaisant quelques passions qui seront partagées par bien des jeunes lecteurs (lectrices surtout ?) : l'équitation, la découverte d'un coin de Bretagne... On pourra reprocher au roman quelques facilités : tout se passe si bien qu'on perd un peu de vraisemblance mais ce n'est pas l'essentiel du roman qui s'attache à décrire ce lien d'amitié entre une enfant et un homme qui a besoin d'aide pour s'occuper de son animal laissé seul, en y semant quelques embûches d'aventure quand même : une pension où les animaux sont maltraités, un neveu malhonnête, et une petite Julie qui joue les héroïnes courageuses !

 

Un roman parfait pour les 9-12 ans.

 

Rouergue, coll. Dacodac, avril 2010, 148 pages, prix : 8,50 €

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Crédit photo couverture : © Frank Secka et éd. Du Rourgue

 

 

 

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L'âge de raison, un film de Yann Samuell (2010)

1 Août 2010, 20:24pm

Publié par Laure

 

Avec Sophie Marceau, Marton Cscokas, Jonathan Zaccaï, Michel Duchaussoy, …

Durée : 1h37

 

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Alors qu'elle est une femme d'affaires importante overbookée et overstressée, Margaret reçoit une étrange lettre le jour de son anniversaire, une lettre écrite par une petite fille de 7 ans, qui lui demande ce qu'elle est devenue, si elle a réalisé ses rêves d'enfant... D'autres lettres et souvenirs suivront, remémorant à Margaret la petite Marguerite qu'elle était et qu'elle a tant voulu oublier en changeant le cours de son existence.

 

L'âge de raison n'est sans aucun doute qu'un gentil petit film d'été sans grande qualité si ce n'est qu'il permet d'admirer une Sophie Marceau toujours aussi belle et émouvante dans son rôle. Tous les aspects « working girl » sont stéréotypés, caricaturaux à l'extrême, le personnage du boyfriend anglais (et collègue) apporte une petite originalité (pas mal de dialogues bilingues, charmant mais pas transcendant non plus), pourtant il y a une certaine fraicheur dans ce film, une sympathie naturelle pour tous les personnages enfants, leurs rêves de mômes, leurs jeux, leurs créations artistiques ! Les émotions afférentes et le changement de l'héroïne sont sans surprise, mais font mouche quand même. Sans oublier une BO parfaite et enjouée dans les chansons de Lisa Mitchell en générique de début comme de fin.

 

Pas un grand film, mais un moment sympathique et agréable, si vous aimez Sophie Marceau. 

 

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(photo Sophie Marceau / Allociné.fr)

 

La BO du générique : Neopolitan dreams, Lisa Mitchell


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