Winter - Rick Bass
Rick Bass et sa femme Elizabeth décident de se
retirer du trop grand tourbillon de la vie moderne pour vivre un hiver dans un coin reculé du Montana, près de la frontière canadienne, où la météo se fait particulièrement rude.
Il s’agit d’un récit autobiographique sous forme de journal, courant de septembre à mars, le temps de s’installer et de sortir lentement de cet hiver éprouvant mais vital pour l’écrivain.
En choisissant ce livre, je n’avais pas bien saisi qu’il s’agissait de « nature writing » (je ne sais pas où j’avais l’esprit, c’est pourtant évident !), un genre que je n’affectionne pas particulièrement, car je m’y ennuie en général assez vite. Pourtant le début de récit est plaisant, amusant même (comment dénicher la propriété de ses rêves sans un sou !), et les descriptions de rencontres avec les cerfs et autres orignaux sont un bel hymne à une faune que nous ne connaissons plus guère. Comme toute expérience dans une contrée où il fait moins 40° et où on ne possède rien d’un confort moderne, il faut lutter pour survivre, et cela passe avant tout par la coupe du bois. Il faut du bois pour se chauffer, les mélèzes sont nombreux, mais il faut les tronçonner à longueur de journée, toujours et encore.
Winter est un livre rafraîchissant quand on le lit en plein été caniculaire, et malgré toutes ses qualités, le nature writing n’est définitivement pas ma tasse de thé : j’ai vite l’impression de tourner en rond, que tout se répète sans cesse, et qu’au fond il ne se passe jamais rien. Ma curiosité s’est perdue vers la moitié du livre, je l’ai fini sans grande attention. Définitivement pas mon truc.
Une lecture en partenariat avec et les éditions Folio/Gallimard
Pioché dans la blogosphère, les avis de Papillon, Emily, Pickwick, Cathulu, ...
Première parution en anglais : 1991, première traduction française : 1998.
Folio n°5071, avril 2010, 260 pages, prix : 6,60 €
Etoiles :
Crédit photo couverture : © Kim Hart / Getty Images (détail) et éd. Folio/Gallimard.