L’amour est à la lettre A – Paola Calvetti
Traduit de l’italien par Françoise Brun
Emma, divorcée et quinquagénaire, tient une librairie milanaise spécialisée en romans d’amour : Rêves&Sortilèges. Elle se passionne pour son travail, le classement des différents genres amoureux, et le décor de ses vitrines. Un beau jour surgit au magasin un ex petit ami connu trente ans plus tôt, Federico, son grand amour de jeunesse resté pourtant toujours platonique. Marié et père de famille, il est architecte et part travailler sur un grand projet à New York. Ils décident toutefois de renouer une conversation secrète, par le biais de lettres envoyées poste restante, leur plaisir de se retrouver ne saurait faire bon ménage avec leur vie publique et les nouvelles technologies. Pas d’e-mails donc, mais de bonnes et longues lettres à l’ancienne. Et une fois par an, quelques jours de retrouvailles à Belle-Ile en Mer, île bretonne.
Voilà typiquement le genre de roman léger et agréable qui file tout seul, idéal pour la plage ou la chaise longue au soleil. On y trouve finalement ce qu’on y attend, sans grande surprise, tout s’y déroule toujours bien, un rebondissement contrariant (quand même) avant une fin heureuse, parfois un peu longuet ou répétitif mais on est là pour ça : le plaisir des lettres des amants qui se racontent leur quotidien, les collègues environnants qui évoluent dans leurs histoires d’amour, la librairie idéale, Mattia le grand fils adolescent qui vole vers l’indépendance et fait un beau cadeau à sa maman : quand la littérature contemporaine est souvent noire et triste, voici un roman qu’on peut conseiller aisément aux lecteurs en quête de légèreté et d’histoire pas déprimante, mais pas complètement guimauve non plus.
Ed. Presses de la Cité, avril 2009, 381 pages, prix : 20 €
Etoiles :
Crédit photo couverture : © Leptosome et éd. Presses de la Cité
Emma, divorcée et quinquagénaire, tient une librairie milanaise spécialisée en romans d’amour : Rêves&Sortilèges. Elle se passionne pour son travail, le classement des différents genres amoureux, et le décor de ses vitrines. Un beau jour surgit au magasin un ex petit ami connu trente ans plus tôt, Federico, son grand amour de jeunesse resté pourtant toujours platonique. Marié et père de famille, il est architecte et part travailler sur un grand projet à New York. Ils décident toutefois de renouer une conversation secrète, par le biais de lettres envoyées poste restante, leur plaisir de se retrouver ne saurait faire bon ménage avec leur vie publique et les nouvelles technologies. Pas d’e-mails donc, mais de bonnes et longues lettres à l’ancienne. Et une fois par an, quelques jours de retrouvailles à Belle-Ile en Mer, île bretonne.
Voilà typiquement le genre de roman léger et agréable qui file tout seul, idéal pour la plage ou la chaise longue au soleil. On y trouve finalement ce qu’on y attend, sans grande surprise, tout s’y déroule toujours bien, un rebondissement contrariant (quand même) avant une fin heureuse, parfois un peu longuet ou répétitif mais on est là pour ça : le plaisir des lettres des amants qui se racontent leur quotidien, les collègues environnants qui évoluent dans leurs histoires d’amour, la librairie idéale, Mattia le grand fils adolescent qui vole vers l’indépendance et fait un beau cadeau à sa maman : quand la littérature contemporaine est souvent noire et triste, voici un roman qu’on peut conseiller aisément aux lecteurs en quête de légèreté et d’histoire pas déprimante, mais pas complètement guimauve non plus.
Ed. Presses de la Cité, avril 2009, 381 pages, prix : 20 €
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Crédit photo couverture : © Leptosome et éd. Presses de la Cité
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