La plus belle fille du monde – Agnès Desarthe
Sandra Walser, quatorze ans, fouille dans la bibliothèque de sa mère et tombe sur un vieux bouquin qui
l’attire : Roman des origines, origines du roman, de Marthe Robert, un incontournable des ex étudiants de
lettres, on a tous planché là-dessus, et il est toujours dans ma bibliothèque. Il n’en faut pas plus à Sandra pour se mettre à l’écriture, et nous raconter sa vie avec sa mère divorcée, son père
qu’elle va revoir après des années d’absence, sa vie au lycée, son groupe d’amis façon « les trois mousquetaires », et surtout… l’arrivée dans sa classe de la plus belle fille du monde,
Liouba Gogol, « un mètre soixante-dix, un visage en triangle, des joues roses, des yeux verts, un chignon blond à moitié défait, une bouche très rouge et de
longues mains de pianiste. »
Frais comme l’adolescence, drôle et parfois cynique comme la jeunesse, ce petit roman d’Agnès Desarthe m’a charmée et enthousiasmée par ses références à la construction narrative dont joue l’héroïne, procédé qui m’a rappelé le récent Square des héros d’Eva Kavian. Un hasard d’enchaînement, mais un grand plaisir de lecture !
Lu (et aimé) par Marie, Clarabel, Laurence, beux, Stéphanie (attrape rêve), ...
Ecole des loisirs, coll. Medium, septembre 2009, 162 pages, prix : 9 €
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Crédit photo couverture : © Sereg et éd. L’école des Loisirs