Si j’avais un perroquet je l’appellerais Jean-Guy (parce que Coco c’est déjà pris) – Blandine Chabot
Dans un roman de Françoise Sagan emprunté à la bibliothèque, Catherine trouve un papier sur lequel est écrit « Jean-Philippe », suivi d’un numéro de téléphone, et de « Appelle quand tu veux ». A-t-il été mis là exprès ou oublié par le lecteur précédent ?
Ne s’étant pas remise d’avoir vu son mari partir avec sa sœur, elle se dit… pourquoi pas ?
J’avais dans l’idée de lire de la chick-lit pour un projet professionnel, je suis peu familière du genre, même si j’en ai lu quelques-uns. Ce titre attirant me semblait tout trouvé.
Après une cinquantaine de pages je me suis posé la question d’abandonner ma lecture. N’étais-je pas en train de perdre mon temps à lire un roman si creux que je me demandais vraiment ce que je faisais là ? Je m’attendais certes à de la détente et à une lecture facile, c’est même bien ce que je cherchais avec ce type de roman, mais je ne m’attendais pas à ce qu’il soit aussi bavard pour ne rien dire ! Que c’est vide ! Beaucoup de digressions qui partent dans tous les sens, sans queue ni tête, alors que le postulat pourtant sympa semble être oublié. A moins que l’exercice ne soit justement là.
Je me suis entêtée quand même et j’ai bien fait car l’ensemble, s’il reste extrêmement léger, fait sourire à quelques reprises, notamment dans son franc-parler d’enseignante envers les parents d’élèves et dans sa chute. Quelques passages divertissants, un peu grotesques, qui répondent aux codes du genre ?
Dommage néanmoins que le début soit vraiment trop insignifiant et inconsistant, avec pour seul but un verbiage qu’on pourra rapprocher du titre à rallonge assez représentatif.
Vite lu, à réserver pour les vacances au bord de la piscine, ou les soirs de grosse migraine.
Cherche-midi, février 2018, 288 pages, prix : 18 €, ISBN : 978-2-7491-5783-2
Crédit photo couverture : éd. du Cherche Midi