Les jardins d'Hélène

Stony Bay beach (tome 1 : Sam & Jase) - Huntley Fitzpatrick

11 Août 2018, 09:58am

Publié par Laure

traduit de l'américain par Julie Lopez

 

Tout arrive dans la vie : j'ai réussi à faire lire un livre à Mosquito. Un livre en 7 ou 9 ans, c'est un exploit. Même pour le bac français, elle est passée entre les gouttes, je ne suis pas certaine qu'elle ait fini les œuvres au programme (et pourtant il y avait "au-revoir là-haut" de Pierre Lemaître !)

 

A force de lui casser les pieds cet été, elle a refusé les classiques mais accepté de piocher dans les piles qui trainent à la maison : elle voulait quelque chose de facile. Bingo.

 

Voici donc l'avis non censuré de ma petite dernière, Constance, 17 ans 1/2 :

 

Ce premier roman de Fitzpatrick est une histoire réaliste et captivante, mais seulement pour les adolescents de 15 ans. Une histoire d'amour dont on devine rapidement l'issue, un peu banale, de deux adolescents voisins dotés de tous les stéréotypes de la beauté à cet âge : cheveux longs et taches de rousseur pour elle, grand et musclé pour lui. Une relation qui ne peut être dévoilée à la mère de Samantha qui ne supporte pas ses voisins, cette grande famille nombreuse et non organisée. Il faut attendre plus de la moitié du roman pour avoir quelques péripéties intéressantes du côté de la meilleure amie Nan et d'un accident de voiture entraînant d'importantes conséquences.

Les personnages sont toutefois attachants, les différents caractères et différentes personnalités laissent une histoire réaliste.

Ce roman est facile et rapide à lire et reste plutôt pas mal. Je ne sais pas si je lirai son second roman qui est concentré sur deux personnages secondaires du premier.

 

 

 

Nathan, janvier 2018, 538 pages, prix : 17,95 €, ISBN : 978-2-09-257515-4

 

 

 

Crédit photo couverture :  © Laurence Ningre et éd. Nathan

 

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Les parapluies d’Erik Satie – Stéphanie Kalfon

9 Août 2018, 09:58am

Publié par Laure

Un premier roman qui se révèle être une biographie originale dans sa forme de la vie singulière d’Erik Satie. Le style en apparence fragmenté, parfois fantasque, poétique ou mélancolique semble coller à la personnalité du musicien.

 

Aîné d’une fratrie de quatre, il a 4 ans quand il voit sa mère dépérir après la mort subite de sa petite sœur Diane à l’âge de huit mois. Il mourra le 1er septembre 1925 dans une chambre sordide à Arcueil. On y trouvera quatorze parapluies noirs identiques. Satie fut un homme libre rejetant les conventions, un hurluberlu dont l’audace plaît parfois. Mais il n’en fut pas moins un artiste maudit et miséreux.

 

Alcoolisme et solitude, mystère et mélancolie sont des mots qui reviennent souvent dans l’histoire de sa vie.

 

Page 66 : « Je sais jouer du piano, je suis imaginatif, je peux m’adapter à tous les genres de musique, je ne sais pas dormir et j’ai déjà un métier en réalité, il me prend la moitié du temps. Comme je ne dors pas, la nuit, j’ai besoin de quelques heures rémunérées. Prenez cela comme ma modeste contribution à l’art que je vénère autant que les lampadaires. J’ajoute que je suis courageusement facile et complaisamment solitaire.

Rodolphe commence à trouver ce gosse intéressant et sacrément emmerdant aussi.

- Ici il faut venir en tant que quelque chose, si tu n’es rien, tu n’entres pas, dit-il en disparaissant définitivement dans son établissement.

Alors, Erik se faufile derrière lui et sans réfléchir bondit sur le bar, bien en vue, au-dessus des autres, tout Paris le regarde, il hurle :

- JE SUIS GYMNOPEDISTE ! »

 

 

Une biographie au style qui interpelle, séduit, et instruit.

 

 

 

Sortie en poche annoncée chez Folio pour le 04 octobre 2018 au prix de 7,25 €

 

 

 

 

Pourquoi je l’ai lu : parce que j’ai souvent entendu mes enfants jouer la première gnossienne ?

 

Où et comment je l’ai lu : je l’ai emprunté à la bibliothèque départementale, et je l‘ai lu en deux soirées dans mon lit en ce début du mois d'août 😊

 

 

 

Éditions Joëlle Losfeld, février 2017, 211 pages, prix : 18 €, ISBN : 978-2-07-270634-9

 

 

 

Crédit photo couverture : © Rachel Hill /Shutterstock (détail) / et éd. Joëlle Losfeld

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Un mariage anglais – Claire Fuller

6 Août 2018, 11:40am

Publié par Laure

Traduit de l’anglais par Mathilde Bach

 

 

 

« Depuis la fenêtre du premier étage de la librairie, Gil Coleman aperçut sa défunte femme sur le trottoir d’en face »

Voilà un incipit bien intrigant !

 

Gil Coleman essaie de rattraper sa femme Ingrid, disparue depuis onze ans et dix mois, probablement morte noyée, mais ce faisant il fait une mauvaise chute et se retrouve à l’hôpital. Sa fille ainée, Nan, est appelée à son chevet. Elle joint à son tour sa petite sœur de cinq ans et demi sa cadette.

 

Le roman va alterner les lettres écrites à son mari par Ingrid en 1992, dispersées dans des romans (les titres ne sont pas choisis au hasard, la liste est reprise à la fin de l’ouvrage), racontant son mariage de son point de vue, et le temps présent où les filles prennent soin de leur père et se demandent s’il perd la tête ou si leur mère serait réellement vivante ?

 

Tout est parfait dans ce roman : le ton, la composition, l’histoire, le suspens, la psychologie… Un vrai régal de lecture. De 1979 à 1992, la vie du couple racontée par Ingrid dans une correspondance à sens unique, bien au-delà de ce que les apparences pourraient laisser croire, une vérité peu agréable à entendre, qui dit beaucoup de ce que l’on tait, de la condition de la femme, de la maternité, des faux-semblants, des choix…. Et puis ce temps présent, en 2004, avec une incertitude jusqu’à la dernière ligne quant à la mort d’Ingrid….

 

Une histoire familiale intime réellement bien menée, prenante, habile, et intelligente.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Pourquoi je l’ai choisi : Parce que j’avais lu beaucoup de critiques positives et qu’on le voyait un peu partout sur la blogosphère. Parce qu’il était dans la liste des titres proposés au Challenge lecture de Netgalley. Parce que Charlotte a confirmé sa qualité au dernier club lecture « Lire au Mans »

 

Où et comment je l’ai lu : en service de presse numérique de la part de Netgalley, sur ma vieille liseuse Sony, avec quelques coupures, des BD intercalées, des jours sans lecture (les soirées en famille sur la terrasse !), et l’envie, juste après, de lire son premier et précédent roman !

 

 

 

Stock, coll. La Cosmopolite, mai 2018, 448 pages, prix: 22 €, ISBN : 978-2-234-08329-5

 

 

 

Crédit photo couverture : © Robert Reader / Millenium Images, Royaume-Uni / et éd. Stock

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L’autobus – Marianne Dubuc

1 Août 2018, 11:18am

Publié par Laure

 

 

Une petite fille est accompagnée à l’arrêt de bus par sa maman. Cette dernière lui donne ses dernières recommandations avant de la laisser voyager seule. C’est le début d’une aventure inédite pour la petite fille, qui voyage au milieu d’animaux divers. Elle a un petit panier avec des galettes au beurre si elle a faim et une veste rouge pour le cas où elle aurait froid. (Toute ressemblance avec le petit chaperon rouge est bienvenue). C’est pourtant une tout autre expérience qui se déroule. La famille de loups est bien là, mais ils sont tout mignons. La peur nait au moment du passage dans le tunnel, il fait tout noir, et à la sortie, tout ou presque a changé de place.

 

De détails en détails, c’est une vie qui s’observe et que la petite pourra raconter à sa grand-mère à l’arrivée.

 

Le format à l’italienne (18 x 29 cm, ce qui fait du 58 cm de large l’album ouvert) est bien sûr le choix judicieux pour représenter l’intérieur et le mouvement du bus.

 

Le dessin au crayon de couleur est doux, expressif mais aussi fantaisiste ; et il faut être attentif à tous les petits objets qui bougent au fil du voyage, au lecteur de journal, au pickpocket, etc.

 

Et une fois encore, pensez à ouvrir l’album et à le retourner pour voir dans son entier la première et la quatrième de couverture : c’est le petit plus qu’on oublie et qui ajoute un petit plaisir à la conception de l’album.

 

Très chouette voyage !

 

 

 

 

De La Martinière jeunesse, janvier 2018, 40 pages, prix : 13,50 €, ISBN : 978-2-7324-8516-4

 

 

 

Crédit photo couverture : © Marianne Dubuc et éd. de la Martinière jeunesse

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Juillet 2018 en couvertures ...

1 Août 2018, 09:22am

Publié par Laure

En juillet j'ai lu :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

En juillet j'ai vu :

 

 

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