Je vous trouve très beau - un film d'Isabelle Mergault
Décidément bien des plateformes blog semblent être en dérangement ce week-end, alors je ne peux ni lire mes favoris ni écrire dans mes jardins, qui ont perdu leurs photos qui plus est, j’espère qu’ils sauront réparer tout ça chez over-blog !
Il me reste toujours un coin de traitement de texte dans cette machin infernale pour y parler du dernier film vu, et ma foi, je mettrai en ligne quand je pourrai.
Vendredi soir j’ai découvert le cinéma itinérant en milieu rural, certes c’est moins bien qu’un vrai grand écran, y a pas le son THX ou que sais-je encore, mais c’est moins cher, à 2 pas (économie de 60 km), et on rencontre plein de gens du coin (ça c’est pas forcément intéressant). Donc soirée ciné, avec Je vous trouve très beau, d’Isabelle Mergault, que je connaissais davantage aux Grosses Têtes que derrière la caméra. C’est un petit film bien sympathique, une soirée légère comme j’en avais besoin ce jour-là ! J’ai ri et j’ai souvent failli pleurer (j’aime pas pleurer au cinéma devant tout le monde !)…
Aymé Pigrenet (Michel Blanc) est agriculteur et son petit train-train s’écroule quand sa femme meurt accidentellement. Non pas qu’il soit triste mais qui va ferme tourner la ferme s’il n’y a plus personne pour s’occuper de la machine à laver et des repas ? Il tente de surmonter ces épreuves, mais c’est vraiment trop compliqué (pauv’chat enfermé dans la machine à laver !) Il lui faut vraiment une femme ! Une agence matrimoniale classique, ça ne correspond pas à ses besoins, alors va pour le marché roumain. Ce n’est pas acheter une femme, c’est la sortir de la misère, tente de lui expliquer la responsable d’agence. Hum. Voilà comment il ramène Elena (Medeea Maunescu). Les débuts ne sont pas faciles non plus, car Aymé ne répond aucunement à ses attentes. Mais ils vont s’apprivoiser ces deux-là. Bien sûr entre eux va naître un amour délicat et fort, pas toujours rose, pas toujours gagné. C’est une vraie bonne comédie sentimentale, jamais neu-neu, et c’est plein d’humour. C’est sans prétention, mais ça fait drôlement du bien !