Ouessantines – Patrick Weber (scénario), Nicoby (dessin)
Après une séparation, Soizic veut changer de vie en ouvrant des chambres d’hôtes sur l’île d’Ouessant (justement nommées « le rêve de Soizic »), ce qui n’est pas du goût de sa mère : « contre l’idée d’aller [s]’enterrer sur une île au bout du monde pour faire un métier inintéressant, au service de clients désagréables et entourée de voisins arriérés » (p.4)
Ouessant, ça se mérite, et Soizic peine à se faire accepter des habitants, et surtout des femmes, les « Ouessantines » du titre. Les vieilles du village sont hostiles face à cette étrangère. Seule la vieille Marie sympathise avec elle. Quelques jours après, Marie se suicide. Quel secret cachait-elle et pourquoi a-t-elle confié à Soizic la responsabilité de vider sa maison ? Soizic va enquêter pour découvrir le secret de Marie…
Hélas quelque chose pêche au niveau du scénario, la réponse est assez peu crédible dans sa résolution, et la fin est banale et rapide, ce qui est dommage car l’histoire commençait vraiment bien. Côté dessin, j’ai eu un peu de mal avec les visages des personnages, surtout ceux des vieilles qui ont des traits très masculins.
Un dossier documentaire clôt l’album en expliquant un peu l’histoire et les traditions de l’île.
Vents d’Ouest, mai 2013, 126 pages, prix : 18,25 €
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Crédit photo couverture : © Nicoby et éd. Vents d’Ouest