Le rêve des chevaux brisés - William Bayer
Traduit de l’américain par Gérard de Chergé.
Je lis assez peu de romans policiers depuis quelques années, et hélas, ce n’est pas celui-ci qui va me donner envie d’en lire davantage !
J’ai peiné, vraiment, pour le finir. Sans compter que les mises en page de chez Rivages sont denses et les polices de caractères petites ! 350 pages en rivages thriller, c’est bien 500
ailleurs. Mais là n’est pas vraiment la question !
Loué par la critique, je n’ai pourtant rien trouvé d’exceptionnel à ce roman noir puisque je m’y suis ennuyée, le trouvant long et bien trop délayé.
David Weiss est dessinateur de portraits-robots indépendant. Il couvre un procès où les caméras de télévision sont interdites, à Calista, ville moyenne (imaginaire) du Midwest, USA. Il est originaire de cette ville, où 26 ans plus tôt, alors qu’il était enfant, un double meurtre sanglant a été commis. Une femme, Barbara Fulraine, et son amant, Tom Jessup, sont sauvagement assassinés alors qu’ils font l’amour dans une chambre d’hôtel. En quoi cela concerne-t-il David ? L’amant était son professeur à l’école, le fils de Barbara était un de ses camarades de classe, mais surtout, son père, psychanalyste, soignait Barbara Fulraine. Pourquoi son père s’est-il suicidé peu après ? Et qui a bien pu enlever la petite fille de Barbara quelques années auparavant ? Entre extraits de journaux intimes et de dossiers médicaux, on tente de percer la personnalité de Barbara Fulraine, constamment hantée par un cauchemar (le rêve des chevaux brisés), fortement sexuel. Chantage, manipulation, psychanalyse, une galerie de personnages secondaires assez importante gravite autour des deux victimes. Par le biais du dessin, David Weiss va dénouer la vérité. Une vérité un peu tirée par les cheveux, même si elle tient la route. Mais un polar qui manque cruellement de dynamisme, plutôt soporifique pour bien dormir.
Existe en poche en Rivages noir (491 pages), 9 €.
Rivages thriller, août 2004, 352 pages, prix : 21 €
Ma note : 2,5/5
Crédit photo couverture : éd. Rivages et Amazon.fr