La 37 ème heure - Jodi Compton
Traduit de l’américain par Jean Esch
Sarah Pribek est agent de police à Minneapolis ; où elle travaille au service des personnes disparues. Son mari Shiloh, policier également, est en partance pour Quantico où il va suivre une formation pour entrer au FBI. Entre sa collègue et amie en arrêt maladie depuis le viol et meurtre de sa fille et le sauvetage in extremis d’une jeune fille suicidaire, Sarah tarde à réaliser que son mari a bel et bien disparu. Il n’est jamais arrivé en Virginie pour son stage. Or chacun sait dans ce métier que les 36 premières heures sont capitales pour retrouver une personne disparue… Mais alors pourquoi Sarah attend-elle plus de 48h avant de lancer les recherches ? Déjà le titre ne tient plus ! (Et par là même le postulat du roman.)
J’avoue que j’ai peiné à lire ce livre et je me suis vraiment forcée à le finir. Lent, long et poussif, il ne s’y passe pas grand-chose. Pas de suspense, pas d’angoisse, juste le récit d’un quotidien longuement délayé. Seules les 60 dernières pages relèvent un peu l’ensemble, avec une fin totalement inattendue et à contre-courant d’un roman policier habituel. Une fin très discutable d’un point de vue déontologique d’ailleurs, mais ce premier roman est aussi le premier d’une série avec l’enquêtrice Sarah Pribek, aussi la fin pas totalement fermée laisse-t-elle envisager une suite à la vie personnelle de l’héroïne.
Peu convaincue, je m’en tiendrai à ce seul premier volume, bien loin de l’idée que je me fais d’un policier rythmé et efficace.
Lu fin juillet dans le cadre du Grand Prix des Lectrices de Elle pour le jury de septembre, ce polar nous était proposé avec celui
de Régis Descott, Caïn et Adèle. Mon choix n'a pas été majoritairement partagé puisque c'est la 37 ème
heure qui a été retenue par les lectrices.
Ed. des deux terres, mars 2007, 315 pages, prix : 21,50 €
Ma note : 2/5
Barème Elle : 8/20 (de 8 à 10 : passable)