L'enfant sans nom - Amy MacKinnon
Traduit de l’américain par Carine Chichereau
Clara exerce le métier de thanatopractrice, souffrant d’un lourd passé, elle est solitaire et tout entière dévouée à son métier. L’embaumement des morts et leur embellissement pour leur dernière rencontre avec leurs proches sont toute sa vie, avec sa passion pour les fleurs, qu’elle cultive avec dévouement et dont elle connaît la signification secrète pour chaque espèce.
Sa routine se voit bouleversée par l’arrivée d’une petite fille, Trecie, qui vient jouer régulièrement dans le funérarium, drôle de choix pour une enfant ! De même une enquête ancienne va se rouvrir et une affaire de pédophilie remonter à la surface. Clara se trouve bien malgré elle au cœur de l’enquête.
Je ne suis pas aussi enthousiaste que les lecteurs dont j’ai pu lire les avis sur la blogosphère. (cf liens plus bas). J’ai trouvé ce roman assez long, lent et ennuyeux pour le peu qui s’y passe.
Dès le début me sont revenus les souvenirs de mes premières (et anciennes !) lectures de Patricia Cornwell et Mary Higgins Clark : en lieu et place de Scarpetta, médecin légiste qui nous gratifiait de descriptions détaillées d’autopsies, on a Clara, thanatopractrice qui nous décrit longuement comment elle vide les corps de leurs fluides et les remplace par des produits conservateurs, puis comment elle habille, coiffe, maquille, etc. Mary Higgins Clark, pour la pseudo histoire d’amour, car même si c’est moins glamour chez Amy MacKinnon, on devine gros comme une maison le sentiment réciproque qui naît à l’apparition de Mike dans l’enquête.
Les personnages sont intéressants, mais l’intrigue l’est moins. Elle patine aussi, manque d’entrain. La fin qui s’étire sur une bonne dizaine de pages est insupportable d’ennui et de longueur. Tout est convenu et attendu, donc je suis déçue, oui !
Les lectures de Clarabel, Fabienne, Joachim
Fleuve noir, avril 2009, 290 pages, prix : 18,90 €
Etoiles :
Crédit photo couverture : ©Kamil Vojnar / Getty Images et éd. Fleuve noir