Un garçon comme moi - Rosa Amanda Strausz
Traduit du brésilien par Anne-Marie Rumeau
Suite de mes lectures professionnelles du prix Tam-Tam 2006. Là, je n’ai pas accroché du tout. C’est bien simple, à la fin de ma lecture, je n’avais rien compris ! Je l’ai repris (c’est un livre jeunesse, les chapitres sont courts et la pagination aérée), et …mouais…
La vie de deux petits garçons dans les favelas de Rio de Janeiro : par alternance des chapitres, on suit le quotidien de Jean-Victor, qui n’est pas issu d’une famille riche mais qui a la chance d’aller à l’école et une mère qui l’y encourage (un peu trop à son goût) et de Uolace qui vit dans la rue avec sa mère alcoolique. Quand les bandes se croisent, elles se craignent ou s’affrontent, mais au fond, ces gamins, ils ont bien tous les mêmes rêves : manger des hamburgers, que la vie soit meilleure, et devenir quelqu’un. Le parallélisme entre les deux personnages est parfait et les fins de chapitre souvent identiques : « Qu’est-ce que fait un garçon réveillé au milieu de la nuit ? Je regarde mieux et je reconnais le gosse qui mange des hamburgers au petit-déjeuner. Même de loin je vois qu’il n’a pas son air méprisant de tous les jours. Il a l’air tellement … perdu. Comme moi. Comme moi, je répète tout bas. »
Une approche des écarts des milieux sociaux, des rêves et des espoirs de l’enfance, mais qui ne va hélas pas plus loin … qu’une simple approche. Après tout, cette histoire pourrait tout aussi bien se passer en France, des gens qui dorment dans les rues, il y en a aussi…
Seuil /Métailié, oct.2005, 76 p. ISBN 2-02-0844710, prix : 8 €
Ma note : 1,5/5