Aya de Yopougon tome 5, Marguerite Abouet (scénario) et Clément Oubrerie (illustrations)
Aya de Yopougon est désormais une série bien installée, valeur sûre qu’on retrouve avec grand plaisir à chaque nouveau tome. Il est parfois utile de revenir un peu en arrière, soit en relisant les tomes dans la foulée, soit au moins en relisant les précédentes notes de lectures (cf. ici pour le tome 4, qui renvoie aux précédents en fin de billet) pour se resituer dans les aventures.
Le vocabulaire est toujours aussi fleuri, entraînant sourires et situations cocasses. Le quotidien d’Aya n’est pas de tout repos, entre Félicité qui est séquestrée par son père et qu’il faut libérer, Grégoire qui a trouvé un attrape-gogos qui fonctionne bien (l’Eglise Internationale Réformée de Dieu Aucune Maladie), Innocent à Paris continue de trouver en France bien compliquée. Une mention particulière pour ce personnage que je trouve toujours bien développé, et une intrigue qu’on imagine à suivre dans un tome 6 entre Aya et le jeune homme l’a renversée sans dommage.
Une série de qualité, avec de grandes planches pleine page qui entrecoupent régulièrement le récit et la mise en page, des rebondissements nombreux, et toujours, le bonus ivoirien final.
A acheter, et dans l’idéal, à relire avant parution d’un nouveau tome.
Merci à Véronique et aux éditions Gallimard pour cet envoi, que je mets désormais en don à la bibliothèque publique pour
compléter la série :-) (et oui, les filles, je l'ai retrouvé ce tome 5 envolé de mon bureau, il était juste bien caché sous une énorme pile au pied de mon
lit)
Gallimard, coll. Bayou, nov 2009, 106 pages, prix : 16,50 €
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Crédit photo couverture : © Clément Oubrerie et éd. Gallimard.