Un flingue et du chocolat – Otsuichi
Traduit du japonais par Yoshimi Minemori et Patrick Honnoré
A noter tout d’abord, la très belle présentation de l’ouvrage, sous boitier carton découpé laissant apparaître quelques carrés de chocolat. Lorsque vous sortez le livre (couverture cartonnée rigide, beau papier épais légèrement crème), la couverture représente une tablette de chocolat dans son papier d’argent. C’est soigné, et c’est une présentation qui déjà justifie le prix (les couvertures rigides sont plus chères à fabriquer).
(Bon pour ma part, c’est pas de bol, je suis tombée sur un exemplaire défectueux, un mauvais pliage ou découpage des cahiers, j’ai des pages en double, des pages manquantes, pas de difficulté pour le faire échanger dans ces cas-là, mais s’agissant d’un exemplaire de la BDP, je les laisse voir ça avec leur fournisseur !)
Quid de l’histoire ? Lindt (oui, tous les personnages ou presque et les lieux ont des noms de chocolat) est un jeune garçon passionné comme tous ses copains par les aventures de Godiva, un célèbre voleur qui signe ses larcins d’une carte avec son nom et un dessin de moulin, et de Royce, détective qui le pourchasse. Mais voilà, Lindt détient un plan légué par son père avant de mourir, à travers un cadeau qu’il lui a fait, qui va lui permettre d’intervenir dans l’enquête.
Bien sûr toute allusion à Arsène Lupin et Sherlock Holmes est bienvenue.
Mais tout s’embrouille au point de devenir parfois un peu confus et les gentils et les méchants ne sont pas toujours ceux qu’on croit. L’épilogue (très long je trouve pour un épilogue, 30 pages, un chapitre à part entière en fait) dénoue le tout avec son lot de surprises.
Un roman d’aventures pour les enfants à partir de 10 ans, qui aborde aussi les thèmes du racisme, de la violence, de la transmission père-fils, du courage, et qui se veut avant tout ludique par le biais de l’enquête.
Milan jeunesse, 2010, 373 pages, prix : 15,90 €
Etoiles :
Crédit photo couverture : éd. Milan