Les jardins d'Hélène

L'enfant sans nom - Amy MacKinnon

9 Août 2009, 06:52am

Publié par Laure

Traduit de l’américain par Carine Chichereau

 

Clara exerce le métier de thanatopractrice, souffrant d’un lourd passé, elle est solitaire et tout entière dévouée à son métier. L’embaumement des morts et leur embellissement pour leur dernière rencontre avec leurs proches sont toute sa vie, avec sa passion pour les fleurs, qu’elle cultive avec dévouement et dont elle connaît la signification secrète pour chaque espèce.

Sa routine se voit bouleversée par l’arrivée d’une petite fille, Trecie, qui vient jouer régulièrement dans le funérarium, drôle de choix pour une enfant ! De même une enquête ancienne va se rouvrir et une affaire de pédophilie remonter à la surface. Clara se trouve bien malgré elle au cœur de l’enquête.

 

Je ne suis pas aussi enthousiaste que les lecteurs dont j’ai pu lire les avis sur la blogosphère. (cf liens plus bas). J’ai trouvé ce roman assez long, lent et ennuyeux pour le peu qui s’y passe.

Dès le début me sont revenus les souvenirs de mes premières (et anciennes !) lectures de Patricia Cornwell et Mary Higgins Clark : en lieu et place de Scarpetta, médecin légiste qui nous gratifiait de descriptions détaillées d’autopsies, on a Clara, thanatopractrice qui nous décrit longuement comment elle vide les corps de leurs fluides et les remplace par des produits conservateurs, puis comment elle habille, coiffe, maquille, etc. Mary Higgins Clark, pour la pseudo histoire d’amour, car même si c’est moins glamour chez Amy MacKinnon, on devine gros comme une maison le sentiment réciproque qui naît à l’apparition de Mike dans l’enquête.

Les personnages sont intéressants, mais l’intrigue l’est moins. Elle patine aussi, manque d’entrain. La fin qui s’étire sur une bonne dizaine de pages est insupportable d’ennui et de longueur. Tout est convenu et attendu, donc je suis déçue, oui !

 

Les lectures de Clarabel, Fabienne, Joachim

 

Fleuve noir, avril 2009, 290 pages, prix : 18,90 €

Etoiles :

Crédit photo couverture : ©Kamil Vojnar / Getty Images et éd. Fleuve noir

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Vrac de la semaine

7 Août 2009, 13:48pm

Publié par Laure

un peu en retrait du blog,
juste quelques images de la semaine ...
(clic sur les photos pour les voir en plus grand)


le jardin des plantes, le Mans, dimanche 2 août


un chat heureux d'avoir retrouvé la tribu et qui le dit en squattant un lit occupé (photo prise par Mosquito)


une découverte plaisante au palais : le benoiton raisins noisettes chez Paul, sur l'aire d'autoroute d'Alençon

la sobriété d'une robe noire pour dire adieu à ma dernière grand-mère, mercredi 5 août
(pas de photo, celle initialement prévue est ratée)



une bougie (droite, ordinaire) laissée sur la table du jardin et qui s'est courbée sous la chaleur caniculaire de mercredi pendant que j'étais en Normandie. Le résultat est... [no comment]. Si vous regardez bien, la bougie blanche dans le photophore penche aussi, affaissée par la chaleur.


Et parce que ce vendredi reste gris et couvert après 48 h de chaleur orageuse, un peu morose, remettons les couleurs du jardin des plantes....


(et comptons les jours avant les vacances, moi qui pars toujours quand tout le monde revient, ou presque...)

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Le lac aux Vélies – Nosfell & Ludovic Debeurme

1 Août 2009, 06:44am

Publié par Laure

Bienvenue en Klokochazia, le pays inventé par Nosfell, pays qui a sa propre langue totalement inventée, le klokobetz, graphiquement très travaillée, et qui s’inspirerait de l’allemand et du japonais. Le lac aux Vélies est un conte, à l’origine un spectacle musical, opéra folk-rock, créé par Nosfell et le violoncelliste Pierre Le Bourgeois. Ici il est proposé en album superbement illustré par Ludovic Debeurme (Lucille).
L’histoire est traduite en français par Nosfell, mais proposée en version bilingue klokobetz / français. C’est totalement hallucinant ! L’histoire, tout comme les dessins, sont effrayants, sombres, mi hommes mi monstres, déroutants. Günel, terrifiant personnage de Klokochazia, tombe amoureux de Milenaz. Ebloui et déjà fou d’amour, il essaie de l’embrasser mais ne réussit qu’à lui briser le nez et quatre dents. La belle s’enfuit et il part à sa recherche. Il rencontre l’ermite Vlokiz, qui lui explique le secret de la fleur de Jaün, fleur aux cinq pétales qui repose au fond du lac, et qui assurera l’amour de l’être choisi à celui qui s’en emparera.
J’avoue, cet album est profondément déroutant. Surprenant. Attirant. Ce qui a achevé de me convaincre, c’est le CD. Quelle richesse et quelle pureté dans la musique, quelles voix, quel chœur, quelle surprise d’entendre le klokobetz chanté (on ne comprend rien ! mais la musique et les voix sont si belles !) L’ensemble est magnifiquement travaillé (livre, livret qui accompagne le CD), qualité du papier, de la reproduction des illustrations, annexe qui ajoute à la fantasmagorie du récit, c’est un livre de grande qualité que propose Futuropolis et si l’on considère la qualité du livre et la présence du CD (65 min), le prix (29.50 €) est tout à fait raisonnable.

Il faut parfois savoir se laisser surprendre loin des sentiers battus !

L’article Wikipédia sur Nosfell 
Le livre sur la page de l’éditeur 

Ed. Futuropolis, juin 2009, Beau livre + CD musical, 40 pages en bichromie dont 4 pages en couleurs, format : 25 x 31 cm (à l’italienne), Imprimé sur Munken Pure 150 g et Périgord 170 g.
Etoiles :
Crédit photo couverture : © Ludovic Debeurme et éd. Futuropolis

Classé en BD parce que Futuro est un éditeur de BD et qu’il est proposé en « BD de genre », même si là, on est très loin du concept habituel de BD !

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