Après l'effort, le réconfort
Comme un lundi… ou presque : rentrée des classes pour les enfants de la tribu (derniers à partir, derniers à rentrer, normal !) et passage au bureau pour moi. Je ne travaille pas le lundi (puisque je travaille le samedi…) mais je sens que ce mois de mars va être infernal, et comme demain je pars en stage à l’autre bout du département, je règle quelques bricoles, bon allez, ¾ d’heure seulement, faut pas exagérer.
La neige a fondu et le soleil pointe son nez, malgré un vent assez glacial. Mais je suis courageuse ce matin, je pars courir … un peu. Faut dire que depuis 1 an ½ j’ai tout laissé tomber, la gym et le yoga, la faute au travail, à la famille nombreuse et à la vie à la campagne, et que j’aurais bien besoin de me reprendre en main. Bon pendant ma demi heure en plein air, j’ai sans doute autant marché que trottiné, mais on va dire que c’est l’intention qui compte. Et tout le monde sait bien que c’est la régularité qui importe, sans cela, point de salut ! (et là, c’est une autre paire de manches !)
J’ai fini ma séance par ¼ d’heure d’étirements et mouvements d’hiver divers (lapsus révélateur ?) en me régalant de ma découverte de Noël 2005 : le pavillon des fous de Thomas Fersen. Bon d’accord ça fait longtemps qu’il chante, mais moi ça fait pas longtemps que je l’écoute, et son Pégase, il m’envoûte !
Tout effort mérite … un réconfort : suis allée bouquiner quelques pages dans un bain très chaud, et ça c’est rarissime, d’abord parce que je ne prends que des douches, ensuite parce que la baignoire ici elle est nulle (petite) et que je ne sais pas lire dans l’eau sans noyer le bouquin. Ça fait désordre après quand je le rends à la bibliothèque… Mais là, il a pas coulé !
Cet après-midi je pourrais m’attaquer à la montagne de repassage, m’inquiéter du ménage en déshérence dans cette maison, lire les dossiers rapportés du bureau, mais puisque le lundi c’est sensé être repos, je m’en vais dans un coin de soleil avec un bon bouquin.
Ah j’oubliais, pour ceux que ça intéresse (personne, hein) : ce matin, Caramel a rapporté sa première souris. Caramel, c’est une petite chatte qui aura 6 mois après-demain, et qui succède au bon gros matou tout poilu qui a péri empoisonné il y a quelque temps. Il a fallu expliquer à la demoiselle que « c’est bon elle est morte ta bestiole, pas besoin de t’acharner », car la souris défunte faisait quelques sauts périlleux dans les airs sous la patte lutine de la minette.