La Crète, c'était ...
(photo prise depuis la terrasse de notre chambre d'hôtel)
du soleil, de la chaleur bienfaisante et supportable (bon d’accord, sauf deux jours plus frais)
du repos au bord de la piscine, de la mer, des siestes, des longues nuits
le parfum enivrant des fleurs de citronniers et de jasmin partout dans l’hôtel
tout autour de la mer, la montagne, à moins que ce ne soit l’inverse
des champs d’oliviers noyés dans la broussaille
un alphabet ouhlàlà, compliqué !
les citrons géants qu’on dirait des pamplemousses et qui sentent si bon
des tas de constructions inachevées (et commencées depuis pas mal d’années !) si bien que la nature déjà si peu entretenue se trouvait parsemée de blocs de béton un peu partout
la conduite crétoise : elle est suicidaire ! sur les nationales, la bande d’arrêt d’urgence sert à tout : arrêt, stationnement, voie pour véhicules lents… quand un véhicule arrive derrière, il vaut mieux s’y déporter rapidement. Surtout, ne jamais s’arrêter aux stops, sous peine de se faire klaxonner et injurier… en grec ! aux carrefours, pas de respect des priorités, c’est le premier qui force le passage qui passe. Je me demande encore comment on a fait pour rendre la voiture de loc. entière au bout de 3 jours !
des fous rires : la nuit nous étions quelque peu dérangés par un ou deux moustiques (pas le nôtre, hein, mais des vrais). L’homme part acheter un insecticide au boui-boui du coin : dans notre anglais de cuisine, cela donne : do you have something to kill the mosquitoes ? le commerçant le regarde sans comprendre. Do you speak french? No, just a little english. L’homme répète sa croisade contre les mosquitoes. Le commerçant toujours pas comprendre. L’homme mimer et bruiter l’insecte volant bzzzz et de l’index appuyer sur un atomiseur imaginaire « pschiittt ». Le commerçant l’a définitivement pris pour un fou, et depuis le récit de cette aventure, on se marre tous comme des tordus dans la maison ! (L’homme a fini par trouver une bombe de Baygon chez la commerçante d’à-côté, qu’on n’a jamais utilisée parce qu’impossible de trouver le moustique une fois la lumière allumée et la bombe en main, se cacher sous les draps fut, bien qu’agaçant, plus efficace et moins polluant).
une légère déception par rapport à la Corse, Malte et l’Andalousie, nos précédents voyages.
de la lecture : j’ai lu trois romans et la moitié d’un quatrième, je vous en reparle très vite.