Millénium (la trilogie) - Stieg Larsson
Millénium, la trilogie suédoise culte, qui fait les beaux jours d’Actes Sud, et débarque au cinéma… Millénium… ou comment j’ai abdiqué au tiers du troisième tome… Millénium ou l’histoire d’une série un peu trop surestimée ?
Une lecture pour moi qui s’est étalée sur 14 mois (oui quand même), même si ça ne veut pas dire que j’ai mis 14 mois à les lire, non, pas du tout : j’ai dû lire le tome 1 en une semaine, et longtemps après, j’ai traîné le tome 2 sur deux mois en pensant sérieusement l’abandonner, et longtemps après encore, j’ai gardé le tome 3 six mois, lisant beaucoup d’autres romans entre deux pages, finissant par me dire que non vraiment, c’était plus possible.
Ci-après les billets non retouchés, écrits au moment de ma lecture, et vous verrez que la désillusion (cf chute des notes) est surprenante :
Les hommes qui n’aimaient pas les femmes (Millénium 1) – Stieg Larsson
Traduit du suédois par Lena Grumbach et Marc de Gouvenain.
Que dire qui n’ait déjà été dit sur ce livre ?
A sa sortie, en 2006, je n’y ai guère prêté attention, je n’aimais ni le titre ni la couverture, à quoi bon… et puis petit à petit c’est devenu un phénomène. Qu’y a-t-il donc dans cette incontournable trilogie qu’il faut avoir lue ? J’ai peiné sur les 40 premières pages, des scandales politico-financiers, non vraiment, ce truc-là n’est pas pour moi. Et puis Lisbeth Salander est apparue, et là, je vous garantis qu’on ne peut plus s’arrêter. Inénarrable, c’est à lire, tout simplement ! Des heures garanties de plaisir et de suspense, sincèrement, des romans de cette qualité-là, on n’en croise pas tous les jours.
Alors si vous hésitiez encore, et bien vous avez tort ! Certes il est cher, mais c’est un investissement que vous ne regretterez pas !
(Lecture et billet datant de mars 2008)
Actes Sud, coll Actes Noirs, juin 2006, 574 pages, prix : 22,80 €
Ma note :
Crédit photo couverture : éd Actes Sud.
La fille qui rêvait d’un bidon d’essence et d’une allumette (Millénium, tome 2) - Stieg Larsson
Très honnêtement, j'ai peiné sur ce deuxième tome. J'ai failli l'abandonner à plusieurs reprises. Trop de longueurs, trop de répétitions, c'est délayé au possible pour toujours dire la même chose, les 300 pages centrales sont franchement pénibles. La fin est bonne, OK, juste totalement "trop", irréaliste, surréaliste même, mais ça fait le jeu des superhéros, on marche quand même...
Des coupes franches auraient été nécessaires alors que le texte in extenso dessert vraiment l'ensemble. D'où le 3 étoiles seulement.
(Lecture et billet datant de novembre 2008)
Actes Sud, octobre 2006, 652 pages, prix : 23 €
Ma note :
Crédit photo couverture : © John John Jesse et éd. Actes Sud
La reine dans le palais des courants d’air (Millénium, tome 3) – Stieg Larsson
J’ai fini par craquer au bout de 300 pages, malgré mon obstination à vouloir faire comme tout le monde : aduler cette trilogie. Mais ça fait 6 mois maintenant que ce livre traîne au pied de mon lit, que je le prends, lis quelques pages, le repose, passe à autre chose, le reprends, et ainsi de suite. Comme pour le tome 2, je n’en peux plus des longueurs interminables, des répétitions incessantes, et des personnages si nombreux dans les différentes polices qu’on s’y perd. Cette trilogie est pour moi largement surestimée, certes le 1er tome est très bon, mais les deux suivants nécessitaient des coupes. Je décide finalement de jeter l’éponge au bout de 300 pages (sur 710). Bien sûr j’ai lu quand même le procès de Lisbeth et la fin, soit quelques 200 pages de plus, les 200 dernières, mais en diagonale. Et bien sûr c’est toujours aussi attendu : les gentils gagnent et les méchants très méchants perdent, mais pour faire durer, on ajoute un tas de péripéties toutes plus irréalistes les unes que les autres, ça finit par vraiment lasser.
Quand bien même on nous sortirait un quatrième tome du disque dur de l’ordi de l’auteur décédé, je n’y accorderais je crois pas même un regard.
(Lecture et billet datant de mai 2009)
Actes Sud, septembre 2007, 710 pages, prix : 23 euros
Ma note :
Crédit photo couverture : éd. Actes Sud