Merci merci merci !
Merci à vous tous pour vos petits mots spontanés d’amitié, arrivés très vite dans ma boite mail ou dans les commentaires. Ils font chaud au cœur !
Que celles dont les commentaires ont été supprimés me pardonnent : je ne voulais pas de mémoire publique sur ce blog, lorsque j’ai mis mon article en ligne je l’ai fait avec la ferme intention de le supprimer dans les 48h, en en fermant volontairement les commentaires et en espérant très fort que vous n’iriez pas les coller ailleurs. Je les ai donc chassés méthodiquement et puis devant leur accroissement soudain, je me suis dit que j’étais la reine des nulles, vos messages viennent du cœur, je ne dois pas les supprimer. Alors tant pis s’ils sont sur des articles qui n’ont rien à voir.
Bon, quand même… arrêtez de me féliciter : je ne suis pas une superwoman ! Des accidents de la vie, j’en ai vécu à pleurer au fond de mon lit aussi ! Je ne sais pas ce que sera demain et quel qu’il soit, de toute façon il faudra faire avec. J’avais juste 20 ans lorsque je perdais mon premier bébé, et j’étais en maîtrise de linguistique française (oui y a des gens tordus pour travailler là-dessus !). J’ai écrit à mon directeur de mémoire pour lui dire que la stat linguistique et la norme du français m’intéressaient toujours mais que là vraiment je pouvais plus. Je lui demandais une pause. Il m’a répondu très gentiment, concluant que dans ces cas-là parfois, le mieux est encore de se plonger à corps perdu dans le travail. Sur le moment, je n’ai pas adhéré du tout à cette idée. Aujourd’hui, et c’est peut-être ça le bénéfice de l’âge, j’ai une masse de travail qui m’attend, le rapport d’activités de la DLL (chaque année on rend des comptes au ministère de la culture), le bilan annuel tout aussi chiffré mais un peu plus spécifique que l’on rend à nos élus, la préparation du budget, et toutes ces choses qu’il faut bien faire, alors… je m’y colle ! Ne vous y trompez pas, je suis d’abord une mère louve, j’ai lâché mes petits sur le tard, mais je suis avant tout une mère nourricière et domestique (voir post du 1er janvier) je les couve toujours, avec un peu plus de distance !
Que 2007 soit éclairée de quelques bons romans, histoire d’adoucir la vie !