Un air de juillet
Le temps file plus vite que je ne le vois passer.
Bientôt 3 semaines que les filles sont parties (chez leur père), que mon grand vit sa vie ici ou là, et que je ne trouve le temps de rien, en tout cas pas de tout ce que je voudrais.
Je ne compte plus les piles de livres qui fleurissent partout, (un peu comme le linge à repasser d'ailleurs), les « il faudrait que »... et je n'en fais que la moitié du quart.
Sur un air de juillet j'ai
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rapatrié un interne nantais
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loué à prix d'or et dès juillet (les proprios sont tous
des escrocsdes malins) un appartement pour la rentrée, faute d'internat reconduit - pas assez de places -
prêté ma voiture à mon grand pour qu'il emmène sa Manon 2 jours à St-Malo (et moi j'ai tremblé jusqu'à son retour)
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ri quand j'ai reçu sa carte postale « merci encore pour l'essence et la voiture, elle reviendra entière : minimum 3 roues »)
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écouté Emilie Gassin aux nuits d'été de Sablé puis Sanseverino dans la foulée sur la même scène (les concerts des nuits d'été sont gratuits, cerise sur le gâteau, dans le parc du Château, celui qui abrite le site de restauration et de numérisation de la BNF)
(ne vous fiez pas à la photo, c'était l'ouverture, à la nuit et pour Sanseverino, le parc était comble)
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accompagné des ados au camping de Larmor-Baden (un monospace, ça aide pour trimballer des tas de choses, souriez, ils rentreront en train, avec leur tas de choses – bon j'avais surtout mis du consommable)
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pataugé dans une eau chaude et dégueulasse du golfe du Morbihan au pied du camping (une soupe boueuse et beurk, même les jeunes étaient euh... pas ravis), lézardé sur la plage avant de reprendre la route histoire d'amortir mes 500 km sur la journée
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tenté de sauver des oisillons tombés du nid dans la laine de verre sous le toit de ma maison, mais j'y connais rien en oisillons moi, que fait-on quand la bestiole piaille de faim et vous béquète le doigt ?
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Sauvé la mère oiseau de la gueule du chat qui attendait sous la trappe d'accès au toit, en courant après le chat pour lui reprendre la bête et la relâcher loin (ah on ne s'ennuie pas le soir ici)
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préparé des litres de tisane avec la menthe et la mélisse du jardin d'Estelle
Et quand je rentre du travail en me demandant ce que je vais bien pouvoir faire à manger ce soir, (avec ce qui traîne dans le congélateur ou dans les placards, pas fait les courses à part le ravitaillement des ados !), et que je découvre avec surprise sur le pas de ma porte un sac de haricots verts du jardin cueillis du jour, déjà équeutés et prêts à cuire : ah les bénévoles en bibliothèque, deux d'entre elles au moins sont mes deuxièmes mamans:-)
- (et faire la cuisine avec le sourire)
Je pars dans 5 jours (en travaillant jusqu'à la veille au soir) et je ne les ai pas encore ouverts...
Bel été à tous ceux qui passent par là, au rythme plus alangui des vacances
(c'est pas un peu contradictoire avec ma première ligne?)
(article rédigé avec la nouvelle administration d'over-blog, sans pouvoir modifier la place ou la taille des photos, ce qui explique des tailles incongrues pour certaines choses, mais je ne sais pas faire autrement techniquement, du moins sans y passer 3 heures, et... j'ai pas envie (d'y passer 3 heures) )