Les jardins d'Hélène

La cloche a sonné - un film de Bruno Herbulot

1 Mai 2006, 11:45am

Publié par Laure

Avec Fabrice Luchini, Elsa Zylberstein, Amira Casar, François Cluzet, ....

Je ne m’attendais pas certes pas à un « grand » film, mais j’avais toutes les raisons personnelles de vouloir absolument regarder ce film sur un gourou proposant des stages new age à la campagne, offrant en plus le premier rôle au pétillant Fabrice Luchini.

Il s’agit donc d’un groupe d’hommes et de femmes réunis pour quelques jours dans une belle maison au fond des bois, pour un stage d’immersion en soi, un break total qui se veut zen, bio et j’en passe. Le début est assez drôle et réaliste, avec Luchini dans le rôle du gourou, qui ne manque pas d’imagination quand il s’agit de pratiquer des nouvelles techniques de découverte de soi ! Hélas sur un sujet grave (les  charlatans qui oeuvrent dans ce genre de séminaires, le risque de secte, etc.) qui aurait pu être intéressant, le scénario s’essouffle très vite. On ne rit plus qu’à peine lorsque les participants doivent causer en tête à tête avec les vaches. Les femmes, pourtant nombreuses, sont effacées, y compris Elsa Zylberstein en totale obsédée par le gourou. Seul François Cluzet éclaire un peu le film en se voulant tout du long un résistant grande gueule très en colère : le stage, il n’en n’a pas grand-chose à faire, lui qui n’espérait que profiter d’une semaine avec sa maîtresse : autant dire qu’il est plutôt de mauvaise humeur quand il apprend que les couples sont séparés. Bien sûr Luchini est à la hauteur de son rôle, et mène le film de bout en bout, donc il faut aimer Luchini, sinon, il y a fort risque d’ennui. Néanmoins je persiste sur la faiblesse du scénario, qui s’enlise sans but réel à atteindre. J’espérais un engagement plus profond sur le thème. Dommage.

Ma note : 2,5/5.

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Faux départ ?

1 Mai 2006, 11:05am

Publié par Laure

                                 On ne risquait pas d'oublier Mosquito !

Dimanche 23 avril 2006, 23h15  

Vol Paris-Héraklion. Nous avons décollé avec 1h et demi de retard mais peu importe, nous sommes là tous les 5 !

Malgré les heures de marge que nous avions prévu pour arriver à l’aéroport, c’était sans compter sur la fin des vacances des franciliens (et les heures de bouchons qui vont avec, un dimanche en fin d’après-midi), le retour des 24h du Mans moto (des motos en quantité impressionnante sur l’autoroute), et une météo exécrable passé les 50 km après la maison : orage, pluie diluvienne, grêle, visibilité quasi nulle sur 200 km. Nous sommes arrivés avec une heure de retard sur l’horaire de convoc.

Je récupère les billets, tout va bien jusqu’à ce que l’homme se voit refuser l’accès au vol : sa carte d’identité est périmée, depuis 3 mois mais périmée quand même. Si j’avais pensé à tout (c’est moi qui gère celles des enfants et je savais que j’en avais 2 encore valables pour 2 mois seulement mais c’était bon), je n’avais pas pensé à demander à l’homme de vérifier la sienne. On envisage alors toutes les hypothèses possibles, sachant que l’enregistrement sera clos dans 10 min.

-         Personne ne part (et tant pis pour les quelques milliers d’euros mis dans ce voyage ?)

-         Je pars seule avec les enfants et l’homme rentre au foyer

-         L’homme reste à Paris se faire refaire sa carte d’identité en urgence (48h !) puis prend à ses frais un vol sec Paris-Athènes puis Athènes-Héraklion (il n’y a pas de vol direct avant la semaine prochaine) : ennuis, surcoût, et délais, ça ne vaut guère le coup sur une semaine de vacances.

-         La compagnie nous laisse partir en prenant le risque d’être refoulé : à Roissy par la douane, à Héraklion par les grecs, avec traitement incertain (prison locale ? no man’s land aéroportuaire ?), problèmes sur place et au retour.

Cette dernière solution est inenvisageable par le stewart, amende pour leur compagnie, problèmes juridiques pour l’homme, etc. (et une fois là-bas, impossibilité de rentrer).

On essaie de comprendre l’Europe et l’espace de Schengen.

Je ne saurais traduire ces longues minutes où nous sommes passés par toutes les émotions, fiston et moi-même finissant par pleurer, épuisés d’être quand même arrivés à l’heure et d’échouer si bêtement, homme résigné à rentrer tenir compagnie au chat, … et où les hôtesses ont toujours fait le maximum avec gentillesse. Finalement la compagnie grecque a donné son accord pour que nous partions tous. Nous risquons la même chose mais il semble peu probable qu’à 3h du matin ils contrôlent tous les papiers d’une famille nombreuse dans un groupe de touristes. Enfin je ne veux pas y penser tant que nous sommes loin de l’atterrissage.

Une fois l’enregistrement en cours, l’hôtesse (allemande d’après son accent ?) a eu ce mot gentil : tellement triste pour nous, elle avait prié pour que tout se finisse bien.

Il est minuit passé, nous sommes fatigués, mais nous sommes sur le chemin des vacances, tous les 5.

[Un peu plus tard]. Il est 4h30 du matin passé heure locale (soit 3h30 heure de Paris), et nous voilà enfin dans un lit. A l’aéroport d’Héraklion à 3h du matin, nous n’avons pas vu un seul employé de quelque fonction que ce soit, seuls les correspondants des tours operators nous attendaient pour les transferts vers les hôtels.

Le retour ne devrait donc pas poser de problème, puisqu’il s’agit de faire sortir quelqu’un qui n’est pas en règle. Dans l’immédiat, dormir …

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