Les orangers - Dominique Mainard
suivi de la nouvelle :
la boîte à secrets
En très peu de pages et
deux courtes nouvelles, l’auteur nous parle de la maladie, de la mort, de la solitude, du rêve, avec une forte puissance évocatrice.
Dans les orangers, Moha est un immigré algérien employé comme homme à tout faire dans une famille où il sympathise avec la fillette, Sophie, qui s’amuse à faire des piqûres à sa poupée, comme sa mère infirmière le lui a appris : il ne faut surtout pas qu’il y ait d’air dans la seringue, sinon c’est la mort assurée. Il y a le grand-père aussi, un vieil homme malade et solitaire qui refuse de parler à Moha, sauf à la fin… Et le parfum des orangers…
Dans la boîte à secrets, c’est Bono, un homme simple d’esprit qui aime la compagnie du petit Solal dont le rêve est de voler…
Drames, accident, compassion, beaucoup de poésie ressort néanmoins de ces (trop brefs) récits. On aimerait s’installer plus longuement !
Ed. Joëlle Losfeld, coll. Arcanes, fév. 2004, 56 pages, prix : 5,50
€
Ma note : 3,5/5
Crédit photo couverture : éd. Joëlle Losfeld et Amazon.fr